Lagrave : philo-bulle

Café philo ce Mercredi 03 Mai 2017 à 20h 30 à Lagrave
(voir affiche).

“C’est officiel, les français aiment la corruption et les banquiers”, titrait La relève et la Peste au soir de la qualification de Marine le Pen et d’Emmanuel Macron.

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Confluences 81 n° 125 : édito

Quand je serai présidente

Quand je serai présidente, je ferai de la condition humaine l’essentiel de mes préoccupations, de la nature, de l’environnement et de tout ce qui y vit l’objet de ma considération.

Quand je serai présidente, je bannirai l’argent sous toutes ses formes, les banquiers deviendront des Pères Noël, et les banques des lieux de loisirs et de lecture et aussi des logements pour les sans abris.

Quand je serai présidente, je ferai en sorte que les fabricants d’armes se mettent à la construction de cerfs-volants et de bilboquets. Je ferai supprimer du dictionnaire les mots : guerre, conflit, ennemi, armes, détruire.

Quand je serai présidente, il faudra que les médecins soignent avec des fleurs, qu’ils deviennent les promoteurs du bonheur universel et de la joie permanente en les mettant à la portée de la participation de toutes et de tous.

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Confluences 81 n° 124 : édito

DéTrumpez-vous !

Le séisme déclenché par l’élection de Trump ne nous cache-t-il pas l’état dans lequel se trouvent la plupart de nos sociétés. Parmi ces dernières, quelles sont celles qui ne sont pas menacées par une montée des intégrismes, du racisme, de l’ultra libéralisme économique ? Cela se traduit, pour les peuples concernés par un repli dans leur coquille, comme le préconisait Trump dans sa campagne. Le mur entre les Etats-Unis et le Mexique serait-il pire que les camps que nous avons édifiés pour enfermer les réfugiés politiques ou économiques qui franchissent nos frontières ?

« La guerre des places » qui a commencé en France, en préparation de la farce « élection présidentielle » nous renvoie à ce que viennent de vivre les Etats-Uniens.

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Urgence politico-climatique : à lire !

Bonjour,

Je me permets de faire la promotion d’ un livre qui devrait intéresser les membres de Confluences 81. Il s’agit de “Ce qui compte vraiment” écrit par Fabrice Nicolino à paraîtrele 22 février
En voici une brève présentation.
Cordialement.

R. Arnaud


” Ce qui compte vraiment”

Face à l’urgence politico-climatique, l’auteur s’insurge. Prônant à la fois des actions concrètes et un changement de regard sur nos sociétés et leurs écosystèmes, il rappelle le caractère impératif d’une sortie de la culture capitaliste. En effet, cette dernière met l’homme en situation de grand péril car elle menace directement son existence. Pour espérer sortir de l’ornière, il est indispensable de prendre conscience des bases sur lesquelles sont fondées nos sociétés en réalisant un véritable virage anthropologique. Il propose par exemple d’instituer l’eau en élément sacré afin de réparer une nature détruite par l’économie. À travers cet ouvrage, l’auteur propose un véritable retour aux équilibres naturels seuls capables de résoudre les crises successives que nous traversons et de soutenir l’aventure humaine. Un livre, contre-point à une campagne pour la présidentielle qui oublie soigneusement de parler de ce qui compte vraiment, à la fois inspiré par la colère et plein d’espoir pour qui veut entendre que l’on peut croire encore à de nouveaux horizons.

Fabrice Nicolino est journaliste. Il est notamment l’auteur de” Un empoisonnement universel. Comment les produits chimiques ont envahi la planète”, aux éditions Les Liens qui libèrent, et de “Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture”, aux éditions Les Échappés.

Boules puantes ?

Boules puantes ?

Ce n’est pas nouveau ! Depuis des années, de nombreux citoyens dénoncent le manque de transparence de la vie politique française et notamment le train de vie dispendieux de nos élus, la durée et le cumul des mandats, les avantages en nature, les indemnités de fonctionnement peu contrôlables… Tout cela est choquant, surtout en ce moment, face à une paupérisation accrue, jamais connue depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

La défiance, le doute s’installent, et c’est normal ! La réalité du terrain n’est pas la même pour tous et une certaine dichotomie sociale s’accroît dangereusement.

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Confluences 81 n° 121 : histoire et politique

121-page-12-mrp-2LE MRP…

Vous prononcez les trois lettres MRP. Votre interlocuteur vous regardera avec des yeux en points d’interrogation ; pour éclairer sa lanterne vous évoquerez POHER, BIDAULT ou SCHUMAN… Ah oui ! Celui qui a été deux fois président de la république par intérim…Quant au second il avait rejoint les rangs de l’OAS en 1962 ; on dit du troisième qu’il est le “père” de l’Europe …Qui se souvient qu’ils avaient joué un rôle important au sein du MRP et que ce parti avait été une composante du tripartisme au début de la IVème république ? C’est dans la guerre au sein de la Résistance qu’il faut chercher les origines directes du MRP : le PCF et la SFIO luttaient naturellement contre Vichy et le nazisme ; mais très rapidement des gens comme MOULIN, BROSSOLETTE et bien entendu DE GAULLE ont essayé de susciter la création de nouveaux partis pour contrecarrer l’idéologie de la Troisième République ; la tentative a échoué en partie à cause de la disparition tragique des deux premiers et aussi parce qu’il a fallu tenir compte de l’ascension du PCF.

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Confluences 81 n° 120 : histoire et politique

120-page-16-croizatL’EXCLUSION DU GOUVERNEMENT DES MINISTRES COMMUNISTES

Le 5 mai 1947 le socialiste P. RAMADIER, président du conseil, écarte du gouvernement les ministres communistes M.THOREZ, F. BILLOUX, C. TILLON, A. CROIZAT, G.MARRANE. On a parlé d’anticommunisme primaire soit pour le déplorer soit pour s’en réjouir… Les faits en réalité sont bien plus complexes …

Dès septembre 1944 DE GAULLE, président du gouvernement provisoire, fait appel à TILLON comme ministre de l’air et à BILLOUX pour la santé publique ; ces deux personnalités avaient sans doute donné pleinement satisfaction puisque lors du remaniement de novembre 1945 les communistes obtiennent quatre ministères : F. BILLOUX passe à l’économie nationale, C. TILLON à l’armement, A. CROIZAT devient ministre du travail et M. PAUL est à la production industrielle ; tout le personnel politique  (MRP, Radicaux , SFIO) apprécie ces ministres, d’autant que lors des élections le PCF premier parti de France est incontournable et qu’il désire s’intégrer au “jeu politique” alors qu’en 1936 il avait refusé sa participation au Front Populaire !

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Confluences 81 n° 123 : histoire et politique

123-page-16-georges-pompidou-jacques-chirac-et-georgesGEORGES SEGUY…

Une fois de plus je me dois de présenter des excuses aux lecteurs de mes “bafouilles” : il était prévu d’évoquer tel ou tel aspect de la IV°république. Or le décès de G. SEGUY nous amène à honorer sa mémoire, tout comme nous l’avons fait pour M. ROCARD dans le numéro précédent…

Avant les “événements” de mai 68, G. SEGUY est peu connu en dehors des milieux syndicaux : le grand public l’a vu à la tête des manifestations du 1er mai quelques jours avant le début des grandes révoltes estudiantines et de la grève générale. On savait que depuis le 16 juin 1967 il était secrétaire général de la CGT à la place de B. FRACHON ; ce sont les grandes grèves à partir du 17 mai qui le propulsent au devant de la scène : il conduit la délégation CGT lors des “accords” de Grenelle les 25 et 26 mai .

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Confluences 81 n° 122 : rubrique histoire et politique

122-page-16-rocard-miterrand-19-avril-1988-une-randonnee-commune-pour-annoncer-que-rocard-sera-premier-ministre-photo-afp-1450251431-2Michel ROCARD 1930-2016

Le 10 mai 1988 M. ROCARD est nommé premier ministre par F. MITTERRAND qui vient d’être réélu président de la république. C’est un cadeau empoisonné car les deux hommes se détestent depuis plus de trente ans : en 1956 ROCARD en compagnie, entre autres, de SAVARY et de BEREGOVOY était entré en dissidence avec la SFIO à laquelle il appartenait depuis 1949. Il ne pouvait cautionner la politique algérienne de G. MOLLET et de son ministre de la justice un certain F. MITTERRAND !

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