A69 : “Petits Arrangements entre amis ?” L’enquête de France Inter :

Les révélations de la cellule d’investigations de Radio France :

En plus d’être une ineptie environnementale, l’A69 est un scandale financier, fait de petits arrangements entre amis. (Pierre Fabre, NGE, élus du Département, élus du PS, Macronie.. ) pour mener jusqu’au bout ce projet mortifère, au mépris de toutes les règles fondamentales relatives aux appels d’offres, conflits d’intérêt et autorisations environnementales ?

C’est une Mafia au service d’intérêts particuliers, méprisant l’intérêt général.

                                                                             Le lien : https://t.co/dpV3rbGeJ7

De Castres à Toulouse. . . Le Cycloretour contre l’A 69 et pour une autre voie !


LE CYCLORETOUR CONTRE L’A69 ET POUR UNE AUTRE VOIE
 Neuf jours pour emprunter Une Autre Voie, le projet alternatif à l’A69 porté par LVEL et l’ urbaniste Karim Lahiani.

Il ne s’agit pas seulement, comme on peut l’entendre parfois, d’un projet de création d’une Véloroute Nationale, mais d’un projet de territoire beaucoup plus vaste articulé autour des mobilités (multimodalité avec train, aménagement de la RN126, vélo…), de la relocalisation de l’économie, de la réintégration de biodiversité et d’espaces naturels dans la vallée du Girou, en adéquation avec le changement climatique en cours. En réaction à ce projet pionnier et ambitieux, les élus porteurs de l’A69, enfermés dans une vision passéiste incapable d’appréhender les enjeux de demain, ont annoncé un projet de piste cyclable…… le long de l’autoroute !

Une telle vision de l’avenir pourrait prêter à sourire si elle n’était pas si dramatique.
Avec ce Cycloretour, nous invitons les imaginaires à se projeter dans un avenir désirable et cohérent pour le territoire… Loin du passage en force de l’A69, la population est force de propositions pour mieux vivre dans le bassin Castres-Mazamet, et dans la Vallée du Girou et de l’Agoût !

En novembre 2023, pour soutenir et faire connaître Une Autre Voie, une initiative citoyenne a vu le jour : le Cyclotour, un convoi cycliste au cours duquel une centaine de cyclistes ont fait la première étape, et une trentaine a affronté le froid et la pluie jusqu’au bout, ont arpenté nos territoires pour montrer aux pouvoirs publics et aux citoyen.nes que d’autres solutions existent, que d’autres alternatives sont possibles face à une autoroute à contre-sens de l’histoire. Ce fut un évènement festif, convivial et familial, mettant en avant les mobilités douces, les interactions sociales entre citoyen.nes avec un focus important sur la culture via des spectacles itinérants. Chaque soir une centaine de militants étaient présents pour s’informer et apprécier les prestations des artistes, .  

 Forts du succès du Cyclotour 2023, nous avons décidé de réitérer l’expérience avec un CycloRetour en 2024. L’édition 2023 s’est déroulée sur 5 jours, nous voyons cette fois les choses en grand avec 9 jours de rencontres et d’échanges, de chantiers participatifs, de spectacles… 
Le départ se fera depuis Castres le 13/04 pour une arrivée à Toulouse le 21/04. L’itinéraire sera jalonné de 4 étapes dans des communes proches du tracé autoroutier avec des étapes un jour sur deux. Les journées intermédiaires seront dédiées à des temps d’échanges, d’informations sur le projet et sur la lutte, des ateliers, des chantiers participatifs, de la musique mais aussi des spectacles.
Le Samedi 20/04, un évènement convivial et familial plus important se tiendra à l’Union, autour des mobilités alternatives à la voiture. Au programme : des olympiades du vélo, des tables rondes, un spectacle et le concert de la Vespa Cougourdon Ourchestra.

 Cette aventure cycliste se terminera le dimanche 21 à Toulouse, au départ de l’Union à vélo à 12h30 ou à 14h à pied dans Toulouse, où le peloton sera accueilli par une grande manifestation piétonne pour former un cortège commun. 

Du 13 au 21 avril – 🚲 Les inscriptions sont ouvertes >
https://framaforms.org/inscription-cycloretour-1711658446

Le Collectif La Voie Est Libre 

Economie : le dernier livre de Benoît Borrits

Les gouvernements du monde entier déversent des aides massives pour les sociétés de capitaux (exonération de cotisations sociales, chômage partiel, prêts bonifiés…) au nom de la prétendue sauvegarde de l’économie et de l’emploi. Nos budgets publics sont donc massivement sollicités pour sauver le patrimoine des actionnaires sans aucune contrepartie : la reprise boursière en est le témoin le plus criant. Cette crise sanitaire et économique ne fait que renforcer la tendance lourde à un ralentissement généralisé de la croissance mondiale qui, comme le livre Virer les actionnaires, pourquoi et comment s’en passer ? le démontre, empêche un quelconque compromis entre les classes sociales. Pour le dire autrement, on peut vouloir une reprise du progrès social, il est urgent d’engager la transition écologique de nos sociétés mais ceci ne pourra se faire sans poser la question du départ des actionnaires et de la transformation des sociétés de capitaux en unités de production autogérées par leurs travailleur.ses et usager.ères. Nous publions ici, avec l’aimable autorisation des Éditions Syllepse, l’introduction de ce livre écrit quelques mois avant la crise du covid-19.

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De Lescure d’Albigeois…

Aux champs, citoyen·ne·s ! … et à vos clics !!! Le vote citoyen du 1er appel à projets participatif de la Région Occitanie, “Développons l’économie circulaire”, démarre ce mercredi 11 septembre 2019, et la proposition de notre association Albi Ville Comestible a été pré-sélectionnée !

Alors si comme nous, vous souhaitez contribuer à préserver des terres agricoles vivrières et soutenir des installations en agriculture bio, locale et paysanne, c’est simple : Participez en 3 étapes :

1/ connectez-vous sur la plateforme de la Région citoyenne, ici : https://jeparticipe.laregioncitoyenne.fr/project/developpons-leconomie-circulaire/selection/selection

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Il semblerait que l’on s’habitue à tout …

Article publié dans le n° 137 de Confluences 81 (mars 2019)

 Au début de la locomotive à vapeur, après 1804, nombreuses étaient les voix qui s’élevaient pour en dénoncer les horreurs : une infrastructure qui modifie les paysages et l’occupation des terres, odeurs et fumées pestilentielles, bruit infernal, dangerosité…

Et puis quand la voiture individuelle à moteur à explosion est arrivée alors certaines voix se sont faites entendre pour dénoncer ces dangers mécaniques et ces bourgeois hautains qui écrasaient, polluaient, empoussiéraient sans vergogne, regrettant ainsi les trains dont les déplacements étaient canalisés par les rails.

On retrouve la même idée dans l’opposition « autoroutes contre Ligne Grande Vitesse » pour les TGV. De même avec les sources d’énergie. Quand ont été construits les grands barrages hydrauliques pour produire de l’électricité, on a pu entendre l’expression de résistances légitimes à la noyade de prairies, de forêts et de villages entiers.

Mais quand les centrales nucléaires sont arrivées, alors on s’est mis à regretter les bons vieux barrages hydrauliques considérés alors « pas si nocifs que ça » (sauf pour les concerné-e-s).

Puis sont arrivées les éoliennes géantes (+ de 100 m de haut) modifiant à leur tour les paysages, tuant des oiseaux et perturbant les chauves-souris, tout en bétonnant des zones jusque-là épargnées.

Alors certains se mettent à tolérer la présence du danger nucléaire en luttant contre les moulins à vent modernes (alors qu’on peut lutter contre les 2 à la fois, comme symptômes d’une société de croissance en quête de toutes les sources possibles de production d’énergie pour le profit de quelques-uns). Dénonçant les extractions de métaux précieux et des terres rares pour les innombrables batteries de stockage d’électricité on va en venir à être nostalgiques du plomb.

Je m’inquiète vraiment de ce qui va nous faire regretter les éoliennes et les voitures individuelles !

Patrice K