27, 28 et 29 septembre 2024, PEPS s’affiche à Burlats (près de Castres)

Invitation au Congrès de PEPS
du vendredi 27 septembre 15h au dimanche 29 septembre 16h,
Chères adhérent-e-s, ami-e-s, et partenaires, Cher-e-s camarades,


Nous avons le plaisir de vous inviter à notre Congrès qui aura lieu les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 septembre 2024 au Moulin des Sittelles, 9 place des Tisserands 81100 BURLATS.

Ce sera un retour aux sources, puisque que c’est là que PEPS a été fondé en août 2019.


A l’heure d’une crise politique majeure, alors qu’il est décisif de renforcer et de construire le Nouveau Front Populaire et toutes formes de résistance, pour lutter contre la Macronie au pouvoir et l’extrême droite qui menace, à l’heure du génocide de Gaza, de la guerre en Ukraine et de la crise climatique, il nous semble indispensable de nous regrouper pour porter un projet de rupture radicale avec un capitalisme en crise.

Issus des Gilets Jaunes , de l’écologie politique et de la tradition autogestionnaire, ce qui nous lie aujourd’hui ce sont des pratiques susceptibles de nourrir positivement l’ensemble de la gauche et de l’écologie sociale, radicale : les combats pour la santé au travail, la Sécurité Sociale de l’Alimentation, contre les Jeux olympiques, contre le sexisme, le validisme, l’antitsiganisme, l’islamophobie et tous les racismes , la répression de l’état et le fascisme, la lutte contre le changement climatique, pour une décroissance décidée et non subie, pour l’internationalisme et le confédéralisme
démocratique.

Nous défendons un horizon, celui de l’écologie de libération et du communalisme débarrassé des oppressions et de l’exploitation capitaliste et du productivisme.
La crise actuelle implique plus que jamais de discuter de comment s’organiser et se
mobiliser pour défendre les intérêts des classes populaires, et en finir avec le système capitaliste.

Nous ne souhaitons ni construire notre boutique en restant dans une routine d’appareil, ni nous dissoudre dans un autre mouvement politique. Nous devons au contraire être audacieuxSES et actualiser notre projet de société, la Seconde Commune et la stratégie du pouvoir Populaire.

Nous devons donc être capables d’assumer et défendre un projet de société́ qui soit crédible et désirable. Les bases d’un projet pour le 21e siècle doivent être posées. Des bases qui permettent de faire le pont entre les revendications actuelles des classes populaires et l’objectif d’un projet qui engage la transition vers une société écologique.


Nous avons prévu que la première partie de ce congrès se déroule sous la forme d’un forum ouvert à tous nos partenaires et amis. Nous sommes confrontéEs aux mêmes enjeux, nous partageons de nombreuses aspirations et recherchons toutes les voies pour construire un monde de justice et de paix.

Les solutions dans un monde complexe et incertain nécessitent d’échanger, de mutualiser nos réflexions et nos pratiques. Nous avons vraiment besoin des réflexions, des apports, des interrogations de toutes celles et de tous ceux qui se reconnaissent dans l’écologie populaire et sociale et le communalisme, Afin que le débat soit riche et pluraliste, dans le souci de faire de notre congrès, à toutes ses étapes, un moment
d’élaboration collective, ce congrès est ouvert et public le vendredi et le samedi pour que des militantEs d’autres mouvements , groupes locaux puissent y participer et permettre d’élaborer collectivement les orientations de notre mouvement.
Deux autres tâches occuperont notre Congrès :

  • Le lancement de PEPS Occitanie
  • Les décisions statutaires et les textes d’orientations qui seront adoptés par les
    adhérents de PEPS le dimanche 29 septembre.

  • Nous vous donnons rendez-vous à Burlats les 27, 28 et 29 septembre.
    Amitiés et Adelphités

    Le Comité d’animation

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“Les Divines Biquettes”

Vendredi 3 mai, représentation du spectacle de Dominique Rousseau

Les Divines Biquettes

qui parle d’aujourd’hui, de l’hyper-industrialisation du vivant, du lien entre la domination des femmes et celle de la nature, d’un monde absurde où tout est mécanisé..

Dans un troupeau de six-cents biquettes, une petite chèvre, affligée du gène Seguin, s’ennuie. Cependant, de découvertes en découvertes, sa  vision de la vie va changer ; ainsi que celle de ses congénères…

 La Grange de Baffignac

Programmation culturelle d’avril à octobre

La Grange 81260 Fontrieu

06.11.85.34.41

Vie des femmes au Sénégal. Exposition :

Un peu en dehors de notre zone? Proposition pour une escapade du week-end. . . .

Deux week-ends 27 et 28 Avril, 4 et 5 mai 14h30 17h30
Dans le cadre de la “Semaine Moins d’Ecran” organisée dans le Volvestre sur 5 communes la Scac Marestaing propose une exposition pour découvrir la vie quotidienne en Afrique pour les enfants à faire en famille.

Salles : la femme sauvage dans les Pyrénées

Amis des contes et des conteurs/conteuses,

Nous avons été informés  tardivement de ce spectacle “contes” à Salles.

Juste ci contre l’information brute donnée par la presse.

Si vous êtes disponibles, à ne pas manquer !

La rédaction de Confluences 81

N.B. : Nane et Jean-Luc ont longtemps été des rédacteurs assidus de notre canard …

On arrête toutes !

Dessin de Smily
pour Confluences 81

C’ÉTAIT LE 8 Mars !

C’était le 8 mars. Il y a tout juste un mois. Nous étions 150 000 dans toutes la France. 150 000 à manifester pour les droits des femmes, contre le prix accordé à Polansky, contre les féminicides qui avaient dévasté l’année 2019, contre la « réforme » des retraites, contre les inégalités salariales, contre la casse des services publics, contre la fermeture des maternités de proximité et des CIVG qui érode le droit à l’avortement, contre la fermeture des frontières, contre l’exploitation éhontée de la planète …..

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Confluences 81 n° 141 : Marie Gouze (1748-1793)

dite « Olympe de Gouges » fédéraliste anti-esclavagiste et anti-jacobine.

Initialement j’avais envisagé de ne pas écrire sur Olympe de Gouges, personnage déjà longuement documenté, je préférais écrire sur les femmes injustement méconnues. L’envie de rendre femmage* à Olympe de Gouge fut plus fort que mon objectif initial mais pour cela j’ai choisi un biais moins souvent abordé : la volonté d’abolir l’esclavage et l’anti-jacobinisme d’Olympe de Gouges. Comme vous le savez très certainement, Olympe de Gouges est née à Montauban, le 7 mai 1748. Mariée à 17 ans avec un homme de 30 ans plus âgé qu’elle, elle se retrouve rapidement enceinte. Quelques mois après avoir donné naissance à Pierre, elle se retrouve veuve, son époux ayant été emporté par une crue du Tarn. Elle décide alors d’aller rejoindre une de ses sœurs et de vivre à Paris.

Paris : début d’une carrière littéraire Là, elle rencontre le directeur d’une compagnie de transport qui la soutint financièrement, ce qui lui permit d’entamer une carrière littéraire, notamment dans le théâtre (sa situation de veuve lui permit de pouvoir publier ses ouvrages sans s’encombrer de l’autorisation maritale alors obligatoire).

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Confluences 81 n° 125 : rubrique “femmes”

Catherine Duchemin Girardon (1630-1698)

Catherine Duchemin est née à Paris. Son père est maître sculpteur. La fréquentation de l’atelier de son père lui donne le goût du dessin, de la peinture. Elle peint des fleurs, des natures mortes, car une femme peignant des corps, nus de surcroît, était alors très mal perçu en ce temps-là. En 1657, elle épouse un de ses voisins habitant la même rue, le jeune sculpteur François Girardon.

En avril 1663, après l’examen et la réception de ses œuvres par le jury, elle devient la 1ère femme à entrer à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture*. Une fois roi, Louis XIV décide d’offrir leur chance à « (…) tous ceux qui excellent dans les arts de Peinture et de Sculpture (…) sans égard à la différence du sexe (…) ».

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Confluences 81 n° 124 : rubrique “femmes”

Anna Maria Van Schurman (1607-1678)

Née à Cologne dans le Saint Empire romain Germanique, au sein d’une famille d’origine calviniste, elle bénéficie très tôt d’un enseignement littéraire et artistique de la part de ses parents, ce qui lui permet de savoir lire l’allemand dès l’âge de 4 ans. Elle développa des talents en dessin, peinture, sculpture, gravure, poterie, poésie. Mais aussi, elle chantait et jouait du clavecin et du luth (à tel point que la poétesse et graveuse néerlandaise Anna Visscher l’encense dans un poème en 1620).

En 1632, elle entre en contact épistolier avec le théologien français André Rivet* notamment pour débattre de la question de savoir s’il était adapté à une femme chrétienne d’étudier les sciences, la Bible, la théologie, la littérature, les Arts…

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Confluences 81 rubrique “femmes” : n° 123

123-page-20-sophia-brahe-1556-1643-scientifique-danoiseSophia Brahe (1556-1643)

Sophia Brahe est née en Scanie, province alors danoise devenue depuis suédoise. Dernière née d’une famille de huit (ou dix) enfants, dont le père était conseiller du Roi du Danemark* et la mère proche de la cour de le reine. D’origine noble, elle a pu recevoir une éducation privée, lors de laquelle elle apprend l’allemand et la littérature classique. Son frère aîné, Tycho Brahe, deviendra un brillant astronome**, et influence sans doute son intérêt pour l’observation du ciel, notamment lors de l’éclipse de lune de décembre 1573.

Initiée à la chimie et à l’horticulture par son frère Tycho, provoquant ainsi une tension au sein de la famille qui estimait qu’étudier les Sciences était une perte de temps pour des gens de la noblesse et les aurait préférés à la cour du roi.  

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