Café Plùm : à propos du pass sanitaire

Le conseil constitutionnel a rendu son verdict et le journal officiel est sous presse :  la mise en place du pass sanitaire entre en vigueur à partir du 9 août.  Après de longues discussions autour de la nouvelle organisation pour vous accueillir, l’équipe a fait le choix de maintenir les activités du Café Plùm. Continuer à accueillir les artistes, soutenir l’activité culturelle, faciliter l’accès aux livres au sein d’une librairie indépendante de proximité, proposer une restauration de qualité élaborée à partir de produits locaux, toutes ces dimensions qui fondent l’utilité sociale du Café Plùm nous ont paru d’autant plus essentielles dans ce nouveau contexte. Cependant, l’accueil de tous les publics de façon inconditionnelle demeure une priorité pour notre structure, c’est pourquoi la mise en place d’une sélection à l’entrée du lieu est un choix douloureux et contraint. Mais s’opposer à la mise en place du pass sanitaire entraînerait  la fermeture du café en plein été et menacerait la pérennité de la structure après cette année mouvementée.  Pour autant, les questions qui ont traversé nos discussions de gérants, de salariés, de bénévoles, d’usagers sont nombreuses et continuent de nous préoccuper.  La circulation de données privées numériques, la généralisation d’une société de contrôle, la division et le clivage imposés là où nous voudrions rassembler et faire société, la réduction de nos vies à leurs plus simples expressions … autant de risques de voir notre société se déshumaniser à grande vitesse. Faire le choix de rester ouvert malgré ces conditions drastiques, c’est donc, selon nous, la meilleure façon de rester fidèle aux valeurs qui nous animent et qui font le café Plùm que nous aimons et que vous aimez.
http://l6wk.mj.am/lnk/AUoAADcsEoQAAcqzT4gAAAAAJd0AAAAAAAEAAAAGAAJOtgBhEMUoSCsYstHEQVS-V2aAzBZXewACNi8/28/8iVm8qXPml82_Rz4yCAjmw/aHR0cHM6Ly93d3cuY2FmZXBsdW0ub3JnL3Byb2dyYW1tZS1kZS1sYS1zYWlzb24tY3VsdHVyZWxsZS8

Lettre à la Préfète du Tarn

Bonjour,
Dans ce contexte si particulier que nous vivons depuis 1 an, la culture manque terriblement à nos quotidiens, et c’est toute une part de la vie sociale et culturelle qui est en danger.

Proposition est donc fait d’interpeller la préfète du Tarn, de se manifester encore une fois, autrement.
Si cet écrit vous parle, fait écho pour vous, merci de m’écrire avant le 30 avril à cette adresse : chlosaitta@protonmail.com
en indiquant NOM, PRENOM, et si vous le souhaitez METIER / autre lien avec le culturel, DEPARTEMENT DE RÉSIDENCE
Je récolte ainsi les signatures, les ajoute au courrier et me charge de l’envoyer à la préfecture.
N’hésitez pas à transmettre largement, in et hors département du Tarn. Le sujet concerne toute population, au-delà des frontières du département!!!!

Vous remerciant de votre attention, intérêt, engagement,

Chloé Saitta musicienne, musicothérapeute, citoyenne

Essentiel/non essentiel ?

Les news de mars du Théâtre de la Bastille :
  THÉÂTRE DE LA BASTILLE MARS 2021
  C’est donc décidé : rien ne change avant le 15 avril, «au mieux ». Pour nous, cela signifie qu’avant le mois de mai, rien ne sera possible. Le théâtre restera fermé. Nous ne serons pas inactifs, mais pas là où vous étiez en droit de nous attendre. C’est l’œuvre théâtrale qui s’absente. Je ne veux pas ironiser sur le « non essentiel », mais plus gravement indiquer que l’absence d’œuvre réelle au théâtre contribue à éloigner notre mode d’appartenance au monde. J’emprunte cette expression à Hannah Arendt qui écrit que cette appartenance transite par des tiers que sont les œuvres. L’œuvre, dit-elle, ne s’adresse pas aux gens mais au monde. L’œuvre, de la table la plus simple à l’art le plus grand : voici le monde et sa pérennité. C’est pourquoi, au-delà de nos malaises et mal-êtres privés, je pense à ceux qui souffrent de se dés-appartenir (les jeunes en particulier). Je l’ai dit ailleurs : le silence auquel nous sommes contraints est lourd. Le « non-essentiel » n’est pas une absence bénigne.

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“Nous occuperons tous les théâtres de France”

L’acteur Samuel Churin, membre de la Coordination des intermittents et précaires, participe à l’occupation du théâtre de l’Odéon, à Paris, depuis le jeudi 4 mars. Alors que de plus en plus de salles de spectacles connaissent le même sort dans toute la France, il analyse et précise les revendications d’un mouvement qui prend une ampleur inédite.

Lundi 8 mars, la police est intervenue aux abords du Théâtre de l’Odéon, occupé depuis le jeudi 4 mars. Que s’est-il passé exactement ?

Samuel Churin – Une sacrée entourloupe… Depuis le début de l’occupation, nous organisons des agoras, tous les jours à 14 heures, pour que les citoyens devant la salle échangent avec les intermittents à l’intérieur. Ce jour-là, le 8 mars, avait lieu une grande manifestation féministe à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Nous avons décidé de décaler l’heure de notre agora à 16 heures afin que la manifestation puisse passer devant le théâtre. Et, à 16 heures, la police est arrivée pour verbaliser celles et ceux qui s’approchaient du théâtre sous prétexte que nous n’avions rien déclaré à cette heure-là à la préfecture. Heureusement, la presse s’en est mêlée et la police est repartie dès que les premières images ont circulé sur les réseaux sociaux. Cela peut paraître anecdotique, mais il faut retenir que le gouvernement fera tout pour empêcher la convergence des luttes. C’est ce qu’il redoute le plus, comme d’habitude.

Combien de personnes occupent l’Odéon actuellement ?

Soixante environ.

Qui sont elles ?

Des intermittents du spectacle, mais aussi des intermittents de l’emploi au sens large ; ce qui me ravit. On entend beaucoup parler des intermittents du spectacle, et c’est très bien, mais derrière eux, se trouvent tous les intermittents de l’emploi – les guides conférenciers, les extras dans l’hôtellerie et la restauration, celles et ceux qui travaillent dans l’événementiel… -, tous ceux qui ont l’habitude de travailler dans le cadre des CDD dits d’usage. Ces intermittents-là représentent plus d’un million de personnes en France. Ils n’ont pas profité de l’année blanche, contrairement aux intermittents du spectacle, et ils n’ont pas profité du chômage partiel contrairement aux salariés en CDD et en CDI. Et c’est notre devoir de nous battre pour eux. Aujourd’hui, ils basculent tous les uns après les autres au RSA dans un silence assourdissant.

Quelles sont vos revendications ?

Nous demandons une année blanche pour tous les intermittents et sa prolongation d’un an, la réouverture des lieux de culture et l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, repoussée au 1er juillet, qui va représenter un véritable massacre social…

N’est-ce pas trop de combats en même temps ?

Non, au contraire. Les intermittents du spectacle doivent comprendre que leur sort est lié à ceux de tous les intermittents de l’emploi. Il y a peu de chances que nous obtenions la prolongation de l’année blanche si tous les intermittents de l’emploi ne sont pas indemnisés. Le gouvernement défendra sa position en disant “regardez tous les intermittents en CDD d’usage, estimez-vous heureux ; eux ont fourni de vrais efforts…” C’est ainsi qu’ils nivellent par le bas, comme toujours.

Que va-t-il se passer si vous n’obtenez pas ce que vous demandez ?

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Rabastens : vous êtes libre !

Les prochains rendez-vous de la Cie pour cette nouvelle année ///////

// “Vous êtes libre!” // inspiré du scénario de Pierrot le fou de Jean Luc Godard Le 28 Février 2020 à LA HALLE de Rabastens à 20h30 création de « La Morserie », collectif émergeant de la Compagnie du Morse

« Aujourd’hui, je me sens libre. J’ai cru pouvoir faire de ma vie un roman. Il faut vivre plutôt que durer, qu’il disait, vivre plutôt que raconter…

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Baraque 21 se déplace à Toulouse…

Chers amis et adhérents, 2020 est déjà là et il est temps de préparer notre prochain spectacle et notre prochaine sortie à Toulouse au Théâtre de la Cite le Jeudi 6 février . Il s’agit d’un spectacle de danse “La Maison” présenté par le Centre Chorégraphique International de Montpellier sur une chorégraphie de Christian Rizzo.

Ce spectacle aura lieu à 19 h 30 et dure 1 h (Les spectacles de danse sont toujours plus court que les autres). Présentation : Danse contemporaine : une maison De Christian Rizzo / ICI – CCN Montpellier

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Massaguel : Université pour Tous

L’Université Pour Tous du Tarn est une association qui propose des activités au plus grand nombre sans distinction d’âge, de niveau d’étude.

Ici à Massaguel, un atelier d’écriture fonctionne depuis 2 ans avec succès.

D’autres ateliers et conférences ont eu lieu. Odile Riffard administratrice et animatrice, rappelle le programme 2020 ici à Massaguel.

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Aguts : résidence d’artistes

Bonjour,

Depuis longtemps nous parlons, dans l’association, d’un projet de résidence d’artistes. Une salle a commencé à être préparée pour cela. Déjà cet été, elle a abrité l’exposition de Jason Mache. Ni l’aménagement de cette salle, ni le fonctionnement des résidences en général, ne sont encore bien définis. Mais une compagnie locale d’artistes de théâtre d’ombre a inauguré ce lieu, en partenariat avec la communauté de communes Sor et Agout, pour une résidence et propose de nous montrer une étape de son travail. Je transmets l’invitation:

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Castres : Baraque 21, mardi 8 octobre

“Le Bonheur est Dans le Prêt” s’est fait une nouvelle beauté et revient sous le nom de Tchape and Tchare. Mais même formule, même bonne humeur : partage, échange et convivialité autour de la Bande dessinée, du manga pour ce nouveau numéro. Nous nous retrouvons au Café Jean Jaures à partir de 19h30 pour le Tchape and Tchare. Mais rendez-vous dès18h30 pour le vernissage de l’exposition de Christine de Hédouville. Un beau rendez-vous dans un endroit sympa A très vite ! Baraque 21 – MJC Radiom 22 rue Mérigonde, 81100 Castres baraque21mjc@gmail.com https://www.facebook.com/Baraque-21-MJC