Le 8 mars, c’est la grève féministe : appel publié dans les Alpes Maritimes

Dans le monde entier, les femmes luttent et ont toujours lutté. C’est ainsi qu’elles ont pu faire progresser notoirement leur condition. Mais les attaques se multiplient : nous disons haut et fort stop !

Stop à la précarité, à la surexploitation, aux bas salaires, aux discriminations, au racisme.

Stop d’assumer presque seules les tâches domestiques, l’éducation des enfants, le soin aux plus ancien•nes.

Stop au capitalisme néo libéral qui fait disparaître nos services publics : hôpitaux, maternités, écoles….

Stop aux injures, aux coups, aux violences gynécologiques et obstétricales, au harcèlement, aux viols, aux assassinats, aux féminicides. 

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Témoignage : la vie d’un prof de français en Chine

image (officielle ? ) de prévention de l’épidémie

Imaginez, ou tentez d’imaginer, la vie d’un prof de français en Chine. Tous les quatre jours ou presque, il se rend dans un bar militant orienté vers la scène musicale et hip hop, reggae et musiques actuelles. Ce bar a récemment fêté ses 10 ans. Il se trouve rue luomo lu à Wuhan, la ville dont vous avez récemment entendu parler, car ayant été frappée par l’épidémie de Corona virus cov-2029 ; on peut comprendre dans une certaine mesure la décision du gouvernement chinois d’installer une quarantaine, ce qui a été fait le 23 janvier 2020, pour des raisons sanitaires, afin de contenir l’expansion du virus.

Mais d’un autre côté on peut aussi s’interroger : d’abord sur les conditions de propagation de ce virus. Wuhan est une très grande ville du centre de la Chine, ce qui explique qu’elle serve de ‘hub’, c’est-à-dire que sa position géographique l’amène à jouer le rôle de nœud ferroviaire entre l’est et l’ouest de la Chine. Elle est aussi dotée d’un aéroport et de lignes de métro qui ne cessent de s’étendre au fil des années. D’ailleurs, il existe un proverbe : « Wuhan est différente tous les jours » tant est grande la frénésie constructive, et des banlieues ternes s’étendent à perte de vue en terrain plat, de très hautes tours, toutes semblables, dont les habitants doivent aujourd’hui malheureusement rester confinés, sous la surveillance de comités de quartier qui bloquent l’accès des résidences, mais qui font aussi en sorte d’apporter aux habitants des vivres afin de passer cette quarantaine dans les meilleures conditions.

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Rabastens et Montredon Labessonnié : Américasol communique :

Au préalable nous vous annonçons un premier rendez vous :

Samedi 7 Mars 2020

 au Banc Sonore à Rabastens

de 17 h à 19 h 30

Rencontre et discussion sur le mouvement zapatiste

avec la projection du documentaire FEMNAS (23 min) en présence de la réalisatrice

Et nous vous rappelons :

Dimanche 8 Mars 2020

à la Boria Magra à Montredon Labessonnié

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Castres : l’univers poétique des troubadours

CASTRES : Conférence-diaporama L’univers poétique des Troubadours

Dès le 11ème siècle, le « miracle occitan » a gagné l’ensemble des pays de langue d’oc, Occitanie et Catalogne : c’est la naissance du Trobar.

Cette poésie lyrique, première poésie d’Europe en langue vernaculaire, centrée sur la « fin’amor », l’amour épuré, constitua une révolution : « Lorsque la poésie provençale inventa l’Amour courtois, ce fut sur le modèle du dévouement vassalique qu’elle conçut la foi du parfait amant. » (Marc Bloch, La Société féodale).

La conférence évoquera l’espace de la culture occitane, les différents genres poétiques ainsi que les principaux maîtres de cet art nouveau que nous connaissons par les « vidas ».

Il s’agit de grands seigneurs tels que Guilhèm IX, comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, premier « Trobador » connu, ou au féminin, la « Trobairitz » Beatritz, comtesse de Die.

Mais aussi de lettrés de condition modeste. Ainsi du plus fameux d’entre eux, le Limousin Bernart de Ventadorn, du Toulousain Pèire Vidal, ou encore d’Arnaud de Maruèlh, accueilli à Burlats par Asalais, fille du comte de Toulouse.

Tous ces créateurs ont fait de l’occitan la langue de l’Europe cultivée des 12e et 13e siècles, servant de modèle aux “Trouvères” français, « Trobadores » de la péninsule ibérique, etc…

Conférence accompagnée d’illustrations sonores, avec texte occitan et traduction française, pour tout public aura lieu le samedi 29 février 2020, à 14h30, à la salle Jeanne Cabrol de la Maison des Associations (Place du 1er Mai – 81100 Castres).

Entrée gratuite.

En partenariat avec l’Université Pour Tous

et l’Institut d’Etudes Occitanes – Section Tarn.

Organisateur :Centre Occitan del País Castrés

« Ostal Azalais », 6 rue du Consulat – 81100 CASTRES 05 63 72 40 61 – azalais@wanadoo.fr

Laïcité et Marseillaise ?

À mesdames et messieurs les professeurs des collèges et lycées de France.

Suite à ma présence au conseil d’administration du collège Val-Cérou, où j’ai pris connaissance du programme de la journée du 9 décembre, dite « journée de la laïcité », je tenais à vous faire part de mes réflexions et remarques sur le contenu de cette journée, pour les 6° en particulier. J’ai effectivement été très surpris du choix de l’Éducation Nationale, pour aborder ces notions de vivre ensemble, de tolérance, d’égalité et de liberté de penser qu’incarne la laïcité, de vouloir illustrer ou chanter la Marseillaise. La Marseillaise qui est un chant, par excellence, partisan, guerrier, nationaliste et haineux. Étonnant choix que de brandir ce symbole sanglant comme représentation de la laïcité et du vouloir vivre ensemble. Dois-je vous rappeler que le nom original de ce chant est « Chant de guerre pour l’armée du Rhin » et qu’il a été écrit (en 1792 par Rouget de Lisle, officier du Génie militaire) spécialement pour fortifier et glorifier dans les esprits l’idée de patriotisme et de sacrifice, dans la guerre pour la Nation ? C’est un chant d’identité nationale et de rejet haineux des autres nations, avec qui la France était en guerre à l’époque, notamment l’Autriche. Ce chant n’illustre en rien la laïcité et le vouloir vivre ensemble, en rien !

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Ces gens qui « ne sont pas CHARLIE »… et dont je fais partie.

Dimanche 11 janvier 2015, 09h30, matin brumeux et pluvieux, de cette fine pluie qui semble pénétrer jusqu’à la chair et les os et cheviller le froid hivernal, au coeur. Cette bruine insidieuse, partout et régulière, 10919017_1584211315143519_4015708539644755395_nsans fin… qui vous cerne d’inconfort, comme le mal être qui a, depuis mercredi dernier, écorné les pages du GRAND LIVRE SACRÉ de ce dont il convient, unanimement, d’appeler et de rappeler le nom,« la liberté d’expression ».

 

Et en effet, partout où mes yeux se posent dans cet espace public détrempé, je tombe sur des vitrines flanquées du mot de solidarité (pas encore logo mais ça ne saurait tarder?!) « JE SUIS CHARLIE ».

 

Nous sommes à Castres, ville à la ligne politique municipale, mais pas seulement, fortement imbibée de « valeurs de droite », « une droite républicaine » bien sûr… donc anti-communautariste, pour les autres bien sûr, l’entre soi droitier étant, pour le reste des« gens d’ici » une règle d’or, bien que non avouée…

 

Imprimés blanc sur fond noir avec la typographie de CHARLIE HEBDO ou dessinés directement sur un bout de papier blanc, avec un simple crayon. Parfois avec des couleurs et du gribouillage « qui dépasse des lignes », dans lesquels on sent la patte d’un enfant dont on peut se demander ce qu’il a bien pu comprendre du pourquoi de ce dessin, et dont on peut légitimement douter qu’il en soit à l’initiative seul.

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