Barrage de SIVENS : un témoignage après les agressions de milices pro-barrage, dimanche 1er février sur la ZAD et à GAILLAC

Publié le 3 février 2015, sur le blog des Alternatifs 81

Nous publions ici le témoignage de Patrick ROSSIGNOL, maire d’une commune rurale du Sud-Tarn . Agriculteur

Bonsoir,
Souhaitant participer à la journée sur les zones humides pour assister à des animations « découverte du milieu » et me tenir au courant de l’évolution du projet de barrage de Sivens je me suis rendu au lieu dit Barat. Là, comme d’autres, je me suis vu interdire l’utilisation de la départementale D32 par des partisans du projet de barrage. Je n’étais pas informé de leur présence. Si, après m’être présenté, j’ai pu débattre avec certaines personnes, je me suis fait insulter et menacer par quelques autres. Menaces verbales et menaces physiques. Certains ont photographiés mon fourgon.
Ne cherchant pas la provocation, je suis retourné directement à Gaillac où j’ai retrouvé d’autres opposants au barrage. Peu de temps après (aurai-je été suivi?) des « pro-barrage » circulaient dans les rues de Gaillac armés de barres en fer, manches de pioches. En tant qu’élu (Maire de St Amancet) j’ai essayé de m’interposer alors qu’ils voulaient s’en prendre à des jeunes. J’ai été à nouveau menacé. Les gendarmes sont intervenus sans désarmer ces hommes. Sous prétexte d’une agression sur un pro barrage (fait à démontrer…) les gendarmes ont tenté de pénétrer à l’intérieur d’un appartement privé où se tenait une réunion.
Quand j’ai rejoint mon véhicule, rue des côtes du Tarn à Gaillac, j’ai constaté que le pare-brise et une vitre latérale avaient été détruites à coup de barre. Les impacts sur le pare-brise ne prêtent pas à confusion.

Accompagné par quelques personnes je suis allé déposer une plainte à la gendarmerie de Gaillac. Quelques minutes après ma sortie des bâtiments de la gendarmerie, les mêmes hommes, armés des mêmes ustensiles, sont arrivés devant la Gendarmerie. Malgré mes appels à l’aide dans l’interphone, les gendarmes ne sont sortis que lors de l’agression d’un journaliste stagiaire qui tentait de prendre des photos. Les gendarmes ont séparé les deux groupes et ont laissé partir les agresseurs. Connaitra-t-on leurs identités? Seront-ils inquiétés ou attendra-t-on un nouveau drame?

Une sale journée, très inquiétante si des genres de milices (en treillis, aux brassards oranges) peuvent faire régner la terreur dans une ville comme Gaillac.
J’ai été choqué, il y a quelques mois, par la violence développée, et ceci quelque soit le bord. Des opinions différentes concernant un projet de barrage ne justifient aucune violence. Je continuerai à lutter dans ce sens quelque soient les menaces.
Bien cordialement,
Patrick Rossignol

 Article paru dans médiapart

Le maire écolo de Saint-Amancet voulait se rendre sur le site de Sivens. Impossible : des pro-barrage bloquent la route, l’insultent et le menacent. Nouvelle altercation un peu plus tard. Cette fois, ils sont armés de barres de fer.

Dimanche 1er février au matin, j’étais sur la route en direction de la forêt de Sivens, pour assister aux animations prévues dans le cadre de la Journée mondiale des Zones Humides. En arrivant sur le lieu-dit de Barat, aux alentours de 10h15, j’ai découvert que la route était bloquée par une trentaine d’individus. Ils se sont présentés comme des agriculteurs et chasseurs pro-barrage, originaires de la région.

Je suis agriculteur et maire de la petite commune de Saint-Amancet. Je n’étais a priori pas opposé au barrage, mais j’ai été choqué par la mise en place de la violence qui a conduit à la mort de Rémi Fraisse. Ceci m’a poussé à explorer le sujet plus en détails. C’est là que j’ai réalisé le manque de sérieux du projet et depuis, je continue à suivre la question de près.

Insultes et menaces

J’ai entamé la conversation avec certains d’entre eux, mais la discussion a vite tourné court car d’autres ont commencé à m’insulter à coups de « Dégage de là ! » et autres phrases du genre :

« Vous êtes un élu ? J’espère que vos électeurs vont vous cracher à la gueule ! »

Ils ont ensuite menacé de me « foutre dans le ruisseau » et de « retourner [mon] véhicule » à l’aide de leurs tracteurs. Vers 11h30, nous avons décidé, avec d’autres conducteurs bloqués, de faire demi-tour. Au moment de partir, j’ai surpris quelques-uns des « pro-barrage » en train de prendre des photos de ma voiture.

Des pro-barrage armés de barres de fers et de pioches

Arrivés à Gaillac, avec quelques-unes des personnes n’ayant pas pu accéder au site, nous nous sommes réunis dans un appartement afin de décider de ce que nous allions faire. C’est là qu’on nous a prévenus qu’une bande de pro-barrage se dirigeaient vers nous, barres de fer et pioches à la main. Je pense qu’ils nous avaient suivis. Ils portaient des treillis, des brassards orange et des sweat-shirts noirs à cagoule ornés du logo :

« Brigade anti-Pelluts – Soutien aux gendarmes de Sivens »

Avec quelques-uns, on a décidé de sortir à leur rencontre, histoire de calmer le jeu. Je pensais qu’en tant que maire et agriculteur, j’arriverais à leur faire entendre raison, mais ça n’a pas vraiment marché et on s’est fait accueillir par une volée d’insultes et de menaces.

Les gendarmes sont arrivés peu après : ils étaient en fait à la recherche d’un anti-barrage, qui aurait, selon eux, agressé un membre de la bande. Lorsque je leur ai expliqué la véritable situation, ils m’ont rétorqué que le témoignage de la personne qui avait été agressée était plus crédible que le nôtre. Ils sont alors entrés de force dans l’appartement dont je venais de sortir, en me bousculant et en ne prêtant que très peu d’attention à la bande qui nous agressait et à leurs armes.

Pare-brise cassé

Un peu plus tard, alors que j’allais reprendre ma voiture, j’ai découvert que mon pare-brise et ma vitre latérale avaient été cassés à coups de barre de fer. C’est assez clair, au vu des impacts. Une autre personne de notre groupe s’était déjà fait crever les 4 pneus dans la matinée. Nous nous sommes alors rendus à la gendarmerie pour porter plainte : les gendarmes ont accepté la plainte pour vandalisme mais rejeté tout ce qui concernait les menaces et les insultes. Nous sommes donc sortis.

C’est alors que 5 personnes, faisant partie du même groupe qui nous avait déjà agressés deux fois, sont arrivées devant la gendarmerie. J’ai appelé à l’aide par l’interphone, mais les gendarmes m’ont répondu qu’ils pouvaient voir la scène de la fenêtre et que le groupe n’était pas menaçant. Ce n’est que lorsqu’un jeune journaliste présent sur place s’est fait fracasser son appareil photo que les gendarmes sont ressortis. Plutôt que d’immobiliser l’agresseur, ils ont préféré demander à la victime de présenter sa carte de presse. Finalement, ils ont bien ceinturé un type armé d’une barre de fer, mais l’ont relâché quelques minutes plus tard sans même relever son identité.

La France ne peut accepter les milices

J’ai été très choqué par toute cette histoire. Bloquer la route, c’était de bonne guerre. Mais il n’est absolument pas normal que les forces de l’ordre aient laissé se promener dans Gaillac de véritables miliciens armés, en plein dimanche après-midi. D’ailleurs, je désapprouve autant la violence de « casseurs-radicaux » que celle des « miliciens-pro-barrage ». Les scènes que j’ai vues dimanche m’ont rappelé des épisodes conduits par le parti Aube Dorée auxquels j’ai pu assister en Grèce. Elles sont inacceptables dans un pays comme la France. Et je continuerai à lutter contre cette violence quelles que soient les menaces.

Propos recueillis par Camille Diao

Face au RN, comment reconstruire une société solidaire ?

Proposition du collectif “Changer de Cap”
Face au recul alarmant de la démocratie et à la montée de l’extrême droite en France et dans de nombreux pays, nous nous interrogeons sur ce que nous pouvons faire. Il est clair que le recul de l’éducation populaire et le manque de sensibilisation des citoyens aux enjeux de société constituent des composantes de la montée des idées d’extrême droite.
Aussi, la collectif Changer de cap a décidé d’organiser des soirées-débats mensuelles sur des thèmes de fond ou d’actualité et de réfléchir aux actions possibles localement en matière d’éducation populaire et citoyenne
La première de ces soirées aura lieu :
mardi 15 octobre, de 18 heures à 20 heures, en visioconférence
autour de la question
Face au RN, comment reconstruire une société solidaire ?
Pour y participer, il suffit de vous inscrire en cliquant sur le bouton ci-dessous. Nous vous enverrons le lien de connexion par retour de mail
S’inscire au webinaire
Introduction au débat
Le Rassemblement national est aujourd’hui au centre du jeu politique. Certes, le succès du Front républicain a permis d’éviter son arrivée au pouvoir. Nous avons obtenu un sursis. Mais en l’absence de mesures fortes, tout indique, si rien ne change, que la RN peut encore progresser. Que faire face à un parti maintenant implanté dans toutes les catégories de population et dans la majeure partie des territoires ? Et comment reconstruire une société solidaire ? Nous n’avons pas la clé, mais nous pouvons tracer des pistes.

Pour reconstruire, il faut d’abord savoir pourquoi les classes populaires, mais aussi les classes moyennes, et de nombreux territoires, sont aujourd’hui largement acquis au RN. Il n’y a pas un électorat du RN, mais des électorats très différents, avec des causes multiples découlant de la soumission de tous les partis de gouvernement, de droite comme de gauche depuis 40 ans aux impératifs de la mondialisation et d’un néolibéralisme rigide et dogmatique : inégalités sociales, économiques et géographiques, politique délibérée de disparition des services publics… Ajoutons la montée en puissance des réseaux sociaux réactionnaires, la question identitaire et le désir de rester entre soi face à une injonction d’être innovants et entreprenants.À cela se superpose l’instrumentalisation cynique de la peur du  ”brun”  par la classe dirigeante. Les présidents successifs, de Mitterrand à Macron en passant par Sarkozy, ont été élus en faisant campagne contre la “formation paria ”, après l’avoir renforcée pour en faire leur meilleur ennemi.

À court terme, la poursuite du combat politique est nécessaire pour limiter l’ampleur des dégâts, si ce n’est gagner. L’unité d’action s’est maintenue malgré les tensions et les manœuvres. Il est vital qu’elle tienne encore, dans le respect des composantes. Cela ne sera pas suffisant pour traiter la question au fond. La montée du RN est pour partie une réponse dévoyée à des questions justes, que nous devons examiner lucidement. Par exemple, il est nécessaire de reconnaître un besoin d’identité et de stabilité, légitime, mais dans l’ouverture et l’échange, dans la fraternité et non en cultivant la haine de l’autre.

Il faudra du temps, beaucoup de temps pour retrouver nos raisons d’agir, restaurer la confiance de chacun dans la participation politique et plus profondément dans l’action collective. De façon dévoyée, le RN a pris la place laissée vide par des idéaux de référence (christianisme, marxisme, laïcisme) et par le recul des syndicats et de l’éducation populaire, alors que les besoins de solidarité et de fraternité restent forts.Ce ne sont pas les discours politiques qui convaincront, mais la présence au quotidien, la réponse aux problèmes des gens, la multiplication des solidarités de proximité. 

Halte à la récupération raciste par Patria Albiges ! (interpellation du préfet du Tarn)

Samedi 12 octobre, le groupe identitaire d’extrême droite Patria Albigés organise à Albi un rassemblement “pour Kylian et Philippine“, jeunes personnes assassinées, pour le 1er près de Bayeux dans la Calvados, le dimanche 29 septembre, pour la seconde à Paris à la mi-septembre. A nouveau, Patria Albigés instrumentalise des drames et détourne le deuil qui devrait s’imposer pour servir ses intérêts politiques et diffuser ses idées racistes et xénophobes.


Nos organisations expriment toutes leurs condoléances aux familles de Kylian et de Philippine, à leurs proches, à toutes les personnes affectées par ces morts terribles. Elles dénoncent la récupération honteuse qu’en fait Patria Albigés.


Ce groupe d’extrême droite qui sévit dans le Tarn depuis quelques années déjà s’illustre par les idées et les pratiques qu’il propage, dangereuses pour notre société et contraires à la loi. Des membres de Patria Albigés ont à plusieurs reprises essuyé des condamnations en justice : l’un d’entre eux a écopé de 8 mois de prison avec sursis suite à l’agression de deux étudiants syndicalistes ; trois autres ont été condamnés en décembre 2023 à 3 mois de prison avec sursis pour incitation à la haine. Ils avaient pratiqué un affichage raciste dans des parcs à Albi après le drame d’Annecy en juin 2023 et très récemment à ALBI, deux militants albigeois d’extrême droite ont étés condamnés à 4 mois de prison avec sursis.
Patria Albigés multiplie les actes racistes, incitant à la haine, à la violence et à la discrimination.

En avril 2024, un membre de ce groupe identitaire était interpellé pour des inscriptions racistes sur la chaussée à l’occasion du Marathon d’Albi. Il avait été pris en flagrant délit alors qu’il tagait : “Violeurs, étrangers dehors” . Lors de la fête de la Musique, des membres de Patria Albigés avaient scandé, en pleine rue et à visage découvert, des chants racistes en allemand. Quelques semaines plus tard, ce groupe d’extrême droite instrumentalisait le drame de Southport en Angleterre pour mener une campagne d’affichage appelant à la « remigration ».
Des plaintes ont été déposées suite à ces faits manifestement xénophobes et accomplis sans complexe ni retenue. Elles sont en cours de traitement.


Il appartient à la Préfecture du Tarn et au nouveau Préfet, M. Laurent Buchaillat, de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour empêcher le déversement de ces propos et actes racistes et pour faire respecter la loi. Le Préfet du Tarn ne saurait cautionner les pratiques de Patria Albigés. La tenue d’un rassemblement organisé par un groupe qui a subi plusieurs condamnations et qui est poursuivi en justice représente un risque pour notre société et pourrait mettre des personnes en danger.

À Albi, mercredi 09 octobre 2024
Signataires : UD CGT Tarn – FSU 81 – Union syndicale SOLIDAIRES Tarn – LDH section duTarn – Collectif pour Albi – Libre Pensée 81 – NPA Tarn Sud et NPA Tarn Nord – PEPS 81 – Alternatives & autogestion 81 – Confluences 81 –EELV les écologistes 81 – RESF 81 – MRAP comité de Castres et d’Albi

CONCERT INDARA à DOURGNE (81)

https://mail.google.com/mail/u/0?ui=2&ik=3b34eaa2f4&attid=0.1&permmsgid=msg-f:1812450227664477598&th=19271de119045d9e&view=att&disp=safe

Le groupe Basque INDARA se produira en concert le

dimanche 13 Octobre à 17 h dans l’église Saint Pierre de DOURGNE
Ce concert est organisé par l’association CDKL5 Alliance Francophone qui est née de la volonté de familles françaises, luxembourgeoises et belges avec pour objectifs :
 Fédérer les familles francophones touchées par la maladie
CDKL5, (maladie génétique avec crises d’épilepsies
précoce/spasmes, retard du développement…) afin d’informer,
d’échanger, de partager et de rompre le sentiment d’isolement.
 Subventionner, aider la recherche et y participer.
 Sensibiliser l’opinion publique sur cette maladie afin de garantir
une meilleure prise en charge des patients tant sur l’aspect
administratif, médical que social et permettre un diagnostic
plus rapide.

L’association CDKL5 vous attend et vous remercie d’avance de
venir nombreux pour cette manifestation de soutien qui est proposée
au tarif de 15€, billetterie sur place.
Contact au 06 33 23 86 86.

“Les Doléances”, Ciné-Débat à Albi

Le Collectif pour Albi vous invite à venir assister au Ciné-Débat  du documentaire “Les Doléances”  organisé en partenariat avec le Cinéma de la Scène Nationale d’Albi. Il se déroulera ce Vendredi 11 Octobre à 18H15 à la Salle Arcé. 

Ce documentaire revient sur les “cahiers de doléances” lancés par le Président Macron suite à l’épisode des Gillets Jaunes, et sur ce qu’ils sont devenus plusieurs années après. Il s’inscrit totalement dans la démarche du collectif visant à réinventer la façon de faire de la politique, en partant des problématiques des citoyens, et en les incitant à s’exprimer et à s’impliquer dans la gestion des affaires de leur cité (ville ou agglomération).

Pour l’occasion, Hélène Desplanques (réalisatrice) et Fabrice Dalongeville, maire du village d’Auger-Saint-Vincent (Oise) (“héros” du documentaire) seront présent·es !

Suite à la projection, un débat se déroulera en leur compagnie à la Brasserie du Parc, juste en face du Cinéma.

Vous êtres toutes et tous les bienvenues. Parlez en autour de vous !

Collectivement,
L’association du Collectif pour Albi
Le collectif de citoyens, des écologistes et de la gauche rassemblée d’Albi

ATOSCA et la préfecture de Haute-Garonne main dans la main pour du grand n’importe quoi. (communiqué de la ZAD A69)

Ce Lundi 7 octobre, après 22 jours d’une incroyable résistance aux  chantiers de l’A69 et à son monde de merde, la ZAD doit faire face à  l’abject, la bêtise et la violence des gendarmes et des ouvriers d’ATOSCA.

Dès 8h00, les gendarmes ont interpellé et placé en garde à vue la  quinzaine de personnes qui soutenaient les écureuilles. Rien ne  justifiait cela alors que le petit campement était sur un terrain privé avec le soutien du propriétaire et qu’aucune notification d’aucune sorte  n’avait été faite. Une répression basée sur le Code de procédure du  doigt mouillé au service du BTP.

Dans la foulée, les engins de NGE se sont mis en marche pour continuer d’enterrer les deux noyers et leurs 5 écureuil.le.s.

Sous l’oeil des gendarmes les engins de 50 tonnes sont allés jusqu’à  pousser des écureuil.le.s directement avec leurs bennes ! On a même vu un  ouvrier de NGE se jeter sur une écureuil.le pour tenter de l’attraper et chuter dans un même mouvement !

Ces scènes complètement ahurissantes traduisent l’absurde d’un monde en déroute qui s’agite bêtement pour un projet inutile avec l’entêtement  malsain que provoque le pognon. Tout ce monde est à vomir et leurs actions sont aussi ridicules que leurs utopies financières, libérales et oppressives.

À l’heure de l’envoi de ce communiqué, une écureuil.le a été interpellée  et placée en garde à vue pendant que les plateformes et les couchages  ont été détruites par des ouvriers qui s’improvisent grimpeurs. Une  autre est descendu avec un simple contrôle d’identité.

Ce monde va mal mais nous lui feront toujours face !

“Sivens 10 ans : on n’oublie pas”, samedi 26 octobre à 19h00

Vous êtes invité.e à participer à la soirée “Sivens 10 ans : on n’oublie pas”

 Si vous souhaitez participer à cette soirée, il faut vous inscrire sur la billetterie Hello assos en cliquant ici.

2 choix prix coûtant (ou plus) ou prix libre. N’oubliez pas de cocher les options, notamment si vous vous proposez comme bénévole.

La soirée « Sivens 10 ans : on n’oublie pas » a pour vocation d’être une soirée de solidarité avec les luttes environnementales et sociales actuelles. Les bénéfices de la soirée serviront à soutenir ces luttes.

Elle se tient à Colo&Co (Saint Jérôme sur la commune de Castelnau de Montmiral – coordonnées GPS : 43.939, 1.833)

Attention :  le lieu ne permettant pas d’accueillir plus de 200 personnes, vous serez inscrit.e par ordre de réservation.

Programme de la soirée :

19h00 : accueil

19h30 à 21h00 : repas avec animation musicale par Nino Korta (DJ à Puycelsi)

21h30 à 23h00 : Karma Sista en concert (réalisatrice du film « la résistance respire »)

23h15 à 2h00 : Karaoké avec Lucas Lemauff (vous pourrez venir chanter seul.e ou en groupe ou dire des poèmes)

D’autres initiatives complémentaires …..

Peut=être avez-vous reçu ce mail par un autre canal. Dans ce cas, désolé du doublon.

CordialementChristian

Le “Banquet des Spéculateurs” à SALVAZA (Carcassonne)

Les personnes qui souhaitent filer un coup de main pour l’installation du Banquet des spéculateurs peuvent nous rejoindre à 14h sur le parking en face du portail des jacobins, devant la caserne. 

Celles et ceux qui peuvent aider à partir de 17h30 (service, buvette, rangement à 21h etc ….) peuvent se signaler au stand Laisse béton sur le Pont neuf.

Israël : quand l’impunité donne des habitudes exécrables. . .

Lorsque la journaliste palestino-américaine a été tuée délibérément par l’armée israélienne en 2022, il n’y eut aucune sanction prise par l’oncle Sam. Résultat, cette armée se permet aujourd’hui de tuer à volonté  des journalistes à Gaza : 159 ont connu ce sort en un an(1).

De même, après le meurtre de neuf civils par la marine israélienne le 31 mai 2010 lors de son attaque d’un navire turc transportant de l’aide humanitaire en direction de Gaza, il n’y eut aucune sanction internationale prise contre Israël. Et aujourd’hui l’armée israélienne vise les « humanitaires » à Gaza : 163 tués rien que durant le dernier trimestre de 2023(2) ! L’ONG étasunienne Human Rights Watch affirme : « L’utilisation par le gouvernement israélien de la famine comme arme de guerre se révèle meurtrière pour les enfants de Gaza »(3).

En Cisjordanie, ce n’est que les intifada palestiniennes qui ont peut-être ralenti la colonisation juive ; les Occidentaux n’ont pris aucune sanction contre les installations de colons, pourtant illégales envers le droit international. Et bien qu’il n’y ait eu de « 7 octobre » en Cisjordanie, en 2024 l’armée et les colons israéliens ont tué 640 Palestiniens(4), et ceux-ci ont vu 40 km2 supplémentaires de leurs terres confisquées(5), sur les 400 km2 de terres arables que compte la Cisjordanie(6).

Jamais on n’a obligé Israël à contribuer à la reconstruction  des territoires voisins qu’elle avait détruit par ses attaques militaires, notamment au Liban en 1982 et en 2006 ! Et aujourd’hui elle peut encore bombarder ce pays en toute impunité !

Combien de fois l’armée israélienne a riposté par des bombardements de façon démesurée à l’envoi de quelques missiles à partir de Gaza, envoi justifié par le blocus de ce territoire imposé par Israël ! L’absence de sanctions de la communauté internationale a ouvert la voie à Israël pour procéder à un massacre de Gazaouis sans commune mesure avec la tuerie du 7 octobre : 1 110 Israéliens tués(7) contre déjà 41 000 Gazaouis(8).

Mise en cause par la Cour Internationale de justice de La Hayes, par la Cour pénale internationale, par l’Assemblée générale de l’ONU à une très forte majorité (124 voix contre 10), Israël se fout du monde et n’écoute qu’elle-même. Elle peut se le permettre car l’aide militaire étasunienne continue de couler à flot vers elle. En effet, bien que Biden ait appelé Israël à un cessez-le-feu au Liban, Washington vient d’accorder une nouvelle fois une très importante aide militaire à cet État : 8,7 milliards de dollars(9), soit un cinquième du budget de la Défense française pour une population israélienne sept fois inférieure à celle de la France.

Jean-François Le Dizès

Sources chiffrées

(1) https://www.aa.com.tr/fr/monde/gaza-le-nombre-de-journalistes-tu%C3%A9s-s%C3%A9l%C3%A8ve-%C3%A0-159-depuis-le-7-octobre/3274518

(2) https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/lonu-denonce-un-record-inadmissible-de-violences-contre-les-humanitaires-2114095

(3) https://www.hrw.org/fr/news/2024/04/09/gaza-la-famine-imposee-par-israel-est-mortelle-pour-des-enfants

(4)https://www.lemonde.fr/international/article/2024/08/28/dix-palestiniens-tues-dans-le-nord-de-la-cisjordanie-occupee-l-armee-israelienne-dit-mener-une-operation-de-contre-terrorisme_6297450_3210.html#:~:text=Depuis%20le%20d%C3%A9but%20de%20la,attaques%20palestiniennes%20ou%20lors%20d

(5) https://www.aa.com.tr/fr/monde/isra%C3%ABl-approuve-la-plus-grande-confiscation-de-terres-en-cisjordanie-depuis-30-ans/3265413

(6)https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/AG.LND.ARBL.HA?locations=PS

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attaque_du_Hamas_contre_Isra%C3%ABl_d%27octobre_2023

(8)https://fr.statista.com/statistiques/1423795/guerre-israel-territoires-palestiniens-nombre-morts-et-blesses/

(9) https://www.dna.fr/defense-guerre-conflit/2024/09/26/israel-va-recevoir-une-aide-de-pres-de-9-milliards-de-dollars-des-etats-unis