ATOSCA et la préfecture de Haute-Garonne main dans la main pour du grand n’importe quoi. (communiqué de la ZAD A69)

Ce Lundi 7 octobre, après 22 jours d’une incroyable résistance aux  chantiers de l’A69 et à son monde de merde, la ZAD doit faire face à  l’abject, la bêtise et la violence des gendarmes et des ouvriers d’ATOSCA.

Dès 8h00, les gendarmes ont interpellé et placé en garde à vue la  quinzaine de personnes qui soutenaient les écureuilles. Rien ne  justifiait cela alors que le petit campement était sur un terrain privé avec le soutien du propriétaire et qu’aucune notification d’aucune sorte  n’avait été faite. Une répression basée sur le Code de procédure du  doigt mouillé au service du BTP.

Dans la foulée, les engins de NGE se sont mis en marche pour continuer d’enterrer les deux noyers et leurs 5 écureuil.le.s.

Sous l’oeil des gendarmes les engins de 50 tonnes sont allés jusqu’à  pousser des écureuil.le.s directement avec leurs bennes ! On a même vu un  ouvrier de NGE se jeter sur une écureuil.le pour tenter de l’attraper et chuter dans un même mouvement !

Ces scènes complètement ahurissantes traduisent l’absurde d’un monde en déroute qui s’agite bêtement pour un projet inutile avec l’entêtement  malsain que provoque le pognon. Tout ce monde est à vomir et leurs actions sont aussi ridicules que leurs utopies financières, libérales et oppressives.

À l’heure de l’envoi de ce communiqué, une écureuil.le a été interpellée  et placée en garde à vue pendant que les plateformes et les couchages  ont été détruites par des ouvriers qui s’improvisent grimpeurs. Une  autre est descendu avec un simple contrôle d’identité.

Ce monde va mal mais nous lui feront toujours face !