Confluences 81 invite des adhérentEs/abonnéEs à son A.G. annuelle

Assemblée Générale annuelle de «Confluences 81»

Ceci tient lieu de convocation officielle pour nos adhérentEs.

Date : 27 mars 2017

Lieu : Maison des Associations et Syndicats de Castres, Place du 1er mai – salle 204

Heure : 20 h -22h30

Ordre du jour : Activités et Bilan moral 2016 – Finances : Bilan financier 2016, quitus à la trésorière, budget prévisionnel 2017, fixation du tarif de l’abonnement/adhésion – Perspectives pour 2017 – Election du nouveau Comité d’animation – Questions diverses.

Candidatures au comité d’animation et Procurations à renvoyer à C. Rossignol,

9 Chemin du Ritou 81100 Castres ou à contact@confluences81.fr)

Participer à la vie du Confluences 81 est une belle expérience. Viens rejoindre l’équipe de rédaction pour apporter ta contribution à ce bimestriel.

Confluences 81 n° 125 : rubrique “femmes”

Catherine Duchemin Girardon (1630-1698)

Catherine Duchemin est née à Paris. Son père est maître sculpteur. La fréquentation de l’atelier de son père lui donne le goût du dessin, de la peinture. Elle peint des fleurs, des natures mortes, car une femme peignant des corps, nus de surcroît, était alors très mal perçu en ce temps-là. En 1657, elle épouse un de ses voisins habitant la même rue, le jeune sculpteur François Girardon.

En avril 1663, après l’examen et la réception de ses œuvres par le jury, elle devient la 1ère femme à entrer à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture*. Une fois roi, Louis XIV décide d’offrir leur chance à « (…) tous ceux qui excellent dans les arts de Peinture et de Sculpture (…) sans égard à la différence du sexe (…) ».

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Confluences 81 n° 124 : rubrique “femmes”

Anna Maria Van Schurman (1607-1678)

Née à Cologne dans le Saint Empire romain Germanique, au sein d’une famille d’origine calviniste, elle bénéficie très tôt d’un enseignement littéraire et artistique de la part de ses parents, ce qui lui permet de savoir lire l’allemand dès l’âge de 4 ans. Elle développa des talents en dessin, peinture, sculpture, gravure, poterie, poésie. Mais aussi, elle chantait et jouait du clavecin et du luth (à tel point que la poétesse et graveuse néerlandaise Anna Visscher l’encense dans un poème en 1620).

En 1632, elle entre en contact épistolier avec le théologien français André Rivet* notamment pour débattre de la question de savoir s’il était adapté à une femme chrétienne d’étudier les sciences, la Bible, la théologie, la littérature, les Arts…

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Confluences 81 n° 125 : édito

Quand je serai présidente

Quand je serai présidente, je ferai de la condition humaine l’essentiel de mes préoccupations, de la nature, de l’environnement et de tout ce qui y vit l’objet de ma considération.

Quand je serai présidente, je bannirai l’argent sous toutes ses formes, les banquiers deviendront des Pères Noël, et les banques des lieux de loisirs et de lecture et aussi des logements pour les sans abris.

Quand je serai présidente, je ferai en sorte que les fabricants d’armes se mettent à la construction de cerfs-volants et de bilboquets. Je ferai supprimer du dictionnaire les mots : guerre, conflit, ennemi, armes, détruire.

Quand je serai présidente, il faudra que les médecins soignent avec des fleurs, qu’ils deviennent les promoteurs du bonheur universel et de la joie permanente en les mettant à la portée de la participation de toutes et de tous.

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Confluences 81 n° 124 : édito

DéTrumpez-vous !

Le séisme déclenché par l’élection de Trump ne nous cache-t-il pas l’état dans lequel se trouvent la plupart de nos sociétés. Parmi ces dernières, quelles sont celles qui ne sont pas menacées par une montée des intégrismes, du racisme, de l’ultra libéralisme économique ? Cela se traduit, pour les peuples concernés par un repli dans leur coquille, comme le préconisait Trump dans sa campagne. Le mur entre les Etats-Unis et le Mexique serait-il pire que les camps que nous avons édifiés pour enfermer les réfugiés politiques ou économiques qui franchissent nos frontières ?

« La guerre des places » qui a commencé en France, en préparation de la farce « élection présidentielle » nous renvoie à ce que viennent de vivre les Etats-Uniens.

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Confluences 81 n° 125 : 4ème République

LE FRONT REPUBLICAIN…

Le 1°décembre 1955 E.FAURE président du conseil est mis en minorité ; avec l’accord du président de la république R.COTY l’assemblée nationale est dissoute ; les élections auront lieu un mois plus tard le 2 janvier 1956. Il s’agit de contenir la montée de l’extrême-droite poujadiste extrêmement violente et de trouver une solution pour résoudre “les événements d’ Algérie” ; J.J.SERVAN-SCHREIBER fondateur de “l’Express” proche de P.MENDES-FRANCE propose l’appellation “front républicain” qui regroupe les radicaux , les radicaux- socialistes , des membres de l’UDSR , la SFIO , et les républicains sociaux en un mot toute la gauche modérée. Les élections donnent 27,6% des voix à la gauche non communiste contre 33,1% au centre et à la droite ; mais le PCF avec 25,8% des voix redevient le premier parti de France et il est décidé à soutenir ne serait-ce qu’épisodiquement le gouvernement. L’extrême-droite poujadiste est à 12,9% ! La droite est très divisée si bien que R.COTY confie la formation du gouvernement à la gauche modérée.

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Confluences 81 n° 124 : 4ème République

DE GAULLE ET LA IV° REPUBLIQUE

En janvier 1946 DE GAULLE démissionne : il avait été mis à la tête de l’état par l’ensemble des députés au lendemain de la libération. Mais l’assemblée constituante qui doit mettre sur pied la IVème république s’oriente de plus en plus vers un régime parlementaire dans lequel le président du conseil est responsable devant l’assemblée nationale ; le président de la république, lui, inaugure les chrysanthèmes ! Ce sont donc les partis qui dirigeront indirectement la vie politique avec leurs majorités de rechange, leur compromis (compromissions ?)… De toute évidence DE GAULLE ne voulait pas de ce genre de régime qui lui rappelait trop cette IIIème république honnie de tous ; avant même les deux référendums (avril et octobre 46) qui marquent la naissance réelle de la IVème, DE GAULLE ” a mis les voiles” persuadé qu’on ne saurait se passer de lui ! Mais ce retrait ne signifie nullement un désintérêt pour la “chose publique” : il prononce des discours à droite et à gauche lors de telle ou telle commémoration ; et il tient de nombreuses conférences de presse (c’est ce que feront les grands leaders de “l’opposition” dans les années 70-80). Le 16 juin 1946 il prononce à Bayeux pour célébrer la commémoration de la libération de la ville un discours-programme : “le président de la république élu par un collège de grands électeurs, au-dessus des partis ne peut être renversé par les députés ; il nomme les ministres qui sont responsables devant les deux chambres ; il inspire la ligne politique de son (ses) gouvernement (s)”.

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