Lutte contre les Grands Projets Inutiles

En état de légitime défense, face à la colonisation de nos territoires, les associations de luttes contre les GPII se retrouveront samedi 25 juin à l’appel de l’Union des luttes, dès 14h00 métro Jean Jaurès pour montrer aux représentants de l’État, élus ou non, leur détermination à faire obstacle à leurs projets criminels.

D’une autoroute à un élevage industriel, d’un barrage à une plateforme logistique géante, de l’abattage d’arbres, isolés ou non, à des fermes photovoltaïques, d’une réouverture de mine à des éoliennes industrielles, du réaménagement d’un port à la destruction d’un site protégé, d’un golf avec son complexe immobilier à l’installation d’un méga transformateur et de ses lignes THT, du déploiement de la 5G à son envahissante technologie numérique, de la criminalisation des luttes à l’injustice sociale… longue est la liste des projets, (actions ou travaux) qui s’approprient et détruisent nos territoires et nos vies.
Dans cette période de crise climatique aux effets toujours plus dramatiques, dans cette période où nous avons acquis la certitude que c’est bien l’humain qui par son action économique et industrielle est le seul responsable de ce profond dérèglement de la mécanique météorologique, dans cette période, qui peut donc comprendre l’entêtement criminel de nos ‘élites’ à maintenir ce cap suicidaire?
Et l’avenir s’assombrit. En effet notre jupitérien président en nommant sa première ministre, en lui confiant la responsabilité de la planification écologique nous adresse un augure désastreux. Madame Borne ne déclarait-elle pas, alors qu’elle était ministre de la Transition écologique : nous voyons dans la transition écologique une source majeure d’activité, d’innovation, et d’emplois ainsi qu’un puissant levier de réindustrialisation et de compétitivité pour les entreprises1.
Et, en Occitanie, ce n’est pas l’activité de ‘Carole aux dents longues’ qui nous rassurera. Son implication dans les projets les plus délétères de la région, comme le réaménagement du port de Port-la-Nouvelle ou l’autoroute Castres-Verfeil, ne laisse planer aucun doute sur ses choix politiques, leurs incidences sur l’aggravation du bouleversement climatique et son mépris pour le peuple.
Pour ces gens là, le changement se pense en fin de mandat au moyen d’éléments de langages savamment construits par quelques experts de la manipulation, de médias entièrement acquis à leurs destructrices causes et d’argent, de beaucoup d’argent. Cette masse d’argent n’étant que le renvoi d’ascenseur de grosses entreprises, pas ingrates, pour le petit personnel politique.
De leur coté, les populations rêvent de changement depuis longtemps. Mais comment dans ce monde corseté, réaliser un changement qui soit social, écologique, démocratique?
Peut-être faut-il expliquer à nos élus qu’ils ne sont pas indispensables. D’ailleurs, un peu partout sur nos territoires des gens tous les jours le leurs démontrent. Ensemble, ils se rassemblent pour contrer leurs projets insensés. Ensemble, ils réfléchissent, agissent et montrent, qu’ils sont responsables et capables d’analyser, proposer, s’opposer, produire de l’intelligence. Cette intelligence qui semble faire défaut à nos vaniteuses élites.
Pour s’opposer à tous les représentants de cet État qui a pris fait et cause pour la destruction, la ruine, la misère… Je suis sûr que tous ces groupes se retrouveront le 25 juin à Toulouse pour marcher de Jean Jaurès au Conseil Régional en passant par la Préfecture. Ils en profiteront pour partager leurs expériences, leurs projets, leurs espoirs et, surtout, lancer un NON retentissant aux dures oreilles des prédateurs de la Vie.

Précisions

Rendez-vous à Toulouse, métro Jean Jaurès dès 14H00 pour une marche passant près de la préfecture et se terminant devant le Conseil Régional