“Remettre des ours”. . . Projection à Fontrieu (81)

Projection du court-métrage documentaire “Remettre des ours” du collectif Turbo Silence, suivie d’une discussion avec les membres du collectif.


21h (durée 1h), prix libre, le samedi 7 juin. 
Remettre des ours raconte la longue et sinueuse histoire des réintroductions d’ours dans les Pyrénées françaises, des années 1980 à nos jours. Pastoralisme, institutions étatiques et cultures locales se croisent dans ce documentaire qui essaye, tant bien que mal, de sortir de la division « pro » et « anti », souvent ressassée dans les questions de réintroduction.

Programme du samedi 7 juin :

A partir de 17h, marché gourmand de producteurs et buvette associative 

A partir de 19h, guinguette fermière 

A 21h, projection du court-métrage remettre des ours et discussion

Lieu-Dit la Grange

16 Hameau de Baffignac

81260 Fontrieu 

Tel :06.11.85.34.41

-- Transmis par la Confédération Paysanne 81

Rencontres dans le Tarn : “Arrachons une vie meilleure !”

Aucune description de photo disponible.

Ritchy THIBAULT sera dans le Tarn les 24 et 25 juin pour présenter ses 2 livres

             – “Arrachons une vie meilleure !”                       Massot éditions

             – “Quand les monarques nous font taire !”          Massot éditions

A l’occasion de sa venue, nous organiserons deux réunions publiques sur le thème :

“Ecologie de libération, Communalisme, Municipales 2026”

Le 24 juin à 19 h à Rabastens (Le Banc Sonore )

Le 25  juin ,  19 h à Castres (lieu non déterminé à ce jour)

“L’eau”. Conférence à Lafrançaise (82)

  • Eau bleue, eau verte, stockage dans les sols, les zones humides, les lacs de retenues, les nappes…
  • Consommation par l’agriculture, l’industrie, les particuliers…

Autant de sujets qui font l’objet de conflits sur ce bien commun qu’est l’eau. Jean-François Berthoumieu de l’Association Climatologique de la Moyenne Garonne (https://www.acmg.asso.fr/) expliquera comment gérer l’eau pour une bonne entente entre agriculteurs, défenseurs de la nature et l’ensemble de la population.

Ensuite, Christian Bonneville et Sabine Martin présenteront une proposition concrète de gestion locale sur le bassin du Tescou.

Venez nombreux vous informer le vendredi 16 mai à 18 h 30 à la salle de la médiathèque à Lafrançaise.

“Au boulot !”, ciné-débat à Albi

Le Collectif pour Albi vous invite à participer à son prochain Ciné-Débat.
Jeudi 03/04/25  à 20h00

Thème : “le Travail”.
Rendez-vous donc au Cinéma de la Scène Nationale d’Albi à l’occasion de la projection du film “Au boulot”

Après la séance, ce sera l’occasion d’échanger sur la situation du “Travail” en France en présence d’invités, puis de recentrer sur le cas de l’albigeois avec notamment la présence d’une représentante syndicale locale.

Ici la bande annonce du film

A69 : MILLE ET UNE MANIÈRES DE FAÇONNER NOS TERRITOIRES ! 25, 26 et 27 avril, Château de Scopont

LES DÉROUTANTES

MILLE ET UNE MANIÈRES DE FAÇONNER NOS TERRITOIRES !

Réservation ici > https://urls.fr/a7J0Px

L’annulation de l’A69 ouvre la voie des possibles,

ici comme ailleurs !

Au programme les samedi 26 et dimanche 27 Avril prochain,

place à la réhabilitation, aux modèles adaptés à chaque territoire, cap sur la démocratie locale… 

9 TABLES RONDES pour penser nos manières d’habiter, de vivre, de nous déplacer…

sur nos territoires.

Depuis nos luttes, nous dissèquerons les infrastructures voraces

et la société qu’elles produisent, pour y opposer un monde désirable et renforcer nos liens.

Il sera aussi question du rail, de fabrication des routes

et nous prendrons le temps de questionner le système juridique.

Plus de détails très bientôt, avec la programmation artistique

qui démarrera dès le vendredi 25 au soir, des ateliers et animations

tout du long du weekend… Ça fourmille de propositions ! 

La lutte contre l’A69, accompagnée de nombreuses autres luttes,

ouvre des pistes de réflexions et surtout d’actions.

IL EST TEMPS DE REPRENDRE POSSESSION DE NOS TERRITOIRES ! 

ALORS VOUS FAITES QUOI EN AVRIL ?

NOUS, ON DÉROUTE !

Pensez à réserver sur HelloAsso (jauge limitée).

Hâte de nous retrouver,

Merci de partager l’invitation, à bientôt !

La Déroute des Routes

La Voie Est Libre

Collectifs Sans Bitume

Château de Scopont

Tout le détail de la programmation

sur FaceBook-Insta-Bluesky-Mastodon-LinkedIn-Site web

Agressions et intimidations de l’extrême-droite à l’INU Champollion à Albi.

Communiqué signé par 12 organisations de l’université Champollion, concernant les violences de ce mardi.

Albi, le 21 mars 2025


Mardi 18 mars, peu avant midi, alors que les étudiant·e·s de l’INUC étaient
appelé·e·s à élire leurs représentant·e·s dans les instances de l’université, des
membres de la Cocarde Étudiante ont pris à partie des militant·e·s. Suite à des
insultes racistes proférées par des membres de la Cocarde, une altercation a
éclaté ; des militants syndicaux ont été roués de coups.
Vers 15h, une douzaine d’individus, certains encagoulés et munis d’armes par
destination, dont des membres du groupuscule Patria Albiges, se sont postés à
l’entrée du campus. Toute l’après-midi, ils ont provoqué et menacé des
étudiant·e·s du Collectif inclusif et solidaire et des membres du personnel de
l’INUC.
Nous tenons à remercier la direction de l’INUC pour sa réactivité.
Ce n’est pas la première fois que l’extrême-droite albigeoise s’attaque aux
étudiant·e·s. Déjà en 2023, à l’invitation de l’UNI, des membres de Patria Albiges
avaient pénétré, cagoulés, sur le campus pour intimider des étudiant·e·s à
coups de saluts nazis. La même année, ils avaient agressé deux étudiants en
plein centre-ville.
Cela suffit ! L’extrême-droite ne doit plus menacer la sécurité des étudiant·e·s.
Nous exigeons que l’État, la police et la justice prennent leurs responsabilités et
mettent un terme aux agissements de ces groupuscules. Nous exigeons la
dissolution de Patria Albiges et de la Cocarde Étudiante. Les auteurs de ces
agressions doivent être poursuivis et jugés.

Signataires :
Union des étudiant·e·s communistes d’Albi (UEC) • Syndicat étudiant et lycéen-CGT 81 (SEL-CGT 81) • Association générale étudiante de Midi-Pyrénées (AGEMP) • Fédération des associations représentatives des étudiants en sciences sociales (ARES) • CGT FERC Sup Toulouse-Occitanie • Au Pied de la Lettre • L’Assaut des Socios • Hit’Story • Psy’Cause • Bureau de l’association TECCA • Nous Toutes 81 • Jeunes insoumis INU Champollion

A69 et État de droit


Lettre ouverte à M. le député TERLIER et aux autres élu.e.s qui se croient au-dessus des lois


Dans le dossier de l’autoroute « Pierre Fabre », la décision du Tribunal administratif de Toulouse présente un caractère historique à un double titre. D’abord, parce que le Tribunal a montré son indépendance, malgré les pressions constantes des porteurs de ce projet pompidolien, et son impartialité, en appliquant tout simplement la loi. Ensuite, en tenant en échec, la pratique du fait accompli qui consiste à réaliser des travaux alors que l’on sait, depuis le début que les autorisations administratives sont atteintes d’un vice irrémédiable. Atosca et ses tenanciers ont joué avec le feu. Ce
n’est pas la faute du tribunal s’ils se sont brûlés.

Mais, les auteurs de ces lignes – qu’ils soient ou non impliqués dans la lutte contre ce projet – sont sidérés de lire les propos de certains élus contre une décision de justice.
Attaque ad hominem (ou plutôt ad feminem parce que la rapporteuse publique est une (jeune) femme, elle serait incapable de traiter le dossier), remise en cause de l’Etat de droit et affirmations que les élus seraient les seuls détenteurs de l’intérêt public, en oubliant au passage que de trop nombreux élus entretiennent des liens directs ou indirects avec les intérêts privés qui profiteront de ce projet qui ne sera
viable qu’en raison d’un apport déraisonnable d’argent public.
Cerise sur le gâteau, certains parlementaires, et en premier lieu M. Terlier, député du Tarn, menacent de faire adopter une “loi de validation” pour briser la jurisprudence du Tribunal administratif.

Alors permettez-nous de rappeler quelques évidences que nous empruntons à quatre hauts-magistrats qui ont lancé une alerte dans les colonnes du Monde (7 mars 2025).
Si l’État de droit est une contrainte qui s’impose à tous, c’est pour assurer le maintien de la paix civile.
Comme le rappelle Rémy Heitz, procureur général près de la Cour de cassation, au-delà du contrat social, c’est un “contrat moral” car “l’État de droit, c’est le bouclier de nos libertés”. S’il suffit pour un groupe privé de faire passer une loi de complaisance, nous serions face à une pratique de simonie et une dérive ploutocratique inquiétante.
De son côté, Didier-Roland Tabuteau, vice-président du Conseil d’État, nous rappelle que “le premier acteur de l’Etat de droit, c’est l’administration”. Et c’est le reproche que l’on peut faire à l’ “administration” préfectorale dans le dossier A69 : ne pas avoir tenu compte des signaux d’alertes lancés par différentes autorités, agences environnementales ou commissions indépendantes.
Avec Christophe Chantepy, président de la section du contentieux du Conseil d’Etat, il faut marteler que “l’Etat de droit aujourd’hui, ce n’est pas seulement le respect de règles formelles, c’est aussi le respect des droits fondamentaux substantiels qui peuvent être opposés à la volonté de la majorité”.

A supposer que M. Terlier et consorts expriment la volonté de la majorité, cela ne les affranchit pas du respect des règles légales qu’ils ont eux-mêmes adoptés au Parlement et surtout de la Constitution qui garantit l’Etat de droit. Quant aux règles supranationales, il convient de rappeler que la Convention européenne de
sauvegarde des droits de l’Homme (CEDH) consacre la notion de “prééminence du droit”. Dans les sociétés démocratiques et protectrices des droits et libertés fondamentales d’Europe, ce concept assure la sécurité juridique et protège contre l’arbitraire des détenteurs du pouvoir qu’il soit politique ou économique.
Quant aux critiques véhémentes contre le carcan réglementaire qui empêcherait tout projet, nous nous reconnaissons dans l’affirmation du vice-président du Conseil d’Etat lorsqu’il constate “qu’il y a des acteurs qui ont un intérêt à ce que certaines normes ne s’appliquent pas pour des raisons économiques, politiques,philosophiques”. De même, M. Chantepy a décrypté vos manœuvres lorsqu’il constate que “Il y a des agendas politiques ou économiques qui conduisent, pour de diverses raisons, à avancer l’idée que l’État de droit empêcherait d’agir”. C’est oublier un peu vite que les règles qui s’imposent à tous sont issues de lois ou de traités qui résultent d’une décision du souverain, c’est-à-dire le peuple (article 3 de la Constitution), et non à quelques financiers planqués dans des paradis fiscaux ou des industriels qui se comportent comme des “maitre de forges” .
Pour conclure, laissons la parole au Premier président de la Cour de cassation, Christophe Soulard qui souligne cette évidence : ” Lorsqu’on met en cause la légitimité du juge, on fragilise l’ensemble du système : à partir du moment où on peut commencer à s’en prendre à l’une des institutions de l’État de droit, pourquoi les critiques s’arrêteraient là ? Il y a un effet domino dans la mise en cause des différents piliers de la démocratie”.
Et ne venez pas nous dire que votre légitimité serait plus forte car vous avez été élus. Là encore, le président Soulard vous donne tort en affirmant que “le juge à appuyer sa légitimité sur la qualité des débats qui conduisent aux décisions prononcées et sur la prudence qui marque ces dernières. Le processus juridictionnel, c’est le contraire des réseaux sociaux : on n’est jamais dans la surenchère, on est toujours dans la vérification des faits, on est dans le débat des arguments rationnels. C’est en cela que les juridictions sont, profondément, des lieux d’apaisement social”.

Alors, Messieurs et Mesdames les parlementaires, laissez la justice travailler dans le cadre d’un débat contradictoire et rationnel. Foin d’émotions et de déclarations éruptives. Vous devriez respecter les juges comme vous devriez respecter les citoyens qui sont vos électeurs.

Et comme cela, tous ensemble, nous défendrons et l’Etat de droit et la démocratie, quoi qu’il en coûte aux investisseurs de l’A69.


Liste des signataires
Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris

Christine Arrighi, députée écologiste de la Haute-Garonne

Frédéric Arrou, citoyen

ATTAC 81

Thomas Brail, Groupement national de Surveillance des Arbres

Lisa Belluco, députée écologiste de la Vienne
Jérémy Bousquet, avocat au barreau de Toulouse
Hélène Cabanes, conseillère municipale et métropolitaine à Toulouse
Cyrielle Chatelain, députée de l’Isère et présidente du groupe écologiste à
l’Assemblée nationale

Didier Cujives, ancien maire de Paulhac (31)
Charles Culioli, avocat au barreau de Paris
Pierre Délivret, avocat au barreau de Toulouse
Karen Erodi, députée LFI du Tarn
Charles Fournier, député écologiste d’Indre-et-Loire
Régis Godec, chef de file pour les écologistes aux élections municipales de
Toulouse

Nicolas Imbert, directeur exécutif de Green Cross France & Territoires
Odile Maurin, élue à Toulouse Métropole
Sébastien Mabile, avocat au barreau de Paris
Antoine Maurice, conseiller municipal et métropolitain à Toulouse
Christine Merckelbach, chef d’entreprise solidaire
Catherine Mouniélou, avocate au barreau de Saint-Gaudens

Julie Ozenne, députée écologiste de l’Essonne
François Piquemal, député LFI de la Haute-Garonne
Jean-Claude Raux, député écologiste de Loire-Atlantique
Eva Sas, députée écologiste de Paris
Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine
Mélanie De Sousa, doctorante en droit public
Anne Stambach-Terrenoir, députée LFI de Haute-Garonne
Sophie Taillé-Polian, députée écologiste du Val-de-Marne
Pascal Touhari, avocat au barreau de Lyon
Emmanuel Tordjman, avocat au barreau de Paris
UPNET (Union pour la Protection de la Nature et de l’Environnement du Tarn)
Les Vallons (Association loi 1901)
Dominique Voynet, députée écologiste du Doubs.

Par Un collectif de parlementaires et juristes