DES IMMIGRES, VICTIMES CONDAMNÉES, QUAND LEURS EXPLOITEURS NE SONT PAS INQUIÉTÉS. . .

COMMUNIQUÉ DE LA SECTION DU TARN DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME

DES IMMIGRES VICTIMES CONDAMNÉES QUAND LEURS EXPLOITEURS NE SONT PAS INQUIÉTÉS

La section du Tarn de la Ligue des Droits de l’Homme a appris la condamnation par le tribunal d’Albi du 12 décembre des anciens salariés du buffet  « Saveurs gourmandes » (rebaptisé « L’Atlantique ») pour détention et usage de faux documents administratifs .

Cette condamnation de travailleurs  sans papiers, exploités, et hébergés dans des conditions innommables, est une application rigoureuse des dispositions prises à l’égard des immigrés, surtout depuis la dernière loi immigration.

Certes, ils ont obtenus auprès de la préfecture des titres de séjour provisoires pour six mois….mais après ?

La section du Tarn de la LDH approuve le communiqué de l’Union Départementale CGT du Tarn du 13 décembre. Elle considère comme l’organisation syndicale que  “cette condamnation s’apparente … à une attaque qui vise la partie la plus vulnérable du monde du travail, que constituent les travailleuses et travailleurs migrants, victimes de la surexploitation capitaliste et de ce durcissement toujours croissant des politiques migratoires, à l’échelle nationale comme à l’échelle européenne”.

La section du Tarn de la LDH dénonce également le manque de protection par la puissance publique des jeunes immigrés mineurs non accompagnés et  demande leur prise en charge dans des conditions décentes. La solidarité est bien souvent exercée par les associations et, dans ce cas précis, par le syndicat CGT.

La défense des libertés et des droits fondamentaux est impérative pour tous.

La section du Tarn de la Ligue des Droits de l’Homme le 13 DECEMBRE 2024

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/des-victimes-condamnees-indignation-apres-la-sanction-de-six-jeunes-exploites-par-un-restaurant-d-albi-3752903?fbclid=IwY2xjawHL2TFleHRuA2FlbQIxMQABHZ0y9_aGujar0HBWHD1LVXWdORI0kko04ujjuyL1O94UvqnF2vUpbgO1yw_aem_AjdY5qMCQhAnGrWU6HF7CA

Halte à la récupération raciste par Patria Albiges ! (interpellation du préfet du Tarn)

Samedi 12 octobre, le groupe identitaire d’extrême droite Patria Albigés organise à Albi un rassemblement “pour Kylian et Philippine“, jeunes personnes assassinées, pour le 1er près de Bayeux dans la Calvados, le dimanche 29 septembre, pour la seconde à Paris à la mi-septembre. A nouveau, Patria Albigés instrumentalise des drames et détourne le deuil qui devrait s’imposer pour servir ses intérêts politiques et diffuser ses idées racistes et xénophobes.


Nos organisations expriment toutes leurs condoléances aux familles de Kylian et de Philippine, à leurs proches, à toutes les personnes affectées par ces morts terribles. Elles dénoncent la récupération honteuse qu’en fait Patria Albigés.


Ce groupe d’extrême droite qui sévit dans le Tarn depuis quelques années déjà s’illustre par les idées et les pratiques qu’il propage, dangereuses pour notre société et contraires à la loi. Des membres de Patria Albigés ont à plusieurs reprises essuyé des condamnations en justice : l’un d’entre eux a écopé de 8 mois de prison avec sursis suite à l’agression de deux étudiants syndicalistes ; trois autres ont été condamnés en décembre 2023 à 3 mois de prison avec sursis pour incitation à la haine. Ils avaient pratiqué un affichage raciste dans des parcs à Albi après le drame d’Annecy en juin 2023 et très récemment à ALBI, deux militants albigeois d’extrême droite ont étés condamnés à 4 mois de prison avec sursis.
Patria Albigés multiplie les actes racistes, incitant à la haine, à la violence et à la discrimination.

En avril 2024, un membre de ce groupe identitaire était interpellé pour des inscriptions racistes sur la chaussée à l’occasion du Marathon d’Albi. Il avait été pris en flagrant délit alors qu’il tagait : “Violeurs, étrangers dehors” . Lors de la fête de la Musique, des membres de Patria Albigés avaient scandé, en pleine rue et à visage découvert, des chants racistes en allemand. Quelques semaines plus tard, ce groupe d’extrême droite instrumentalisait le drame de Southport en Angleterre pour mener une campagne d’affichage appelant à la « remigration ».
Des plaintes ont été déposées suite à ces faits manifestement xénophobes et accomplis sans complexe ni retenue. Elles sont en cours de traitement.


Il appartient à la Préfecture du Tarn et au nouveau Préfet, M. Laurent Buchaillat, de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour empêcher le déversement de ces propos et actes racistes et pour faire respecter la loi. Le Préfet du Tarn ne saurait cautionner les pratiques de Patria Albigés. La tenue d’un rassemblement organisé par un groupe qui a subi plusieurs condamnations et qui est poursuivi en justice représente un risque pour notre société et pourrait mettre des personnes en danger.

À Albi, mercredi 09 octobre 2024
Signataires : UD CGT Tarn – FSU 81 – Union syndicale SOLIDAIRES Tarn – LDH section duTarn – Collectif pour Albi – Libre Pensée 81 – NPA Tarn Sud et NPA Tarn Nord – PEPS 81 – Alternatives & autogestion 81 – Confluences 81 –EELV les écologistes 81 – RESF 81 – MRAP comité de Castres et d’Albi

Opposition au chantier de l’A 69, toujours des vies en danger !

Boîte de réception

Communiqué de presse de la section LDH Toulouse auquel s’associe la section LDH du Tarn

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 4 OCTOBRE 2024

La commission d’enquête de la LDH Toulouse sur les atteintes aux droits lors des opérations de police et de gendarmerie contre les opposant-es à l’A69 a été saisie une nouvelle fois ce 29 septembre 2024 pour une entrave aux soins des écureuil-les, et ce jour 4 octobre  pour mise en danger de la vie des écureuil-les !

 Depuis 19 jours de siège, les écureuil-les ne sont plus ravitaillées normalement et présentent des symptômes inquiétants liées au manque de nourriture. Nous demandons que l’interdiction de ravitaillement en nourriture soit levée car elle entre dans le cadre de l’interdiction des traitements cruels, inhumains ou dégradants, visée par l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme et des obligations internationales de la France relatives à la Convention contre la torture des Nations Unies. [1]

Nous avions déjà alerté la presse à la fin du mois de février quant aux entraves à la circulation des secours lors d’une évacuation d’une opposant-es inanimée.

 Aujourd’hui, un ouvrier de la NGE a déjà déposé des mètres cubes de terre avec sa pelleteuse pour ensevelir deux noyers  dans lequel 5 écureuil-les sont installées.  Il n’y a pas de distance de sécurité installée et elles se trouvent très proches de la pelleteuse. Le bois est cassant et les sont objectivement en danger alors que les gendarmes présents observent la scène, couvrant ainsi les agissements de la NGE (Nouvelle Génération d’Entrepreneurs – concesionnaire pour le projet A 69).

 Les écureuil-les sont surveillé.es et contrôlé.es par les forces de l’ordre.et il leur appartient de protéger et de secourir les personnes qui se trouvent sous leur contrôle. Nous rappelons que la non-assistance à personne en danger est une infraction pénale.

 Toulouse, le 4 octobre 2024

SUR LE TRACÉ D’UNE AUTOROUTE INUTILE, SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS, VILLAGE MARTYR

Communiqué de presse des Sans Bitume du 8/09/2024

Sur le tracé de l’A69, une commune particulièrement sacrifiée

La commune de Saint-Germain-des-Prés est l’une de celles qui se situent sur le tracé des 53 kilomètres du projet d’autoroute de l’A69, entre les départements du Tarn et de la Haute-Garonne.

Déclaré d’utilité publique en juillet 2018 par l’État, soutenu par une partie des élus locaux et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn, ce projet structurant n’a fait l’objet d’aucune consultation publique et populaire d’envergure, d’aucun référendum local. Il a été pris en charge par « les forces vives » du territoire, nous disent les promoteurs du projet — entendez : les entrepreneurs économiques plutôt déjà bien implantés et soucieux de poursuivre leur croissance. En premier lieu, le Groupe Pierre Fabre.

Un objectif, désenclaver le sud du Tarn, vraiment ?

Désenclaver le sud du Tarn pour le bien de populations parmi les plus pauvres d’Occitanie et de l’emploi, dixit Carole Delga, Présidente de la Région. En réalité, les différentes prises de parole des uns et des autres montrent tout l’intérêt de l’A69 pour desserrer la métropole toulousaine : trouver de la place, des terrains, contourner l’agglomération qui s’étend toujours plus d’années en années. Il ne s’agit en aucun cas de freiner cette croissance, de développer en investissant le sud du Tarn, mais bien d’accompagner une dynamique métropolitaine d’extension, d’artificialisation des terres, de croissance du trafic. Bref, tout le contraire d’une transition bien pensée pour le bonheur des habitants tarnais. Ces derniers ont pu cependant s’exprimer à l’occasion de l’enquête publique environnementale en 2023 : 8000 avis ont été récoltés, une grande majorité rejetant ce projet développé par un concessionnaire privé, ATOSCA, filiale de NGE, inconnu jusqu’ici. ATOSCA exploitera une autoroute dont le trafic sera peu important, pour un tarif de péage prohibitif pour les véhicules légers (on ne sait pas pour les poids lourds) dans une fourchette entre 15 et 20 euros aller/retour. Le poids des médias locaux traditionnels comme La Dépêche, largement aux mains du Groupe Pierre Fabre, est déterminant et empêche toute opposition médiatique d’envergure.

Une population bien seule

Saint Germain compte environ 1000 habitants installés à 15 kilomètres de Castres. Commune rurale au pied du Lauragais, elle s’appuie sur l’agriculture, le maraîchage et bénéficiait d’un paysage agro-sylvestre plutôt préservé. Face au projet d’autoroute, une partie des habitants s’est mobilisée en tentant d’impliquer le conseil municipal. Celui-ci semble totalement incapable d’aucune action : demande de renseignements sur les travaux, sur les dates, sur l’usage de l’eau sur le chantier, sur les nuisances liées à la future centrale à bitume. Peu de réponse, plus aucun contact avec la préfecture, occupée ailleurs. Les habitants sont seuls face au chantier, au projet, aux pelleteuses qui ravagent tout.

La commune est aujourd’hui un des principaux martyrs du projet autoroutier :

•Elle est littéralement coupée en deux par un fossé béant de plusieurs dizaines de mètres de large qui   traverse la commune et double la nationale (bientôt départementale). Ce fossé de près de 4 mètres de   profondeur, à proximité du centre du village, se termine par la création, en direction de Puylaurens, d’un talus de plusieurs mètres. Ce seront trois ronds-points en plus installés sur la route principale publique.

•Les champs n’existent plus sur le tracé, les arbres ont été coupés : c’est un gigantesque terrassement qui balafre le village. Difficile pour les villageois d’une partie de la commune de se rendre au centre du village : une des routes principales a été détruite par ce fossé.

•Les routes secondaires absorbent actuellement un report de trafic du fait de la fermeture de certaines d’entre elles (D2 par exemple, route de Lempaut). Afin de permettre aux véhicules de se croiser, certains fossés ont été comblés et, par la suite de la coupe des arbres et l’arasement des terres, les ruissellements des eaux de pluie provoquent de graves inondations de routes lors de fortes pluies, mais également d’habitations sur une partie de la commune. Rien n’est prévu par le concessionnaire ATOSCA et le maître d’œuvre NGE. Le conseil municipal semble bien démuni pour agir sur ce front comme sur les autres.

•Depuis plusieurs semaines, la commune est traversée par des dizaines de semi-remorques qui transportent la terre d’un site à un autre. C’est un ballet constant qui commence à 7 heures du matin. Quasiment aucun camion n’est bâché, et certains empruntent des itinéraires interdits aux forts tonnages. Une partie des eaux privées et publiques de la commune est utilisée chaque jour pour nettoyer sommairement les routes souillées.

•Les arrêts de bus pour le transport public et scolaire ont été déménagés et transposés sur un seul côté de la nationale. Ce réel danger, notamment pour les élèves saint-germinois, avait été pointé du doigt déjà… sans aucune prise en compte.

Certains pourraient dire qu’un tel projet génère forcément des nuisances temporaires ? Bien évidemment…

Et ce n’est pas fini… bientôt la centrale à bitume

Les habitants attendent avec grande crainte un nouveau fléau : l’installation d’une usine d’enrobage à chaud à un kilomètre à vol d’oiseau de l’école communale, très active sur le thème du développement durable. Cette usine, normalement temporaire, dont on ne sait exactement combien de temps, elle sera installée (dates contradictoires entre la préfecture et le concessionnaire, aucune réponse claire donnée à la crainte des riverains sur ce point), sera une des plus importantes d’Europe avec près de 250 mille tonnes produites, comme à Villeneuve-lès-Lavaur. Rejets de gaz toxiques, risques industriels, d’incendie, de dysfonctionnement… cocktail mortifère pour tous les habitants sur un rayon d’au moins 10 kilomètres.

L’équation se complique pourtant encore ! Si un jour ce projet arrive à son terme :

•La commune sera durablement coupée en deux pour des intérêts d’une minorité tournée vers Toulouse. Elle ne retrouvera sans doute pas son unité territoriale, grevée de trois ronds-points, de plusieurs ponts autour d’un « grand fossé » autoroutier.

•Les habitants devront à gauche et à droite de l’autoroute absorber le report de trafic des usagers du bassin de Puylaurens travaillant à Castres tous les jours. Ils perdront eux-mêmes des dizaines de minutes dans la traversée de Soual. Qui prendra en charge l’entretien de ces routes aujourd’hui secondaires qui vont être très sollicitées ? Les risques d’accidents seront décuplés… et on nous dit que l’autoroute est un gage de sécurité.

•Qu’en sera-t-il de la gestion de l’eau à la fin des travaux ? Ruissellements, état des fossés des routes secondaires ?

•Qu’en sera-t-il des plantations d’arbres ou de haies ? (Projet pourtant communal affirmé de réhabilitation des haies). On sait que le maire M. Raymond Frede « partenaire historique du Groupe PF » bénéficie d’une aide de celui-ci pour des plantations sur les parcelles de son exploitation… Quid de la commune et des habitants ?

Nous invitons solennellement chaque journaliste à venir sur place. Nous pourrons vous guider dans Saint Germain-des-Prés, qui deviendra Saint-Germain-du-bitume, village martyr, découpé, balafré.

Victime de « l’utilité publique » d’une minorité de personnes et d’entreprises, d’un vieux monde destructeur, loin de la transition écologique attendue.

Les Sans Bitume

A69, une famille agressée. . . Les habitant.e.s font bloc.

Nous relayons ci-dessous l’appel de LVEL à qui nous nous associons pour soutenir les habitants de Verfeil agressés dans la nuit du 26 août.

Le collectif

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition

De : LVEL <collectiflavoieestlibre@gmail.com>

=================================================BBonjour 

Suite à l’agression subie par une famille à Verfeil, les habitant.es opposé.es à l’A69 lancent une cagnotte en soutien à ce foyer qui résiste face au rouleau compresseur Atosca et à ses complices.

Faire un don : https://www.leetchi.com/fr/c/a69–une-famille-agressee-les-habitants-font-bloc-1964589

Nous apportons tout notre soutien à Alexandra et à sa famille après les agressions abjectes subies dans la nuit du 26 août, violences qui s’ajoutent aux pressions exercées par  NGE/Atosca depuis des mois.

Locataires de plein droit (jusqu’en novembre 2025) de la maison du “Verger”, Alex et son fils font face aux pressions du concessionnaire qui souhaite les expulser au plus vite.

Face à cette machine implacable combinant menaces juridiques sans fondement et pressions morales voire intrusion, Alex résiste, et reçoit le soutien de militant⋅es contre l’A69 qui occupent le “Verger” pour protéger sa famille, sa maison, son jardin et ses arbres. Cette oasis de verdure et ses habitants ne demandaient qu’à vivre en paix, comme en témoignait déjà cet article de juin 2024 : https://reporterre.net/Des-zadistes-accueillis-dans-leur-jardin-comment-une-famille-lutte-contre-l-A69

Dans la nuit de dimanche à lundi, une étape a été franchie dans la violence dirigée contre les siens, avec l’attaque de son domicile. Des individus ont enflammé des arbres de son jardin à 3h du matin, mettant gravement en danger sa famille. L’intervention des pompiers et des militants présents a heureusement permis d’éviter le pire. 

Alex a porté plainte : souhaitons que ces incendiaires soient démasqués.

Nos collectifs, les habitant.es qui les composent, apportons tout notre soutien à Alex et sa famille contre ces milices téléguidées par la “MafiA69” !

Alex tient à remercier les personnes qui l’ont aidée à faire face : «

Les jeunes militant.e.s présents à la maison cette nuit là ont été très réactifs et soudés, ils ont vraiment empêché le pire.  Ce sont des vrais héros ! Il est important de ne pas l’oublier, et que les gens le comprennent.

Nous lançons un appel à dons en espérant un large soutien à Alex et sa famille pour financer leurs démarches et faire valoir leurs droits.

Le collectif La Voie Est Libre 

A GRAULHET, dans le bain ?

AVIS A LA POPULATION Graulhet le 18 juillet 2024
TOUS UNIS DANS LE MÊME BAIN

Peut-être devrions-nous dire “Tous unis hors du bain“, devant le fait
accompli. Cet été encore, il nous sera impossible de nous retrouver
tous ensemble dans la piscine extérieure de Graulhet, et d’y prendre
un bain public, ce qui nous désole.
Malgré nos demandes, le maire de Graulhet refuse de nous recevoir
pour que nous lui remettions les pétitions signées par environ 1600
personnes qui demandent la réouverture du bassin d’été.
Lors du dernier Conseil Municipal du 12 juillet 2024, la question de
la piscine a été évoquée
. Mais le projet est une démolition et une
reconstruction complètes des 2 piscines, avec un bassin de 25 m au
lieu du 50 m actuel, alors qu’il semble évident qu’il est moins onéreux
de réparer plutôt que de détruire avant de reconstruire : de toutes nos
demandes – dont quatre validées par la CADA (Commission d’Accès
aux Documents Administratifs) – seul le PV de la commission de
sécurité nous a été communiqué. Les différentes études et devis nous
ont donc été refusés ce qui prive tout le monde d’une possibilité de
comparaisons…
Pourtant le procès verbal de la commission de sécurité établi le 2 mars
2023 ne trouve aucun défaut majeur de structure des bassins.
Signalons que 2 projets de bassins nordiques de 50 m et de 25 m,
chauffés été comme hiver, ont été décidés, respectivement, pour Albi
et St Juéry. Par ailleurs nos voisins de Lisle-sur-Tarn pourront
bénéficier de la rénovation de leur piscine d’été, grâce à leur
municipalité, au Département, à la Région – dixit Claire Fita (article
du Tarn Libre du 28 06 2024) et à l’État bien que le bassin d’hiver
n’ait pu être réhabilité.
Cela nous laisse espérer la même démarche à Graulhet…


Collectif “Gardons Nos Piscines

– mail : nous_gardons_nos_piscines@net-c.com

Non à la répression contre les opposant.e.s à l’A69 !

Nous vous alertons sur la répression grandissante de la liberté d’expression et du droit de manifester des opposants à l’A69.

Alors que la gabegie hallucinante de moyens policiers n’a pas abouti à nous intimider, place à des interpellations violentes et des gardes à vue injustifiées d’ habitants mis au banc des écoterroristes.

Bien à vous

Attac Tarn

COMMUNIQUE DE PRESSE :

UNE DIZAINE DE CONVOCATIONS POUR LVEL, LE GNSA ET ATTAC

  • rassemblement ce jeudi –

Ils sont retraités, artisans, enseignants, agriculteurs, responsables associatifs. Ils
habitent le territoire, de Mazamet à Montcabrier en passant par Castres et Cambounet.
C’est à leur tour de subir une répression scandaleuse pour leur engagement contre l’A69.
Un mois après les violences exercées sur Jérôme par des gendarmes à son domicile, une dizaine de militant·es de LVEL, deux responsables d’ATTAC et deux membres du Conseil d’Administration du GNSA, sont convoqué·es ce Jeudi 30 Mai à 8 h 30 à la gendarmerie de Castres.

Les motifs invoqués sont délirants : complicité de destruction de biens par moyens dangereux, complicité de dégradation avec deux circonstances aggravantes et complicité de violence sur gendarmes lors de la manifestation du 9 décembre 2023 contre les centrales à bitume.
Alors que La Voie Est Libre, le GNSA et ATTAC ont engagé une bataille juridique qui
éprouve chaque jour Atosca et la préfecture, alors qu’un rassemblement, Roue Libre,
aura lieu les 7,8 et 9 Juin prochains, alors que les retards de chantier s’accumulent et que la commission d’enquête parlementaire remet en cause les fondements du projet, nous sommes sidéré·es de voir une telle répression politique contre des habitant-es du territoire et responsables associatifs.
La brutalité et la manipulation sont du côté des bitumeurs. Ils cumulent les atteintes et infractions environnementales que nous dénonçons depuis 6 mois, au côté notamment des collectifs Sans Bitume. Car les centrales à bitume intégrées au projet A69, empoisonneront sol air et eau à des kilomètres autour d’elles.

Ces convocations sont une atteinte grave aux libertés fondamentales d’expression et de manifestation. A ce jour, plus de 100 personnes sont poursuivies en raison de leur
opposition au projet A69. Ces procédures cherchent à briser la contestation des
habitants.
Chaque jour, un virage répressif sans précédent s’accentue, avec l’objectif clair de
museler l’opposition à l’A69, en criminalisant des innocent·es pour leurs idées.

LES MIS EN CAUSE ARRIVERONT EN PRÉSENCE DE LA PRESSE JEUDI 30 MAI DÈS 8
HEURES, À LA GENDARMERIE DE CASTRES, 30 AVENUE AUGUSTIN MALROUX, POUR
LEUR AUDITION.
NOUS APPELONS A NOUS REJOINDRE MASSIVEMENT LE 7,8 ET 9 JUIN POUR PARTIR
EN ROUE LIBRE FACE A TOUTE CETTE ABSURDITÉ.