MANIFESTATION CONTRE L’A69, POUR LA JUSTICE ET LA SUSPENSION DES TRAVAUX, 

LE 15 DECEMBRE, À TOULOUSE, HAUT DES ALLEES JEAN JAURES

Communiqué de presse

En réaction à  la décision de justice inédite, le 9 décembre, de la réouverture de l’instruction judiciaire , concernant le projet A69, et afin de dénoncer le report sans date précise du jugement,  ce qui laisse au chantier le temps d’aggraver ses destructions, les collectifs en lutte contre cette autoroute appellent à manifester ce dimanche 15 décembre à 15h, en haut des allées Jean Jaurès, à Toulouse afin de soutenir la demande de suspension de ce projet écocidaire.

La rapporteure publique, magistrate indépendante qui a analysé le dossier A69, a demandé le 25 novembre dernier, l’annulation de l’autorisation environnementale de l’A69 et l’arrêt immédiat des travaux, confirmant ainsi les points d’illégalité que les collectifs citoyens et autorités expertes dénoncent depuis des années.

Nous regrettons que les Juges aient préféré temporiser, sans condamner le passage en force du chantier et sans suivre les recommandations de la rapporteure, ce qui est pourtant ce qui se fait dans l’immense majorité des cas. 

Par ailleurs, les promoteurs de ce projet dont l’absurdité a éclaté au tribunal lundi 25 novembre, ont utilisé tous les moyens répressifs, violents, au mépris des réglementations et ils ont accentué leurs pressions économiques et médiatiques ces dernières semaines. 

La manifestation a ainsi également pour but de dénoncer les pressions abusives dont la justice a fait l’objet, notamment par le chantage, par voie de presse, du représentant du groupe Pierre Fabre, entreprise qui a longtemps oeuvré dans l’ombre à la création de ce projet, mais s’est avancée à visage découvert lorsqu’elle l’a senti menacé. 

M. Revol, vice-président du conseil d’administration du groupe Pierre Fabre, a menacé, la Dépêche du Midi s’en est faite l’écho, de renoncer à un développement économique dans le Sud Tarn, ce qui correspond selon nous, ni plus ni moins, à une manœuvre d’intimidation.

Nous apportons par ailleurs notre solidarité aux personnes qui subissent et ont subi la répression et des procédures abusives, dans ce moment où certain.es sont incarcéré.es, d’autres en attente de décision judiciaires s et d’autres encore traumatisé.es par celles-ci. 

Enfin, nous appelons à un peu de rationalité: le motif invoqué par les juges du tribunal administratif de Toulouse, pour justifier une nouvelle audience et le report sans date du délibéré, est une potentielle baisse du prix du péage. Or, ce point avait été déclaré hors-sujet par l’entreprise Atosca elle-même dans sa demande d’autorisation environnementale de mars 2023, puis à nouveau par la Rapporteure, lors de l’audience du 25 novembre.

Puisque la justice veut être une bonne justice selon les termes du communiqué de presse du tribunal administratif, et qu’il faut pour cela de la sérénité, nous demandons que les travaux soient suspendus le temps qu’elle soit rendue. 

Toute autre décision ferait éclater au grand jour une manœuvre honteuse pour gagner du temps, du temps pour encore détruire. Tout est encore réversible! Pas un cm³ de bitume n’a été déversé. Les usines à bitume qui menacent la santé de milliers d’habitants ne sont pas encore construites. Il faut arrêter le massacre !

  • Nous sommes confiants dans la condamnation, in fine, de ce projet.
  • Nous ne cesserons de réclamer son arrêt. 
  • Notre détermination est renouvelée. 

Nous vous invitons à informer les citoyen.ne.s en amont et nous vous convions, bien sûr, à couvrir la manifestation qui sera déclarée en préfecture.

Listes des premier signataires :

La Voie Est Libre, 

le Groupe National de Surveillance des Arbres, 

La renaissance du château de Scopont,

Une Autre Voie,

Comité Toulousain des Soulèvements de la Terre,

Alternative Ferroviaire, 

Greenpeace Toulouse,

La Fédération Syndicale Unitaire, 

La Confédération Paysanne 81, 

La France Insoumise 31, 

Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC), 

Les amis de la Terre, 

Collectif Non à la jonction Est,

Les collectifs sans bitume, 

SOIRÉE SANS BITUME : CONCOURS de SOUPE & KARAOKÉ COLLECTIF !

Au Wagon, Le Faget

Tintement de Clochette,
Glinglinggg & Lalalala !

Réservons notre prochaine soirée festive
Marmites et Casseroles

C’est indéniable, l’automne est en place
et la Saison Sans Bitume aussi !!!

Pour ce mois de Novembre,
les Paysan.nes Sans Bitume
nous invitent à un
Concours sensationnel de Soupe
suivi d’un Karaoké collectif !

Sortons nos plus belles marmites, louches, micros et voix en canon,
ça va chauffer au Wagon du Faget

le Vendredi 22 Novembre à 19h !

Nous dégusterons en chœur l’étendue de nos talents de popote !
Pour jouer au concours, rien de plus simple, chaque participant.e
apporte un chaudron de soupe accompagné de sa plus belle étiquette

( titre et composition d’ingrédients ) !

Les inscriptions sont ouvertes dès à présent sur
letrainouvontleschoses@yahoo.fr

Et si on se décide à la dernière minute,
pas de souci, on trouvera de la place sur la belle tablée !

Et si on en voulait encore plus ?
Oui, c’est possible aussi ! Alors, pour profiter d’une belle surprise
spécialement concoctée pour nous, il suffit d’apporter
un sweat ou un tee-shirt en COTTON uni,
soit de ton foncé ou clair,
et on s’occupera du reste !!!

La Saison Sans Bitume compte sur nous

pour pousser la chansonnette et faire entendre nos voix en chœur,

nos casseroles et notre alliance !

Alors,  à tout bientôt pour festoyer et chanter ensemble, on compte sur vous !!!

Et parce qu’on préfère les pièces de monnaie aux commissions bancaires, prévoyons des espèces !

D’ici là, bel automne à toustes !

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition

SUR LE TRACÉ D’UNE AUTOROUTE INUTILE, SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS, VILLAGE MARTYR

Communiqué de presse des Sans Bitume du 8/09/2024

Sur le tracé de l’A69, une commune particulièrement sacrifiée

La commune de Saint-Germain-des-Prés est l’une de celles qui se situent sur le tracé des 53 kilomètres du projet d’autoroute de l’A69, entre les départements du Tarn et de la Haute-Garonne.

Déclaré d’utilité publique en juillet 2018 par l’État, soutenu par une partie des élus locaux et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn, ce projet structurant n’a fait l’objet d’aucune consultation publique et populaire d’envergure, d’aucun référendum local. Il a été pris en charge par « les forces vives » du territoire, nous disent les promoteurs du projet — entendez : les entrepreneurs économiques plutôt déjà bien implantés et soucieux de poursuivre leur croissance. En premier lieu, le Groupe Pierre Fabre.

Un objectif, désenclaver le sud du Tarn, vraiment ?

Désenclaver le sud du Tarn pour le bien de populations parmi les plus pauvres d’Occitanie et de l’emploi, dixit Carole Delga, Présidente de la Région. En réalité, les différentes prises de parole des uns et des autres montrent tout l’intérêt de l’A69 pour desserrer la métropole toulousaine : trouver de la place, des terrains, contourner l’agglomération qui s’étend toujours plus d’années en années. Il ne s’agit en aucun cas de freiner cette croissance, de développer en investissant le sud du Tarn, mais bien d’accompagner une dynamique métropolitaine d’extension, d’artificialisation des terres, de croissance du trafic. Bref, tout le contraire d’une transition bien pensée pour le bonheur des habitants tarnais. Ces derniers ont pu cependant s’exprimer à l’occasion de l’enquête publique environnementale en 2023 : 8000 avis ont été récoltés, une grande majorité rejetant ce projet développé par un concessionnaire privé, ATOSCA, filiale de NGE, inconnu jusqu’ici. ATOSCA exploitera une autoroute dont le trafic sera peu important, pour un tarif de péage prohibitif pour les véhicules légers (on ne sait pas pour les poids lourds) dans une fourchette entre 15 et 20 euros aller/retour. Le poids des médias locaux traditionnels comme La Dépêche, largement aux mains du Groupe Pierre Fabre, est déterminant et empêche toute opposition médiatique d’envergure.

Une population bien seule

Saint Germain compte environ 1000 habitants installés à 15 kilomètres de Castres. Commune rurale au pied du Lauragais, elle s’appuie sur l’agriculture, le maraîchage et bénéficiait d’un paysage agro-sylvestre plutôt préservé. Face au projet d’autoroute, une partie des habitants s’est mobilisée en tentant d’impliquer le conseil municipal. Celui-ci semble totalement incapable d’aucune action : demande de renseignements sur les travaux, sur les dates, sur l’usage de l’eau sur le chantier, sur les nuisances liées à la future centrale à bitume. Peu de réponse, plus aucun contact avec la préfecture, occupée ailleurs. Les habitants sont seuls face au chantier, au projet, aux pelleteuses qui ravagent tout.

La commune est aujourd’hui un des principaux martyrs du projet autoroutier :

•Elle est littéralement coupée en deux par un fossé béant de plusieurs dizaines de mètres de large qui   traverse la commune et double la nationale (bientôt départementale). Ce fossé de près de 4 mètres de   profondeur, à proximité du centre du village, se termine par la création, en direction de Puylaurens, d’un talus de plusieurs mètres. Ce seront trois ronds-points en plus installés sur la route principale publique.

•Les champs n’existent plus sur le tracé, les arbres ont été coupés : c’est un gigantesque terrassement qui balafre le village. Difficile pour les villageois d’une partie de la commune de se rendre au centre du village : une des routes principales a été détruite par ce fossé.

•Les routes secondaires absorbent actuellement un report de trafic du fait de la fermeture de certaines d’entre elles (D2 par exemple, route de Lempaut). Afin de permettre aux véhicules de se croiser, certains fossés ont été comblés et, par la suite de la coupe des arbres et l’arasement des terres, les ruissellements des eaux de pluie provoquent de graves inondations de routes lors de fortes pluies, mais également d’habitations sur une partie de la commune. Rien n’est prévu par le concessionnaire ATOSCA et le maître d’œuvre NGE. Le conseil municipal semble bien démuni pour agir sur ce front comme sur les autres.

•Depuis plusieurs semaines, la commune est traversée par des dizaines de semi-remorques qui transportent la terre d’un site à un autre. C’est un ballet constant qui commence à 7 heures du matin. Quasiment aucun camion n’est bâché, et certains empruntent des itinéraires interdits aux forts tonnages. Une partie des eaux privées et publiques de la commune est utilisée chaque jour pour nettoyer sommairement les routes souillées.

•Les arrêts de bus pour le transport public et scolaire ont été déménagés et transposés sur un seul côté de la nationale. Ce réel danger, notamment pour les élèves saint-germinois, avait été pointé du doigt déjà… sans aucune prise en compte.

Certains pourraient dire qu’un tel projet génère forcément des nuisances temporaires ? Bien évidemment…

Et ce n’est pas fini… bientôt la centrale à bitume

Les habitants attendent avec grande crainte un nouveau fléau : l’installation d’une usine d’enrobage à chaud à un kilomètre à vol d’oiseau de l’école communale, très active sur le thème du développement durable. Cette usine, normalement temporaire, dont on ne sait exactement combien de temps, elle sera installée (dates contradictoires entre la préfecture et le concessionnaire, aucune réponse claire donnée à la crainte des riverains sur ce point), sera une des plus importantes d’Europe avec près de 250 mille tonnes produites, comme à Villeneuve-lès-Lavaur. Rejets de gaz toxiques, risques industriels, d’incendie, de dysfonctionnement… cocktail mortifère pour tous les habitants sur un rayon d’au moins 10 kilomètres.

L’équation se complique pourtant encore ! Si un jour ce projet arrive à son terme :

•La commune sera durablement coupée en deux pour des intérêts d’une minorité tournée vers Toulouse. Elle ne retrouvera sans doute pas son unité territoriale, grevée de trois ronds-points, de plusieurs ponts autour d’un « grand fossé » autoroutier.

•Les habitants devront à gauche et à droite de l’autoroute absorber le report de trafic des usagers du bassin de Puylaurens travaillant à Castres tous les jours. Ils perdront eux-mêmes des dizaines de minutes dans la traversée de Soual. Qui prendra en charge l’entretien de ces routes aujourd’hui secondaires qui vont être très sollicitées ? Les risques d’accidents seront décuplés… et on nous dit que l’autoroute est un gage de sécurité.

•Qu’en sera-t-il de la gestion de l’eau à la fin des travaux ? Ruissellements, état des fossés des routes secondaires ?

•Qu’en sera-t-il des plantations d’arbres ou de haies ? (Projet pourtant communal affirmé de réhabilitation des haies). On sait que le maire M. Raymond Frede « partenaire historique du Groupe PF » bénéficie d’une aide de celui-ci pour des plantations sur les parcelles de son exploitation… Quid de la commune et des habitants ?

Nous invitons solennellement chaque journaliste à venir sur place. Nous pourrons vous guider dans Saint Germain-des-Prés, qui deviendra Saint-Germain-du-bitume, village martyr, découpé, balafré.

Victime de « l’utilité publique » d’une minorité de personnes et d’entreprises, d’un vieux monde destructeur, loin de la transition écologique attendue.

Les Sans Bitume

A69 Roue libre – 1ère action – des semis paysans tracent une route sur une parcelle menacée d’être bitumée !

Ce matin alors que des milliers de personnes sont déjà sur le campement anti-A69, une première action paysanne a été menée par la confédération paysanne et les paysan.nes sans bitume sur une parcelle menacée d’être prochainement bitumée. Des semis d’engrais verts, luzerne, sarrasin qui figurent le tracé d’une route ont d’abord été réalisés avec des tracteurs applaudis par une haie d’honneur. Des trous ont ensuite été réalisés et des arbres plantés pour en dessiner les contours. Cette action marque de nouveau  l’engagement paysan dans la lutte contre l’A69. Sa construction impacte en effet plus de 90 fermes et détruit 400 hectares de terres agricoles sur son tracé, des centaines d’autres du fait de projets connexes de ZAC et autres annexes.

Les agriculteurs locaux ont réaffirmé leur détermination à protéger ces terres.

La mobilisation continue !

Lien pour des photos libres de droit :

https://www.swisstransfer.com/d/519a7af4-835f-4e60-9064-8e12cf2d1e78

Non à la répression contre les opposant.e.s à l’A69 !

Nous vous alertons sur la répression grandissante de la liberté d’expression et du droit de manifester des opposants à l’A69.

Alors que la gabegie hallucinante de moyens policiers n’a pas abouti à nous intimider, place à des interpellations violentes et des gardes à vue injustifiées d’ habitants mis au banc des écoterroristes.

Bien à vous

Attac Tarn

COMMUNIQUE DE PRESSE :

UNE DIZAINE DE CONVOCATIONS POUR LVEL, LE GNSA ET ATTAC

  • rassemblement ce jeudi –

Ils sont retraités, artisans, enseignants, agriculteurs, responsables associatifs. Ils
habitent le territoire, de Mazamet à Montcabrier en passant par Castres et Cambounet.
C’est à leur tour de subir une répression scandaleuse pour leur engagement contre l’A69.
Un mois après les violences exercées sur Jérôme par des gendarmes à son domicile, une dizaine de militant·es de LVEL, deux responsables d’ATTAC et deux membres du Conseil d’Administration du GNSA, sont convoqué·es ce Jeudi 30 Mai à 8 h 30 à la gendarmerie de Castres.

Les motifs invoqués sont délirants : complicité de destruction de biens par moyens dangereux, complicité de dégradation avec deux circonstances aggravantes et complicité de violence sur gendarmes lors de la manifestation du 9 décembre 2023 contre les centrales à bitume.
Alors que La Voie Est Libre, le GNSA et ATTAC ont engagé une bataille juridique qui
éprouve chaque jour Atosca et la préfecture, alors qu’un rassemblement, Roue Libre,
aura lieu les 7,8 et 9 Juin prochains, alors que les retards de chantier s’accumulent et que la commission d’enquête parlementaire remet en cause les fondements du projet, nous sommes sidéré·es de voir une telle répression politique contre des habitant-es du territoire et responsables associatifs.
La brutalité et la manipulation sont du côté des bitumeurs. Ils cumulent les atteintes et infractions environnementales que nous dénonçons depuis 6 mois, au côté notamment des collectifs Sans Bitume. Car les centrales à bitume intégrées au projet A69, empoisonneront sol air et eau à des kilomètres autour d’elles.

Ces convocations sont une atteinte grave aux libertés fondamentales d’expression et de manifestation. A ce jour, plus de 100 personnes sont poursuivies en raison de leur
opposition au projet A69. Ces procédures cherchent à briser la contestation des
habitants.
Chaque jour, un virage répressif sans précédent s’accentue, avec l’objectif clair de
museler l’opposition à l’A69, en criminalisant des innocent·es pour leurs idées.

LES MIS EN CAUSE ARRIVERONT EN PRÉSENCE DE LA PRESSE JEUDI 30 MAI DÈS 8
HEURES, À LA GENDARMERIE DE CASTRES, 30 AVENUE AUGUSTIN MALROUX, POUR
LEUR AUDITION.
NOUS APPELONS A NOUS REJOINDRE MASSIVEMENT LE 7,8 ET 9 JUIN POUR PARTIR
EN ROUE LIBRE FACE A TOUTE CETTE ABSURDITÉ.

La Révolution des enfants !

Comédie tous publics, intergénérationnelle et engagée contre les usines à bitume et l’A69.

La moitié des bénéfices (participation au chapeau) sera reversée au collectif Puylaurens sans bitume.


Synopsis : Dans le futur, les enfants et adolescentes IA, Arobase, Algorithme, Hashtag et Bigdata font un triste bilan et décident de faire « La Révolution des enfants ». Une adulte qui s’est échappée de la secte des « Maltosca » les rejoint et leur servira de cobaye.
Une pièce qui parle des inquiétudes des jeunes, de nature, des arbres, des usines à bitume, de la technologie omniprésente, de l’avenir et d’espoir, sur fond d’humour.

Réservation recommandée.

sansbitume #theatre #creation #intergenerationnel #tarn #culture #a69

@rpisansbitume @lauragais_sansbitume @blan.sans.bitume @saint_germain_sans_bitume @lavoieestlibre

Enrobés : “On nous enfume !”

Depuis 2022 le collectif Stop Enrobés 81 lutte contre un projet de super centrale à enrobés bitumeux sur la commune Montredon Labessonnié et Lafenasse (Terre de Bancalié).

Dernièrement nous avons révélé les infractions de l’entreprise Tarn Enrobés depuis des années, la pollution de la rivière Dadou et l’intoxication des salariés et riverains, sous couvert de la DREAL et la préfecture.

Le projet avançant à marche forcée en parallèle du projet de plusieurs autres centrales sur le département ( ???), nous avons absolument besoin de votre présence lors de cette manifestation du 24 avril pour faire respecter le droit et dénoncer la pollution récurrente que subissent les habitant-es, l’école et la crèche de Lafenasse comme les productions agricoles et tout le territoire.

« LA PROMENADE» se déroulera avec seulement des drapeaux noirs et si possible un vestimentaire à dominante de noir. Venez nombreuses et nombreux.

Le collectif Stop Enrobé 81 organise un événement important le mercredi 24 avril prochain.  

Le matin, entre 10h et 12h, sur le marché de Réalmont et au rond-point du village de Lafenasse, des “bons cadeaux” pour une “journée d’air pur !” (arrêt de la centrale d’enrobage à chaud actuelle), à faire valoir auprès des mairies, seront distribués. Chaque citoyen pourra signer son bon cadeau et le déposer dans la boîte aux lettres de sa mairie.

 A 12h, un pique-nique est organisé à Lafenasse place de l’église.

Enfin et surtout, à 14h, une ” promenade” est organisée depuis Lafenasse jusqu’au site prévu pour l’installation de la nouvelle centrale d’enrobage à chaud : la carrière de Peyrebrune. Les promeneurs passeront devant le site de la centrale d’enrobage à chaud actuelle, et ils déposeront des bons cadeaux auprès du chef de poste.

Ensuite, à l’arrivée à la carrière de Peyrebrune, une grande enveloppe, contenant une invitation à ouvrir un dialogue avec les citoyens à propos du projet de nouvelle centrale, sera cérémoniellement remise au responsable de la carrière. 

Contact médias : 06 28 04 54 68.

Contact orga : 06.32.88.16.12       

Merci de votre soutien, de votre relais et participation. A mercredi 24.