Notre territoire est en grand danger, suite au soutien sans faille de l’État aux quelques maîtres de l’économie locale, obsédés par leur profits…
Nous vous attendons nombreuses et nombreux.
Merci de faire passer l’info dans vos réseaux.
COMMUNIQUÉ DE LA SECTION DU TARN DE LA LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
DES IMMIGRES VICTIMES CONDAMNÉES QUAND LEURS EXPLOITEURS NE SONT PAS INQUIÉTÉS
La section du Tarn de la Ligue des Droits de l’Homme a appris la condamnation par le tribunal d’Albi du 12 décembre des anciens salariés du buffet « Saveurs gourmandes » (rebaptisé « L’Atlantique ») pour détention et usage de faux documents administratifs .
Cette condamnation de travailleurs sans papiers, exploités, et hébergés dans des conditions innommables, est une application rigoureuse des dispositions prises à l’égard des immigrés, surtout depuis la dernière loi immigration.
Certes, ils ont obtenus auprès de la préfecture des titres de séjour provisoires pour six mois….mais après ?
La section du Tarn de la LDH approuve le communiqué de l’Union Départementale CGT du Tarn du 13 décembre. Elle considère comme l’organisation syndicale que “cette condamnation s’apparente … à une attaque qui vise la partie la plus vulnérable du monde du travail, que constituent les travailleuses et travailleurs migrants, victimes de la surexploitation capitaliste et de ce durcissement toujours croissant des politiques migratoires, à l’échelle nationale comme à l’échelle européenne”.
La section du Tarn de la LDH dénonce également le manque de protection par la puissance publique des jeunes immigrés mineurs non accompagnés et demande leur prise en charge dans des conditions décentes. La solidarité est bien souvent exercée par les associations et, dans ce cas précis, par le syndicat CGT.
La défense des libertés et des droits fondamentaux est impérative pour tous.
La section du Tarn de la Ligue des Droits de l’Homme le 13 DECEMBRE 2024
Lundi dernier le tribunal a décidé de la réouverture de l’instruction suite au dépôt d’une note de la défense la semaine précédente, invoquant le motif d’une diminution du tarif de 33% sur les déviations de Soual et Puylaurens !
C’est une double tromperie :
Il ne s’agit donc que d’une stratégie utilisée par les porteurs de ce projet délétère pour poursuivre à tout prix les travaux et d’empêcher les opposants que nous sommes à utiliser les voies juridiques pour prouver l’illégalité du projet et stopper définitivement ce chantier. La manœuvre est grossière. Leur objectif est clairement de poursuivre l’avancement des travaux et nous expliquer qu’un retour en arrière serait impossible..
Bref, un passage en force.
C’est inadmissible et notre réaction doit être à la hauteur de cette situation, c’est pourquoi tous les collectifs et syndicats en lutte contre l’A69 vous appellent à un grand rassemblement-manifestation ce dimanche à 15h à Toulouse en haut des Allées Jean Jaurès.
Venez très nombreux montrer que les populations disent un “NON” ferme et déterminé à la poursuite du chantier de l’A69 !✊
Les 15 et 16 décembre prochains une élue Européenne (Carola Rackete) vient rencontrer les collectifs en lutte, elle sera à nos côtés à cette manifestation, comme l’ont été Greta Thunberg et Michel Forst il y a 10 mois à la Crem’arbre !
Les soutiens à la lutte sont toujours de plus en plus nombreux et sont de diverses formes, hier Bernard Sabathé nous a remis, chez lui à Perpignan, une magnifique sculpture réalisée à partir de Majo, le grand platane bicentenaire qui avait reçu le label “REMARQUABLE DE FRANCE” en avril dernier mais sacrifié sur l’hôtel de l’A69 quelques semaines plus tard. Ce même jour se déroulait le premier procès d’une longue série d’un militant de la Cremarbre. Vous pouvez par ailleurs toujours soutenir financièrement les militant.es poursuivi.es : https://www.helloasso.com/associations/alerte-planete/collectes/a69-solidarite-face-aux-proces
Cette sculpture restera un magnifique emblème de la lutte et un bel hommage aux écureuil.e.s qui ont défendu nos arbres du sud Tarn.
On y retrouve de haut en bas : un grand A et un petit 69 couleur bitume, grignoté par deux petits écureuils, une mésange bleue au bord du trou où elle va faire son nid, puis un tracé d’autoroute sur lequel va courir un autre écureuil.
Vous pouvez voir d’autres images de cette œuvre sur le site de l’artiste :
https://www.artmajeur.com/bernard-sabathe/fr/oeuvres-d-art/18343636/a69-les-ecureuils
Autre info : le collectif “Stop RRIR Rd84” (cf. notre lettre-info précédente du 22/11) tiendra une réunion d’information ce soir à 20h à Damiatte (Tarn).
Le Collectif La Voie Est Libre
LE 15 DECEMBRE, À TOULOUSE, HAUT DES ALLEES JEAN JAURES
Communiqué de presse
En réaction à la décision de justice inédite, le 9 décembre, de la réouverture de l’instruction judiciaire , concernant le projet A69, et afin de dénoncer le report sans date précise du jugement, ce qui laisse au chantier le temps d’aggraver ses destructions, les collectifs en lutte contre cette autoroute appellent à manifester ce dimanche 15 décembre à 15h, en haut des allées Jean Jaurès, à Toulouse afin de soutenir la demande de suspension de ce projet écocidaire.
La rapporteure publique, magistrate indépendante qui a analysé le dossier A69, a demandé le 25 novembre dernier, l’annulation de l’autorisation environnementale de l’A69 et l’arrêt immédiat des travaux, confirmant ainsi les points d’illégalité que les collectifs citoyens et autorités expertes dénoncent depuis des années.
Nous regrettons que les Juges aient préféré temporiser, sans condamner le passage en force du chantier et sans suivre les recommandations de la rapporteure, ce qui est pourtant ce qui se fait dans l’immense majorité des cas.
Par ailleurs, les promoteurs de ce projet dont l’absurdité a éclaté au tribunal lundi 25 novembre, ont utilisé tous les moyens répressifs, violents, au mépris des réglementations et ils ont accentué leurs pressions économiques et médiatiques ces dernières semaines.
La manifestation a ainsi également pour but de dénoncer les pressions abusives dont la justice a fait l’objet, notamment par le chantage, par voie de presse, du représentant du groupe Pierre Fabre, entreprise qui a longtemps oeuvré dans l’ombre à la création de ce projet, mais s’est avancée à visage découvert lorsqu’elle l’a senti menacé.
M. Revol, vice-président du conseil d’administration du groupe Pierre Fabre, a menacé, la Dépêche du Midi s’en est faite l’écho, de renoncer à un développement économique dans le Sud Tarn, ce qui correspond selon nous, ni plus ni moins, à une manœuvre d’intimidation.
Nous apportons par ailleurs notre solidarité aux personnes qui subissent et ont subi la répression et des procédures abusives, dans ce moment où certain.es sont incarcéré.es, d’autres en attente de décision judiciaires s et d’autres encore traumatisé.es par celles-ci.
Enfin, nous appelons à un peu de rationalité: le motif invoqué par les juges du tribunal administratif de Toulouse, pour justifier une nouvelle audience et le report sans date du délibéré, est une potentielle baisse du prix du péage. Or, ce point avait été déclaré hors-sujet par l’entreprise Atosca elle-même dans sa demande d’autorisation environnementale de mars 2023, puis à nouveau par la Rapporteure, lors de l’audience du 25 novembre.
Puisque la justice veut être une bonne justice selon les termes du communiqué de presse du tribunal administratif, et qu’il faut pour cela de la sérénité, nous demandons que les travaux soient suspendus le temps qu’elle soit rendue.
Toute autre décision ferait éclater au grand jour une manœuvre honteuse pour gagner du temps, du temps pour encore détruire. Tout est encore réversible! Pas un cm³ de bitume n’a été déversé. Les usines à bitume qui menacent la santé de milliers d’habitants ne sont pas encore construites. Il faut arrêter le massacre !
Nous vous invitons à informer les citoyen.ne.s en amont et nous vous convions, bien sûr, à couvrir la manifestation qui sera déclarée en préfecture.
Listes des premier signataires :
La Voie Est Libre,
le Groupe National de Surveillance des Arbres,
La renaissance du château de Scopont,
Une Autre Voie,
Comité Toulousain des Soulèvements de la Terre,
Alternative Ferroviaire,
Greenpeace Toulouse,
La Fédération Syndicale Unitaire,
La Confédération Paysanne 81,
La France Insoumise 31,
Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC),
Les amis de la Terre,
Collectif Non à la jonction Est,
Les collectifs sans bitume,
…
Mercredi 11 décembre aura lieu le premier procès d’une longue série pour les écureuil.les de la ZAD de la Crem’arbre.
Marqué.es par les privations de sommeil et de ravitaillement, les militant.es du bois de la Cremade ont été évacué.es, pour couper des arbres dans un contexte d’illégalité manifeste.
Face au déni démocratique et à la répression des zadistes, ce procès sera l’occasion de rendre hommage aux voix silenciées.
Ces dernières semaines, les écureuil.les d’autres sites ont tour à tour été relaxé.es en première instance, nous voulons la relaxe pour toustes.
L’autoroute et son monde ont vacillé après le rendu de la rapporteuse publique concernant les autorisations environnementales de l’A69. Ce lundi, cette “non-décision” de justice” prouve encore une fois la non transparence des instances de l’Etat. Nous voulons l’abandon immédiat du projet d’autoroute.
Dans ce contexte, nous vous donnons rendez-vous à 12h à Castres devant le tribunal de Castres pour une conférence de presse avant le procès.
Celui-ci se tiendra à 13h30. En début d’audience seront aussi prononcé les délibérés de plusieurs militant.es contre l’A69.
ZAD contre l’A69 et la métropolisation de la région.
Canal Telegram :www.t.me/InfoZAD_A69
Cagnotte : https://opencollective.com/xr-toulouse-et-alentours/projects/soutiens-a-la-cremarbre
“Ce que l’on voit à Gaza dépasse l’entendement“
Mercredi 11 décembre
à 20 h 15
salle des fêtes 81150 LAGRAVE
Début 2024, le Dr Khaled Benboutrif, médecin à Toulouse, a effectué une
mission humanitaire à l’hôpital européen Khan Younés de Gaza. Il y est
retourné cet été.
Depuis son retour, il s’est donné pour mission de témoigner de la situation catastrophique vécue par les civils, de la douleur et des souffrances d’une population prise au piège, soumise à des bombardements incessants et victime de la famine organisée. Il souhaite aussi alerter sur les conditions sanitaires “inimaginables” qu’il a observées.
Avec les membres de l’équipe médicale, il appelle la communauté internationale « à se réveiller, le génocide est pratiquement reconnu, mais certains pays occidentaux continuent de fournir de l’aide à l’Israël au détriment de la population civile. Je parle uniquement d’un point de vue humanitaire et non politique » précise l’urgentiste.
Venez écouter son témoignage appuyé par ses vidéos .
Puis témoignez à votre tour. Car même si nous nous sentons impuissants, nous avons au moins le pouvoir de parler. Ainsi leurs morts, leurs préjudices, leur détresse ne passeront pas inaperçus, ne seront pas invisibles. Ne seront pas sans témoin .
Soirée organisée par l’ Association France Palestine Solidarité du Tarn (AFPS 81) et 4ACG – et les organisations du collectif tarnais pour une paix juste et durable : CP81 – Mouvement de la Paix – FSU – CGT – Solidaires- Libre pensée – MRAP – Jeunes communistes – NPA – RESF – MRAP Castres – PEPS- Alternatives et Autogestion 81- PCF- LFI- POI – LDH – Gaillacois mobilisés- Jeunes Insoumis 81
afps,81@laposte,net
*Publié dans le n°171 de Confluences 81
**Communiqué de PEPS 81
Etait-ce en 2007? En 2OO8 ? Peu importe. . .
Confluences 81 accueillait un premier article du “collectif RN 126″pour dénoncer le projet d’autoroute Castres-Toulouse. . .
Premier d’une longue série d’articles, communiqués, dossiers qui, tout au long des 18 dernières années ont tissé notre soutien à cette lutte, notre dénonciation de ce projet délirant, écocide et irresponsable économiquement autant qu’écologiquement.
A la veille d’une décision importante, nous ne pouvions qu’être là, comme toujours, en accompagnement et soutien.
Confluences 81
A 69 : fin de clap ?
Le combat contre le projet autoroutier Castres-Toulouse a commencé, de manière structurée, en décembre 2006. 18 ans plus tard, à quelques jours d’une audience sur l’Autorisation Environnementale de l’A69, la rapporteure publique rend un avis négatif sur le projet pour “absence d’intérêt public majeur”. Ses conclusions sont sans appel : “cette autoroute ne répond pas à une RIIPM (Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur) justifiant la dérogation des espèces protégées” en réponse à une utilité sociale, sanitaire et économique.
Le tribunal rendra son verdict certainement courant décembre. Comme 9 fois sur 10, il suit l’avis de la rapporteure, nous pouvons être raisonnablement optimistes et oser espérer que ce projet funeste aussi inutile que stupide sera stoppé net.
C’est aux militant.e.s qui se battent depuis bientôt 18 ans que nous pensons. Depuis le “collectif RN 126” jusqu’à “La Voie est Libre”, en passant par “PACT”. . . C’est aux personnes qui, tout au long de ces 18 années, ont agi : monté des dossiers juridiques, écrit des articles, pris la parole dans des réunions publiques, distribué des tracts, monté des actions pour sensibiliser les riverains, organisé des rassemblements, fait des grèves de la faim, occupé des arbres centenaires, lutté contre l’ouverture de carrières provisoires ou d’usines à bitume . . . entre autres. C’est à tous ces jeunes dont la vie a été mise en danger illégalement par les pouvoirs publics, et à celles et ceux qui ont été blessé.e.s voire handicapé. e.s par le choix d’une répression féroce contre les défenseurs du vivant et des générations futures. Ce n’est pas encore “gagné”, mais. . . Et, même si le juge confirme, ce ne sera pas fini : il y aura les suites à gérer, et certainement des projets de vie à construire COLLECTIVEMENT !
Nous sommes optimistes, parce que “A la fin, c’est nous qu’on gagne. . . ” (C’est ce que nous disions à la création citoyenne de La Voie est Libre ).
Si ce projet est stoppé, ce sera pour dire que “c’est possible”, que, face “aux décideurs” financiers économiques et institutionnels, la voix des habitant.e.s des zones rurales doit être prise en compte. Ce sera pour dire que, face aux métropoles, la ruralité existe en tant qu’entité de vie, qu’entité économique, qu’entité culturelle et que “aménager durablement un territoire”, c’est prendre tout cela en compte !
Si ce projet est stoppé, face au réchauffement climatique et à la disparition des espèces, des décisions impérieuses et des choix s’imposent, sur nos modes de vie, d’habitat, de santé, de travail, de transport. Pour nous, ces choix passent par le collectif, par la coopération discutée et décidée ensemble. Ces choix partent du “local”, de la nécessaire réponse aux besoins premiers des personnes.
Si ce chantier est stoppé, les bulldozers ayant été plus rapides que la justice, il nous faudra obtenir la remise en état des terres naturelles et nourricières sacrifiées pour une poignée de nantis par les travaux illégaux du concessionnaire Atosca. Le projet “Une autre Voie” nous semble un support intéressant pour accompagner le bien être de la population locale dans le sens esquissé ci-dessus.
24 novembre 2024
Annick MAKALA
Alfred LECLERCQ
Jean FAUCHE
Samedi 7 décembre 2024, le groupe local d’Amnesty International organise un concert à l’occasion des 76 ans de la Déclaration (une déclaration ça n’engage à rien) Universelle (l’universalité exclue les minorités) des Droits (des droits, fais-moi rire) Humains (donc de tous les genres) à St Amans Soult (81) dans la superbe salle du Tortill’art (ancienne gare)
Si vous n’avez rien d’urgent à faire ce soir-là (comme sauver le monde par exemple ou aller à la piscine), n’hésitez pas à venir nous encourager.
Stand de pétitions, buvette…
N’hésitez pas à faire passer l’info dans un rayon de 77,5 km
Conférence de l”AJET (Association Jaurès Espace Tarn)
Animée par André ROSEVEGUE, Retraité de l’enseignement public, membre de Palestine 33 (AFPS). membre de l’Union Juive Française pour la Paix. Il a contribué à plusieurs livres, dont “Parcours de Juifs antisionistes en France”, Syllepse 2022″
En partenariat avec :
Comité Palestine 81 + Association France Palestine Solidarité + Mouvement de la Paix.
La question de Palestine est souvent présentée comme très spéciale et très compliquée. Ne peut-on aider à la clarifier en expliquant comment s’y exacerbent les contradictions du monde ?
Cela ne nous dispense pas de montrer pourquoi il faut s’en saisir, car il y a urgence, pour le peuple palestinien mais aussi pour le monde. Notre passivité serait une complicité directe au génocide en cours. Car la démission de la communauté internationale devant le comportement israélien contribue en retour à ce chaos mondial.
CONFERENCE-DEBAT
en partenariat avec : Comité Palestine 81, Asso. France Palestine Solidarité, Mouvement de la Paix
mardi 26 novembre 2024, à 20h30
Université Champollion (Auditorium FAC ), Place de Verdun 81000 ALBI
Entrée libre et gratuite
Participation au chapeau
Bonjour,
Si j’ai intitulé mon sujet « Liens entre le projet de barrage de Sivens et la société productiviste, nucléarisée, énergétivore », c’est que justement je vois des liens entre ce projet absurde qui nous réunit ici, aujourd’hui et la société de prédation, la société productiviste dans laquelle, bon gré mal gré, nous évoluons…
C’est ce que je vais essayer de vous prouver.
Ce projet de barrage réservoir n’a pas une vocation hydro-électrique. Par conséquent on pourrait me rétorquer qu’il est maladroit ou malhonnête de ma part de l’inscrire dans un processus de société énergétivore !
Pourtant, ce projet de barrage a quelques liens avec la société capitaliste-productiviste-consumériste-énergétivore-polluante-destructrice-prédatrice que je dénonce.
Avant d’expliquer ce que j’entends par société productiviste, prédatrice, destructrice… je vais l’illustrer par un exemple : le 14 octobre de cette année 2014, la Fédération Nationale des Travaux Publics organisait un rassemblement devant l’Assemblée Nationale à Paris et devant toutes les préfectures de France pour encourager l’État et les collectivités à investir dans des Travaux Publics sous prétexte que ces entreprises voient leur chiffre d’affaire en baisse de 25 % depuis 7 ans et ont du se séparer de 30 000 salarié-e-s. Pour leur faire plaisir, l’État et les Collectivités vont entreprendre des travaux, pas forcément nécessaires, pas forcément utiles (mais pour la plupart destructeurs et nuisibles), pour permettre à ces entreprises de s’enrichir et de maintenir des emplois. Je trouve qu’il serait plus simple de leur donner directement l’argent qu’ils réclament, sans passer par des travaux nuisibles et destructeurs… Puisque l’argent semble présent pour entreprendre ces travaux autant le leur donner !
————–
On pourrait remonter à l’origine de l’organisation des sociétés humaines sédentarisées pour définir ce type d’organisation sociale.
Je vais juste faire référence au système qui se met en place à partir de ce que des économistes et des historiens ont appelé « Révolution Industrielle » dès le XIX ° siècle »… Révolution ou processus évolutif, cela nous importe peu…
Il s’agit en tout cas d’un système qui a un impact considérable en faisant passer des sociétés à dominance agraire et artisanale à des sociétés commerçantes et industrielles.
La société productiviste est une société de consommation. La consommation (que celle-ci soit destinée à combler des besoins essentiels ou à satisfaire des envies) nécessite des formes de production.
Parmi les formes de productions existantes, celle qui permet de centraliser entre les mains d’un petit nombre d’individus le maximum de richesses sera considérée comme la plus pertinente. Aussi, celles permettant le maximum de bénéfices seront privilégiées : c’est à dire, celles correspondantes à des organisations scientifiques du travail, théorisées et mises en pratique par exemple dans les abattoirs de Chicago (dès 1865), puis par Taylor (1880), ou Henry Ford (1908)…
Taylorisme : analyse détaillée et rigoureuse des modes et techniques de production (gestes, rythmes, cadences…) + établissement de la « meilleure façon » de produire (définir, délimiter et séquencer les tâches…) + fixation de conditions de rémunération plus motivantes pour les employé-e-s.
La production ainsi augmentée, il faut trouver des débouchés ! La publicité permettra de créer des envies… considérées comme de nouveaux besoins (notamment pour écouler les surplus produits) !
Pour certaines personnes, le productivisme va avec l’idée de progrès. Tout comme la productivité qui permet de produire le même nombre de produits, la même quantité de matière désirée dans un laps de temps plus court. Ces gains de productivité, c’est-à-dire cette disponibilité de temps permis par la technique et la rationalisation des tâches exécutées auraient pu être consacrés à du temps libre. Ce fut un peu le cas. Mais pas de façon proportionnelle aux gains obtenus.
Exemple : en 1880, 1 tisserand français produisait 15 à 18 mètres de tissus par jour. En 1903, il peut en produire 35 à 40 mètres. Soit le double. Est-ce que son salaire est multiplié par deux ? NON ! Est-ce que son temps de travail a été divisé par 2 ? NON ! Il produit + de biens, ce qui fait + de bénéfices pour l’entreprise et le patron. Ce qui fait + de produits disponibles sur le marché… Donc il faut développer la consommation pour vendre le surplus produit = le consumérisme ! Ce système est de fait producteur de gaspillages, mais aussi évidement de prédation des matières premières qu’il doit transformer pour produire des objets finis. Et je ne parle même pas des conditions sociales de travail !
Ce système productiviste et consumériste n’a été permis que grâce à 3 éléments principaux :
1)- la disponibilité en énergie (vent pour la marine à voile, bois, charbon, pétrole…)
2)- une main d’œuvre corvéable et exploitable
3)- l’absence de scrupule quant à l’exploitation des ressources naturelles, de la faune et de la flore. L’absence de scrupule quant à l’exploitation de la main d’œuvre !
Une anecdote qui illustrera ce système absurde : le calcul du Produit Intérieur brut (PIB) : qui est l’indicateur dans lequel apparaît la valeur totale de la production de richesses effectuée par les agents économiques résidant à l’intérieur d’un territoire, si je me réfère à sa définition… Dans cet indicateur, on trouve aussi bien les rentrés d’argent liées aux accidents de la route, aux effets des catastrophes, aux produits des déboisements, à l’occupation des chambres d’hôpital, à la vente de médicaments, à la vente d’armes, à la vente de hamburgers Mc Do et de bouteilles de Coca-cola, ou de cercueils, la construction de prison comme celle de maternité, la consommation de kilowatts d’origine nucléaire comme ceux d’origine photovoltaïque, du gazoil et du vin, d’heures de télévision permettant le lessivage des cerveau ou les ventes de CD de Johnny Hallyday ou de Georges Brassens, tout comme les ventes des livres d’Eric Zemmour, de Piotr Kropotkin, de Michel Tarrier ou de Bernard Charbonneau… Bref tout ce qui s’échange contre de l’argent !
Pour résumer, le productivisme laisse penser que l’accumulation des biens matériels contribue à accroître le bonheur. Il tente de faire des parallèles entre croissance et développement ; changement et progrès ; consommation et niveau de vie.
Pour simplifier, ce système est la recherche du maximum de productivité et de profits à tout prix !
Si pour Marx ou d’autres, la production a pour but la satisfaction des besoins des humains, on voit bien que le productivisme se moque des besoins des humains ! Ce système est à la recherche des profits maximum… qu’importent alors, pour lui, les conséquences ! Ce système pose la production, et la consommation, donc l’économisme, comme finalité de l’humanité.
L’économie n’est plus l’activité consistant à produire, échanger, distribuer… mais elle devient l’entité pour laquelle toute la nature (et donc les humains aussi) devient marchandable, échangeable, exploitable, destructible, saignable… pour les profits de quelques-uns…
En plus d’avoir des conséquences écologiques et sociales, le productivisme a une conséquence « anthropologique » ! Il déstructure l’humain. Il en fait tantôt un producteur stakhanoviste, tantôt un consommateur insatiable. Avec tous les conflits qui découleront de la domination de ce système sur d’autres, plus respectueux, tournés vers le respect de la nature, des écosystèmes, des ressources, des générations futures… et présentes !
Le système productiviste est obligé de se protéger par des forces armées.
Dans ce type de système sociétal, l’individu n’a de place que si il est producteur ou consommateur, ou les 2 à la fois ! Alors que pour les anti-productivistes l’autolimitation de la consommation est nécessaire et urgente et l’être humain ne doit pas se limiter à sa composante économique.
Selon la théorie de la Consommation (ou de la Rivalité) Ostentatoire développée par Thorstein Veblen (1857-1929 USA), consommer ne vise plus à satisfaire des besoins élémentaires, mais des envies, des désirs, des pulsions (savamment entretenues par la pub et la société du spectacle). Chaque classe sociale ou groupes d’individus veut avoir accès aux mêmes possibilités que le groupe social qui lui est économiquement et socialement supérieur… Course à la surenchère… au gaspillage, au pillage des ressources.
Ainsi, un chercheur en Anthropologie comme Timothy Jones estime que dans les pays riches 50 % de la production alimentaire se retrouvent dans les poubelles. Ces produits alimentaires ont nécessité environ 25 % de l’eau consommée ainsi que 300 millions de barils de pétrole pour les seuls États Unis !
Une étude britannique récente estime que si le Royaume Uni met un terme au gaspillage alimentaire (emballage compris), il évitera la production de 15 millions de tonnes de dioxyde de carbone (un des gaz à effet de serre) par an.
Nous vivons une ère d’accélération du changement climatique, nous subissons une crise énergétique, les écosystèmes souffrent, les ressources naturelles s’épuisent, la sur-pêche menace les animaux aquatiques, la plupart des grands mammifères disparaissent, l’air est presque partout vicié, les eaux et les sols sont contaminés, la déforestation est bien réelle, la désertification aussi… À croire que les décideurs ont envie de voir de leurs yeux la catastrophe finale !
Il faudra bien un jour s’affranchir de l’impérialisme économique. Qu’on l’appelle capitaliste ou autre…
Au lieu de regarder de façon systémique, c’est-à-dire dans la globalité du système ce qui ne fonctionne pas, on va tenter de résorber les problèmes par touches ponctuelles : aux problèmes de faim dans le monde, des ingénieurs vont prétendre que les OGM apporteront la réponse. Aux problèmes d’énergie, le système va dire qu’il faut encore plus de centrales nucléaires, de barrages Hydro-électriques en Amazonie ou sur le Yian-Tseu-Kiang… aux problèmes de mortalité infantile on va encourager les natalités ou les vaccins… Sans oser regarder en face que la faim dans le monde est liée à un système de spéculation, de distribution, de propriétés privées, d’accès aux ressources et de pénuries organisées… Aux problèmes d’énergie on n’osera pas regarder le fait qu’on est encouragé à la gaspiller sans réfléchir aux besoins réels (produire des salades en Hollande pour les faire venir en Italie alors qu’en même temps des salades d’Italie sont consommées au Danemark)… Et à la mortalité infantile, la santé des mères ne sera pas prise en considération, ni l’état de délabrement des maternités ou la présence de maladies endémiques que nous avons les moyens d’éradiquer mais qui servent au système…
Pour lutter contre la pauvreté, certains s’en prennent aux pauvres, pour lutter contre le proxénétisme, on s’en prendra aux prostituées : c’est le même principe !
Leurs erreurs vont inévitablement entraîner d’autres maux, d’autres problèmes. Pas de soucis : une commission d’experts sera mandatée afin d’apporter une solution pour essayer d’apporter une fausse solution : à tel endroit on assèche les marais pour construire des habitations : ainsi on détruit les lieux de ponte des batraciens. Et on s’aperçoit que la zone devient grouillantes de moustiques : on pulvérise par avion des insecticides… on cause des allergies respiratoires… et on développe de nouveaux médicaments pour aider les bronches à s’adapter, tout en testant de nouveaux produits moins toxiques pour les bronches ! Et de fait la croissance et le PIB se gonflent ! Et des emplois sont assurés !
Certains pensent, ou donnent l’impression de penser, qu’on peut continuer à produire en s’affranchissant des contraintes physiques de la nature… ce qu’on nomme « la donne écologique ».
Si les élites, les décideurs, les entrepreneurs admettent l’erreur du système productiviste qui les nourrit, ils admettent de fait leurs propres erreurs, leurs responsabilités et ainsi leur inutilité (ou leur dangerosité). De fait, ils sont obligés de continuer de foncer droit dans le mur… À moins que nous ne décidions de nous passer d’eux et d’auto-organiser la société dans le respect des écosystèmes dans lesquels nous devons savoir reprendre une place la moins nuisible possible ! Transition ou Révolution… Faudrait s’y mettre au lieu de repousser…
Les liens que je vois entre ce système et ce projet de barrage :
– Le système productiviste mène une artificialisation du monde : notamment par la modification de l’aspect naturel, par l’aménagement anthropique, mais aussi et surtout par le bétonnage et le bitume… On considère qu’en France, chaque heure, 10 ha de terres agricole ou forestières sont artificialisées. Soit l’équivalent de la surface d’un département moyen tous les 8 ans !
Ce barrage s’inscrit dans cette artificialisation de la nature.
– Le système productiviste veut donner l’impression qu’il se préoccupe d’écologie en récupérant ses thématiques. Par exemple, il artificialise la nature et en échange propose de créer des zones de compensation écologiques hors-sol ! (Depuis la loi sur la Nature de 1976, les destructions sont admises et reconnues mais il faut en échange de ces destructions et de ces pillages réparer ailleurs les erreurs et abomination commises ici !) Les technocrates et autres hypocrites veulent nous faire croire qu’ils sont en capacité de recréer des biotopes pour « compenser » ceux qu’ils ont détruit !
Ce barrage s’inscrit dans ce déni des réalités écologiques.
– Le système productiviste et capitaliste est un système globalisant : tout doit pouvoir à un moment ou à un autre appartenir à quelqu’un et devenir marchand afin de créer de la « richesse » comptable, capitalisable.
Ce barrage s’inscrit dans une globalisation de l’espace privatisé. – Le système productiviste est croissanciste. Il court derrière une croissance économique qui ne correspond qu’à des indices économiques et non pas à des besoins. Une pensée magique entretient le dogme que la croissance a la vertu de créer des emplois et du bonheur collectif. Suivant les théories de John Keynes et de Roosvlet, en période de crise, il est important que les collectivités investissent dans de grands travaux d’infrastructures pour maintenir des emplois !… Et en ces temps où de nombreuses personnes se retrouvent stigmatisées parce que au chômage, je serai mal venu de les écarter de la course au pouvoir d’achat et de la participation à croissance de la consommation ! Ainsi on voit une prolifération de projets inutiles et nuisibles : aéroports de NDDL, lignes Grande Vitesse Limoges-Poitiers, LGV Bordeaux-Tours, LGV Bordeaux-Toulouse, LGV Turin-Lyon, un hyper-incinérateur en Charente Maritime, un Stade de foot à Lyon, des centrales Nucléaires EPR (réacteur à eau pressurisée) dans la Manche à Flamanville ou à Penly en Seine Maritime, des projets totalement mégalo tels que le surgénérateur ASTRID à Marcoule (Advanced Sodium Technological Reactor for Industrial Demonstration prototype de réacteur rapide refroidi au sodium du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives sur le site nucléaire de Marcoule. Suite aux réacteurs expérimentaux Rapsodie, Phénix et Superphénix. Le CEA a pour ambition de permettre d’évaluer la capacité des réacteurs à neutrons rapides à incinérer les isotopes du plutonium), ITER à Cadarache dans les Bouches du Rhône (Réacteur thermonucléaire expérimental international. Machine expérimentale visant à démontrer la faisabilité d’un réacteur nucléaire utilisant le principe de la fusion.), un centre d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure, des projets d’autoroutes Marseille-Grenoble, Castres-Toulouse, des Lignes THT dans l’Ouest de la France, des projets de méga-hypermarchés (tel les Porte de Gascogne en région toulousaine…), de zones commerciales inutiles (Portes du Tarn…), ferme des 1000 vaches à Ramery… j’en oublie forcément…
Ce barrage s’inscrit dans cette vision croissanciste de l’économie.
– Le système productiviste est élitiste et anti-démocratique : des élu-e-s politiques sont sollicités par des « porteurs de projets », des technocrates et des chefs d’entreprises qui ont besoin de travaux pour faire des bénéfices ! Les Enquêtes publiques et autres consultations citoyennes sont là (et encore pas toujours) pour tenter de donner une coloration démocratique à des décisions qui sont prises au sein de sphères où le peuple n’a pas son mot à dire ! TOUS ces projets soulèvent de l’indignation populaire À LAQUELLE LES POUVOIRS EN PLACE RÉPONDENT PAR LE MÉPRIS OU LA VIOLENCE !
Ce barrage s’inscrit dans l’opacité et le déni démocratique.
– Le système productiviste est « scientiste » : il veut nous persuader que la science est forcément du côté du bien et que s’opposer aux projets apportant un prétendu progrès est de l’obscurantisme ! Ainsi s’impose la parole d’experts qui prétendent savoir !
Ce barrage s’inscrit dans une vision scientiste de la société.
– le système productiviste vise la privatisation de l’espace public. Les biens communs, les biens publics sont gérés ou le deviennent par des entreprises privées ! L’eau, bien commun par excellence, est gérée par des entreprises privées.
Ce barrage s’inscrit bien dans la privatisation des biens communs.
Oui, ce barrage correspond à cette société productiviste-énergétivore que je dénonce :
– toujours plus d’eau pour produire toujours plus de maïs (plante qui n’est pas adaptée ni à ce climat, ni à nos besoins)
– toujours plus d’argent public pour une agriculture inadaptée et vivant sous perfusions subventionnées
– toujours plus d’eau pour refroidir les réacteurs de Golfech
– toujours + d’eau pour diluer les pollutions au lieu d’éviter de produire ces pollutions
– et probablement toujours plus de détournements d’argent public pour des intérêts privés…
Dans son utilisation même, ce barrage s’inscrit dans ce système : sa raison d’être est la preuve de l’incapacité de la société à vivre au sein de son environnement sans chercher à tout prix à le modifier au profit de quelques-uns.
Au lieu de réfléchir à éviter les pollutions, les technocrates, les décideurs politiques et les ingénieurs choisissent des solutions techniques : comme les centrales d’épuration ou les barrage pour soutien d’étiage !
Lien possible avec la centrale nucléaire de Golfech :
Les 2 réacteurs de la centrale nucléaire de Golfech prélèvent dans la Garonne environ 220 millions de m3 par an et leurs tours de refroidissement en évaporent 40 millions de m3.
Les centrales nucléaires et l’irrigation des grandes cultures (maïs principalement) entraînent ainsi la diminution de la ressource en eau des bassins versants.
Ce barrage du Testet est prévu pour stocker 1,5 million de m3 d’eau.
Selon certaines sources, ces 1,5 millions de m3 d’eau permettraient d’assurer entre 3 et 5 jours d’alimentation à la centrale nucléaire de Golfech.
Pour l’étiage total, Edf prétend que 5 m3/s permettent de mettre en sécurité le refroidissement des 2 réacteurs arrêtés (5 m3/s x 3600 s x 24 h = 432 000 m3/jour. Selon ce calcul, les 1,5 millions de m3 de réserve de Sivens permettraient 3 jours ½ de sécurité… (et je cite mes amis Marc Saint-Aroman et Henry Chevalier « (…) quand une catastrophe est imminente ce talon de flotte reste un atout majeur ! (…) »
Si on replace de façon + globale ce barrage dans l’organisation du bassin Adour-Garonne, on s’aperçoit qu’il rajoute ses 1,5 million de m3 au 78 millions de m3 de capacité stockable sur la Garonne en amont de Golfech… Ce qui n’est pas négligeable…
On peut et on doit continuer à espérer : assez proche de nous, 2 projets de grands barrages ont été annulés… En 1988, celui proche de Vabre qui aurait noyé 3 hameaux, (60 millions de m3) sur le Gijou et celui de Laurélie sur le Viaur (50 millions de m3)…
Ce ne sont pas les ZAD qui manquent ! Puisque la Terre elle-même est une ZAD ! Pour finir, un petit clin d’œil à Ivan Illich (1926-2002 Autriche), avec un de ses propos lu dans son ouvrage « La Convivialité » (1973) : Ivan Illich est l’inventeur du concept de monopole radical (lorsqu’un moyen technique est ou semble trop efficace, il crée un monopole et empêche l’accès aux moyens plus lents, comme les autoroutes vis-à-vis de la marche à pied par exemple).
« (…) Au stade avancé de la production de masse, la société produit sa propre destruction. La nature est dénaturée. L’humain déraciné (…) ».
Parfois, même les technocrates admettent :
Dominique Dront & Michel Cohen de Laran (de la Cellule de prospective et stratégie) dans un rapport remis au gouvernement en 1995, intitulé « Pour une politique soutenable des transports » estiment que dire que des entreprises vont venir s’installer ou se créer dans les zones traversées par de nouvelles « infrastructures routières relèvent plus du slogan que de la réalité » ! Cette folie des grandeurs semble pourtant participer des mêmes recettes qui nous ont mené dans les impasses dans lesquelles se trouve le système