élections départementales, 2nd tour : faites votre choix !

 

blog BVOTE-150329Cher-e-s ami-e-s qui ne voyez pas le choix comme ça :
Travail le dimanche ou Travail encadré ?
Chômage en semaine ou emploi à 0 heure ?
Femme en précarité sociale ou femme condamnée au foyer ?
Avortement hors sécurité sociale ou avortement hors la loi ?
Rigueur sociale ou social au faciès ?
Activisme productiviste ou offre libérée des contraintes écologiques ?

Modernisation du code du travail ou ringardisation ?

Tripartisme libéral ou libéralisme imposé.

Laïcité positive ou religion nationale ?
Flics partout ou milices partout ?
Justice sélective ou justice aux ordres ?

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Appel du Réseau Education sans Frontières du Tarn

Blog PROJET CREATION D' ASSOCIATION (2)

Le problème de l’ hébergement est crucial et est au centre de nos préoccupations .

Un groupe s’ est déjà constitué pour monter un projet s’ inspirant de celui réalisé par l’ association « PAS SANS TOIT » du 82 alliant hébergement et culture.

Un autre groupe se propose de réfléchir à un projet essayant de donner une visibilité au besoin d’ hébergement.

Contact : resf.81@gmail.com

Se passer de patron, chiche !

logo Coll MarinaledaRetenez bien ce titre… et la date du 26 septembre 2015. Cochez-la sur votre agenda : ce sera l’événement de l’année !

 

Demi-journée, journée complète ? Cela reste à décider.

 

Où ? Nous sommes à la recherche d’un lieu gratuit (enfin, pas cher !) et convivial, avec une grande salle et des petites autour, de l’espace (vert !) pour organiser des « jeux » extérieurs ou un pique-nique géant ou… Cela reste à décider.

 

Organisé par qui ? Le Collectif Marinaleda 81* bien sûr, avec des organisations syndicales, associatives et toutes les personnes intéressées par le sujet et disposées à apporter un petit coup de main… pour donner de l’ampleur, de la joie, de la vivacité, de la réflexion, du pep, bref de la vie à cet événement !

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Dialogue n° 8 de Jacques et de son Maître

110 page 11 CONSENSUSDialogue n° 8 : en vacances ?!

Jacques et son maître firent leurs provisions gourmandes à Die, puis à Montélimar. Là ils s’enlisèrent dans de longues files avançant au pas, mêlant de lourds convois de marchandises et autres chariots et charrettes aux diligences, chaises à porteurs, cabriolets, cavaliers et piétons dans un inextricable entassement de caisses, cageots de fruits, baluchons, malles et sacs divers… L’ensemble était même bloqué dans la direction de la Méditerranée. Leurs chevaux renâclaient à chaque arrêt et la chaleur aidant, Le Maître s’impatientait.

Le Maître : J’imaginerais bien un grand élargissement de ces chemins : plusieurs files parallèles dans les deux sens, avec, aux villes stratégiques, des guérites pour percevoir les taxes de passage. Quand se décidera-t-on à moderniser notre pays et à favoriser la rapidité dans les échanges économiques ?

Jacques : Ah, mon bon Maître, je sens que vous allez me parler de désenclavement économique !

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Dialogue n° 7 de Jacques et de son Maître

109 page 5 le maire de Saillans photo Le MondeDialogue n° 7 : tous maires !

Jacques et son maître traversèrent sans s’arrêter la grande ville de Lyon et longèrent la vallée du Rhône en direction du sud. Ils envisageaient de joindre l’Aveyron en passant par les gorges du Tarn, obliquant vers l’ouest après Montélimar. à Vienne, ils songèrent un instant se diriger vers Grenoble. Selon ce qui se disait, de grands changements venaient de s’y produire. D’un commun accord, ils remirent à plus tard la visite de cette ville, afin, disait Jacques « de laisser aux nouveaux venus le temps de faire leurs preuves ».

À Valence, ils quittèrent le fleuve majestueux en direction de Die où, selon le maître de Jacques, une fameuse clairette leur tendrait ses flûtes. Peu après Crest, sur les bords de la Drôme, ils tombèrent fortuitement sur Saillans. Surpris par la douceur de l’air et l’activité bourdonnante des habitants, ils y découvrirent une forme d’auto-gouvernement étonnante.

Remontant en selle quelques jours plus tard, le dialogue reprit.

Le Maître : Quels magnifiques couchers de soleil sur le Vercors ! J’en suis tout ébaubi.

Jacques : Certes, mon bon maître, mais est-ce là ce qui vous a frappé et intéressé ?

Le Maître : J’ai aussi remarqué que le maire était étrangement vêtu et se déplaçait sur une drôle de monture[1] !

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Dialogue n° 6 de Jacques et de son Maître

105 page 11 ALTERNATIBA afficheDialogue 6 : démocratie, autogestion et politique

Le soleil aidant, le dialogue reprit.

Le Maître : Jacques , tu as évoqué la perspective de la fin de l’Ancien Régime. Je verrais bien une monarchie constitutionnelle, avec un Parlement qui voterait les lois et un Roi qui serait garant de leur exécution.

Jacques : Pourquoi pas une République ?

Le Maître (avec humeur) : Inimaginable ! Comment les gueux pourraient-ils gouverner un pays comme le nôtre ?

Jacques : S’ils sont capables de gouverner Saint Martin, pourquoi pas à un autre niveau ?

Le Maître : Tu ne peux nier qu’à grande échelle, la politique est affaire de spécialistes, d’experts ?

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Edito du n° 106 de Confluences 81

106 page 3 édito KaliéDans la lettre au Père Noel. . .

… celle, toute appliquée, que la rédaction de Confluences a envoyée,  il y avait tout plein de demandes, toutes plus raisonnables les unes que les autres. Demandes correspondant, bien entendu, au besoin (et à la promesse !) de changement annoncé.

Justice sociale, justice fiscale, justice démocratique… Nous avions décliné ce mot à toutes les sauces ou presque. Et nous avions ajouté, pour faire bonne mesure, une série de demandes précises pour illustrer. Par exemple une réduction massive du temps de travail et une autre organisation pour celui-ci, l’expérimentation d’un Revenu Universel Socialisé pour tou-te-s et la mise en place de monnaies locales complémentaires. Par exemple aussi, le gel de la TVA, sinon sa suppression pure et simple. Par exemple enfin le droit de vote immédiat pour tous les résidents étrangers.

Sur la question « fondamentale » du  travail, nous insistions sur l’interdiction de licenciements pour les entreprises faisant des bénéfices (et pour les autres aussi !). Avec des droits renforcés pour les Comités d’Entreprise et, pour les entreprises qui arrêtent, des mesures facilitant la reprise par leurs salarié-e-s (si possible en SCOP).

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Qui nie le vent sème la tempête

DES_MA1-300x300Gérard BASTIDE, les lecteurs de Confluences 81 le connaissent bien, ainsi que ses articles et ses dessins. Maire adjoint de Labastide-Rouairoux, vice-président du Parc Régional du Haut-Languedoc, il fait ici le point sur la “crise” qui agite, depuis quelques mois, cette collectivité. 

Pour compléter et permettre une meilleure compréhension du sujet, nous faisons suivre cet article par un compte-rendu d’une réunion organisée sur le sujet par Sortir du Nucléaire Tarn. 

A ceux qui seraient tentés de croire à la mort annoncée du Parc, je suis heureux d’affirmer que le rapport d’autopsie n’est pas pour demain, que le Parc du Haut-Languedoc fêtera l’an prochain ses 40 ans, qu’il se porte plutôt bien et vient de faire l’objet d’un quasi-plébiscite : Après 3 ans d’élaboration, des centaines de réunions,  119 communes sur les 121 du périmètre d’étude ont approuvé la nouvelle charte, 19 communautés de communes, com d’agglo et autres conseils généraux. Sur 20. Un quasi-plébiscite. Où est donc le problème ?

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Incroyables Comestibles : si tous les jardiniers du monde…

c035_incredible_edible_todmorden_saint_jean_de_valeriscle_food_to_share_w13002Des habitants de Calderdale en Angleterre semblent avoir mis leur imagination et leurs bras de jardiniers au pouvoir, au moins à l’échelon local. Moquez vous des rosbifs et pourtant chez eux, ce ne sont plus les villes qui s’installent à la campagne comme dans la boutade d’Alphonse Allais mais la campagne et les cultures potagères qui s’installent en ville : dans les jardinières des arrêts d’autobus, sur les quais de la gare, dans les cours de récréation et jusque dans les cimetières. Le but de tout ça ? Servir d’exemple et encourager les habitants à cultiver les petits 

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On dit au peuple grec qu’il a une dette mais personne ne sait d’où elle est issue ni ce que l’on paie

1-greek-protests21-300x211Entretien avec Sofia Sakorafa, députée de Syriza, la gauche radicale et unitaire grecque 

Sofia Sakorafa est députée de Syriza.
Elle est aussi la parlementaire qui a obtenu le plus de suffrages (parmi tous les élus tous partis confondus. Cet interview a été réalisé par Gemma Saura et publié le 17 mai dans le quotidien espagnol La Vanguardia, traduction de Cécile Lamarque. Un poster de Hugo Chávez décore le bureau de Sofia Sakorafa (Trikala, 1957) dans le quartier de Exarchia, aux façades couvertes de graffitis anarchistes. Ex-députée du Pasok, elle fait partie de la coalition de gauche radicale Syriza et est la parlementaire qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages le 6 mai. Ancienne lanceuse de javelot médaillée olympique, elle fut la première membre du Pasok à se rebeller et fut expulsée suite à son vote contre le premier plan d’ajustement. « Je ne pouvais pas rester au sein d’un parti qui a viré à droite et a appliqué une politique néolibérale qui rompt avec sa tradition et son programme ». « Il faut faire la lumière sur la partie de la dette qui est illégale et illégitime. »

Syriza est une coalition de groupes divers, dont certains défendent la sortie de l’euro. Ne devraient-ils pas être unis sur un thème si crucial ? C’est très sain qu’il y ait des opinions différentes au sein d’un parti. L’antithèse, c’est le Parti communiste, qui maintient une ligne dogmatique que personne ne peut discuter. Au sein de Syriza, beaucoup d’opinions coexistent. Nous discutons et quand nous décidons d’une position, tous la respectent.

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