histoire
150 ème Anniversaire de la Commune
Au printemps 2021, les 150 ans de la Commune de Paris seront fêtés comme il se doit. Comme un événement émancipateur dont les répercussions nous interpellent encore aujourd’hui.
Accompagner de façon vivante et festive cet événement et permettre qu’à cette occasion s’expriment les manifestations actuelles de la Commune, c’est le projet que l’association Faisons Vivre la Commune ! a défendu et développé depuis l’automne 2018.
Journées de Larrazet (82) sur la démocratie les 24 & 25 novembre
Voici une nouvelle édition des Journées de Larrazet sur les rails. Le sujet de la démocratie est infini et toujours sur le métier.
Nous espérons ces journées éclairantes, vivantes et bienfaisantes pour tous.
Merci de diffuser l’information.
Bien amicalement dans l’attente du plaisir de vous retrouver en novembre.
Alain DAZIRON
Maison de la Culture
82 500 LARRAZET
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Confluences 81 n° 125 : 4ème République
LE FRONT REPUBLICAIN…
Le 1°décembre 1955 E.FAURE président du conseil est mis en minorité ; avec l’accord du président de la république R.COTY l’assemblée nationale est dissoute ; les élections auront lieu un mois plus tard le 2 janvier 1956. Il s’agit de contenir la montée de l’extrême-droite poujadiste extrêmement violente et de trouver une solution pour résoudre “les événements d’ Algérie” ; J.J.SERVAN-SCHREIBER fondateur de “l’Express” proche de P.MENDES-FRANCE propose l’appellation “front républicain” qui regroupe les radicaux , les radicaux- socialistes , des membres de l’UDSR , la SFIO , et les républicains sociaux en un mot toute la gauche modérée. Les élections donnent 27,6% des voix à la gauche non communiste contre 33,1% au centre et à la droite ; mais le PCF avec 25,8% des voix redevient le premier parti de France et il est décidé à soutenir ne serait-ce qu’épisodiquement le gouvernement. L’extrême-droite poujadiste est à 12,9% ! La droite est très divisée si bien que R.COTY confie la formation du gouvernement à la gauche modérée.
Confluences 81 n° 124 : 4ème République
DE GAULLE ET LA IV° REPUBLIQUE
En janvier 1946 DE GAULLE démissionne : il avait été mis à la tête de l’état par l’ensemble des députés au lendemain de la libération. Mais l’assemblée constituante qui doit mettre sur pied la IVème république s’oriente de plus en plus vers un régime parlementaire dans lequel le président du conseil est responsable devant l’assemblée nationale ; le président de la république, lui, inaugure les chrysanthèmes ! Ce sont donc les partis qui dirigeront indirectement la vie politique avec leurs majorités de rechange, leur compromis (compromissions ?)… De toute évidence DE GAULLE ne voulait pas de ce genre de régime qui lui rappelait trop cette IIIème république honnie de tous ; avant même les deux référendums (avril et octobre 46) qui marquent la naissance réelle de la IVème, DE GAULLE ” a mis les voiles” persuadé qu’on ne saurait se passer de lui ! Mais ce retrait ne signifie nullement un désintérêt pour la “chose publique” : il prononce des discours à droite et à gauche lors de telle ou telle commémoration ; et il tient de nombreuses conférences de presse (c’est ce que feront les grands leaders de “l’opposition” dans les années 70-80). Le 16 juin 1946 il prononce à Bayeux pour célébrer la commémoration de la libération de la ville un discours-programme : “le président de la république élu par un collège de grands électeurs, au-dessus des partis ne peut être renversé par les députés ; il nomme les ministres qui sont responsables devant les deux chambres ; il inspire la ligne politique de son (ses) gouvernement (s)”.
Confluences 81 n° 121 : histoire et politique
Vous prononcez les trois lettres MRP. Votre interlocuteur vous regardera avec des yeux en points d’interrogation ; pour éclairer sa lanterne vous évoquerez POHER, BIDAULT ou SCHUMAN… Ah oui ! Celui qui a été deux fois président de la république par intérim…Quant au second il avait rejoint les rangs de l’OAS en 1962 ; on dit du troisième qu’il est le “père” de l’Europe …Qui se souvient qu’ils avaient joué un rôle important au sein du MRP et que ce parti avait été une composante du tripartisme au début de la IVème république ? C’est dans la guerre au sein de la Résistance qu’il faut chercher les origines directes du MRP : le PCF et la SFIO luttaient naturellement contre Vichy et le nazisme ; mais très rapidement des gens comme MOULIN, BROSSOLETTE et bien entendu DE GAULLE ont essayé de susciter la création de nouveaux partis pour contrecarrer l’idéologie de la Troisième République ; la tentative a échoué en partie à cause de la disparition tragique des deux premiers et aussi parce qu’il a fallu tenir compte de l’ascension du PCF.
Confluences 81 n° 120 : histoire et politique
L’EXCLUSION DU GOUVERNEMENT DES MINISTRES COMMUNISTES
Le 5 mai 1947 le socialiste P. RAMADIER, président du conseil, écarte du gouvernement les ministres communistes M.THOREZ, F. BILLOUX, C. TILLON, A. CROIZAT, G.MARRANE. On a parlé d’anticommunisme primaire soit pour le déplorer soit pour s’en réjouir… Les faits en réalité sont bien plus complexes …
Dès septembre 1944 DE GAULLE, président du gouvernement provisoire, fait appel à TILLON comme ministre de l’air et à BILLOUX pour la santé publique ; ces deux personnalités avaient sans doute donné pleinement satisfaction puisque lors du remaniement de novembre 1945 les communistes obtiennent quatre ministères : F. BILLOUX passe à l’économie nationale, C. TILLON à l’armement, A. CROIZAT devient ministre du travail et M. PAUL est à la production industrielle ; tout le personnel politique (MRP, Radicaux , SFIO) apprécie ces ministres, d’autant que lors des élections le PCF premier parti de France est incontournable et qu’il désire s’intégrer au “jeu politique” alors qu’en 1936 il avait refusé sa participation au Front Populaire !
Confluences 81 n° 123 : histoire et politique
Une fois de plus je me dois de présenter des excuses aux lecteurs de mes “bafouilles” : il était prévu d’évoquer tel ou tel aspect de la IV°république. Or le décès de G. SEGUY nous amène à honorer sa mémoire, tout comme nous l’avons fait pour M. ROCARD dans le numéro précédent…
Avant les “événements” de mai 68, G. SEGUY est peu connu en dehors des milieux syndicaux : le grand public l’a vu à la tête des manifestations du 1er mai quelques jours avant le début des grandes révoltes estudiantines et de la grève générale. On savait que depuis le 16 juin 1967 il était secrétaire général de la CGT à la place de B. FRACHON ; ce sont les grandes grèves à partir du 17 mai qui le propulsent au devant de la scène : il conduit la délégation CGT lors des “accords” de Grenelle les 25 et 26 mai .
Confluences 81 n° 122 : rubrique histoire et politique
Le 10 mai 1988 M. ROCARD est nommé premier ministre par F. MITTERRAND qui vient d’être réélu président de la république. C’est un cadeau empoisonné car les deux hommes se détestent depuis plus de trente ans : en 1956 ROCARD en compagnie, entre autres, de SAVARY et de BEREGOVOY était entré en dissidence avec la SFIO à laquelle il appartenait depuis 1949. Il ne pouvait cautionner la politique algérienne de G. MOLLET et de son ministre de la justice un certain F. MITTERRAND !
Confluences 81 n° 121 : 4ème République (3)
Vous prononcez les trois lettres MRP. Votre interlocuteur vous regardera avec des yeux en points d’interrogation ; pour éclairer sa lanterne vous évoquerez POHER, BIDAULT ou SCHUMAN… Ah oui ! Celui qui a été deux fois président de la république par intérim…Quant au second il avait rejoint les rangs de l’OAS en 1962 ; on dit du troisième qu’il est le “père” de l’Europe …Qui se souvient qu’ils avaient joué un rôle important au sein du MRP et que ce parti avait été une composante du tripartisme au début de la IVème république ? C’est dans la guerre au sein de la Résistance qu’il faut chercher les origines directes du MRP : le PCF et la SFIO luttaient naturellement contre Vichy et le nazisme ; mais très rapidement des gens comme MOULIN, BROSSOLETTE et bien entendu DE GAULLE ont essayé de susciter la création de nouveaux partis pour contrecarrer l’idéologie de la Troisième République ; la tentative a échoué en partie à cause de la disparition tragique des deux premiers et aussi parce qu’il a fallu tenir compte de l’ascension du PCF.