“Palestine-Israël, microcosme du chaos mondial”.

Conférence de l”AJET (Association Jaurès Espace Tarn)


Animée par André ROSEVEGUE, Retraité de l’enseignement public, membre de Palestine 33 (AFPS). membre de l’Union Juive Française pour la Paix. Il a contribué à plusieurs livres, dont “Parcours de Juifs antisionistes en France”, Syllepse 2022″

En partenariat avec :

Comité Palestine 81  +  Association France Palestine Solidarité  +  Mouvement de la Paix.

La question de Palestine est souvent présentée comme très spéciale et très compliquée. Ne peut-on aider à la clarifier en expliquant comment s’y exacerbent les contradictions du monde ?

Cela ne nous dispense pas de montrer pourquoi il faut s’en saisir, car il y a urgence, pour le peuple palestinien mais aussi pour le monde. Notre passivité serait une complicité directe au génocide en cours. Car la démission de la communauté internationale devant le comportement israélien contribue en retour à ce chaos mondial.

CONFERENCE-DEBAT

en partenariat avec : Comité Palestine 81, Asso. France Palestine Solidarité, Mouvement de la Paix

mardi 26 novembre 2024, à 20h30

Université Champollion (Auditorium FAC ), Place de Verdun 81000 ALBI

Entrée libre et gratuite

Participation au chapeau

“SIVENS, un mort dans la vallée”, CONFERENCE-DEBAT AJET-Tarn

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” Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire”.Jean Jaurès 1903
CONFERENCE-DEBAT SIVENS,un mort dans la vallée
 jeudi 24 octobre 2024  à 18h30
Ecole Ingénieurs ISIS95 rue Firmin Oules 81100 CASTRES (Campus Borde-Basse) Entrée libre et gratuite Participation au chapeau 
Le 26 octobre 2014, le conflit à propos d’un barrage projeté en lisière de la forêt de Sivens dans la vallée du Tescou s’est “dénoué” par la mort violente de Rémi Fraisse, jeune botaniste victime d’une grenade offensive lancée par un gendarme.
Comment un dossier aussi mal ficelé que fragilement étayé a-t-il pu être porté de façon inébranlable par les décideurs politiques malgré les multiples signaux d’alerte ? Jusqu’à la tragédie.
Tenter de répondre c’est découvrir l’emprise d’un “système”. Un “système” fondé sur un développement agricole productiviste inébranlable et peu soucieux des enjeux environnementaux, des impératifs de gestion de l’eau devenus infondés, des mécanismes  de démocratie locale défaillants.
Thierry TCHUKRIEL reviendra sur l’emprise d’un “système” qui a conduit les porteurs du projet à s’obstiner jusqu’au drame. 
ThierryTCHUKRIEL, Professionnel de la communication dans les collectivités territoriales pendant 15 ans puis journaliste en radio locale et presse départementale  
Vous pouvez nous envoyer par mail,
vos questions au sujet de cette conférence
à l’adresse suivante:
ajet81ac@gmail.com

Consultez notre site internet pour vous tenir informé sur nos activités ajet.fr 

https://ajet.fr

Barrage de SIVENS : la drôle de guerre. Article de Jean Claude EGIDIO pour Rouge et Vert n° 386

Publié le mardi 27 janvier 2015, sur le blog des Alternatifs du Tarn et de l’Aveyron

Des négociations en panne

La dernière rencontre présidée par les experts gouvernementaux, chargée d’étudier une solution alternative au barrage s’est tenue le vendredi 9 janvier à Toulouse et a abouti à une impasse complète. La FDSEA du Tarn, demeure arc-boutée sur ses positions depuis la suspension des travaux: le barrage doit être achevé comme il avait été initialement conçu, au même endroit et selon la même capacité. La seule concession concerne l’allocation des volumes d’eau: 50% à la rivière et 50% à l’irrigation au lieu des 30% et 70% prévus à l’origine
Les opposants, (FNE midi py, le Collectif Testet et la Confédération paysanne) font valoir deux autres solutions. La première consisterait à mobiliser rationnellement les masses énormes d’eau actuellement stockées dans des retenues collinaires et bien souvent sous utilisées. Ceci, quitte à prévoir des connexions entre plusieurs de ces réserves afin de répartir au mieux la ressource, laquelle cesserait d’être complètement privée puisqu’elle serait mutualisée. Une autre solution serait la construction de deux bassins latéraux d’une capacité totale de 700000 m3.

Il est à noter que les partisans du barrage admettent désormais qu’une retenue de 1 M de m3 serait suffisante quand le projet en prévoyait 1M5). Un autre chiffre est intéressant à relever à partir du rapport intermédiaire des experts produit à la fin décembre, c’est le nombre d’agriculteurs effectivement privés d’eau et avouant être demandeurs d’un aménagement pour pallier ce manque: il s’élève en définitive à 6. On est bien loin du nombre de 80 dont se réclamaient les porteurs du barrage.
Nul doute que la position du syndicat agricole ne se fonde pas sur des considérations techniques. L’enjeu est d’ordre politique: pas question de se laisser imposer par des écologistes, ni de plier devant qui remet en cause le modèle agricole dominant et menace l’agro-business.

Raisons d’y croire

D’une façon générale, le rapport final devant être rendu le 20 janvier 2015 s’annonce plus favorable encore aux opposants que ne l’était le premier rapport rendu en novembre.
Deux autres éléments sont à prendre en compte dans cette drôle de guerre: d’une part, la procédure lancée par la commission européenne pour infraction à la loi sur l’eau et d’autre part, une récente note du ministère de l’agriculturequi se déclare défavorable au barrage: «La Commission a transmis une mise en demeure à la France, dont la réponse sera à faire pour fin janvier 2015. Au-delà de ce projet, qui n’est pas soutenu par le MAAF en l’état et qui sera, quoiqu’il en soit, au minimum revu si ce n’est abandonné, la jurisprudence qui en ressortira peut avoir des incidences importantes sur le positionnement général de la Commission concernant les retenues d’eau et donc plus globalement sur la doctrine en matière de gestion quantitative de l’eau en agriculture.» (Voir Reporterre du 9 janvier 2015).

Motifs d’inquiétude.

Cependant, malgré ces éléments de bon augure, rien n’est acquis et nous avons plusieurs sujets d’inquiétude. D’abord, le fait que le calendrier politique se rapproche et que CARCENAC a annoncé son désir de se représenter aux élections départementales. Dans un article à la Dépêche, il prône «des alliances élargies» déjà concrétisées par des duos politiquement mixtes. Nous avions dès la mi-novembre la préfiguration de cette alliance élargie dans la manifestation à Albi des élus favorables au barrage. On peut craindre que cette élection face figure de référendum sur la question de Sivens.
Et si, contre toute attente, CARCENAC parvenait à rassembler victorieusement sur son nom les anti-barrage de tous bords, il offrirait au pouvoir la formule magique pouvant être opposée à toute lutte anti GPI, à commencer par le Center parc de Roybon ou l’aéroport de NDDL, et qui tient en quelques mots: fermeté et alliance élargie (pour ne pas dire «union sacrée)
L’autre motif d’inquiétude touche à la question juridique. A l’heure actuelle, les travaux sont certes suspendus mais aucune décision de justice n’a prononcé leur caractère illégal. Si bien que ce sont les opposants, avant tout ceux qui écopent de peines de justice disproportionnées en regard des griefs, mais aussi les occupants qui sont considérés et traités comme illégaux.
Un référé suspensif, dans l’attente du jugement sur le fond qui n’interviendra pas avant le dernier trimestre 2015, serait le moyen de rappeler les responsabilités initiales des porteurs du barrage que la mort de Rémi Fraisse avait contribué à mettre au grand jour.
Un jugement en notre faveur plomberait la campagne de CARCENAC et l’empêcherait de reprendre la main.

Perspectives.

Cependant, un rassemblement au printemps sur le site de Sivens est en gestation, à l’instar de ceux du printemps dernier et de l’automne passé. A coup sûr, l’événement sera d’ampleur nationale. D’ores et déjà, un appel à manifester à Nantes et à Toulouse est lancé pour le 22 février date anniversaire
du tournant dans la répression opéré l’an dernier à Nantes. Plus prosaïquement, des groupes de réflexion élaborent en marge des rencontres officielles ce que pourrait être l’avenir du Testet, en terme de projet de territoire, respectueux des milieux naturels autant que de l’intérêt de ses habitants.
La dynamique instituée entre les divers collectifs, les Bouilles et le Testet, entre locaux et occupants, continue de fonctionner à plein notamment grâce à la coordination des opposants régulièrement convoquée.

le 10 janvier 2015
Jean Claude EGIDIO, Membre de la Coordination des Opposant-e-s au barrage

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Barrage de SIVENS : un témoignage après les agressions de milices pro-barrage, dimanche 1er février sur la ZAD et à GAILLAC

Publié le 3 février 2015, sur le blog des Alternatifs 81

Nous publions ici le témoignage de Patrick ROSSIGNOL, maire d’une commune rurale du Sud-Tarn . Agriculteur

Bonsoir,
Souhaitant participer à la journée sur les zones humides pour assister à des animations « découverte du milieu » et me tenir au courant de l’évolution du projet de barrage de Sivens je me suis rendu au lieu dit Barat. Là, comme d’autres, je me suis vu interdire l’utilisation de la départementale D32 par des partisans du projet de barrage. Je n’étais pas informé de leur présence. Si, après m’être présenté, j’ai pu débattre avec certaines personnes, je me suis fait insulter et menacer par quelques autres. Menaces verbales et menaces physiques. Certains ont photographiés mon fourgon.
Ne cherchant pas la provocation, je suis retourné directement à Gaillac où j’ai retrouvé d’autres opposants au barrage. Peu de temps après (aurai-je été suivi?) des « pro-barrage » circulaient dans les rues de Gaillac armés de barres en fer, manches de pioches. En tant qu’élu (Maire de St Amancet) j’ai essayé de m’interposer alors qu’ils voulaient s’en prendre à des jeunes. J’ai été à nouveau menacé. Les gendarmes sont intervenus sans désarmer ces hommes. Sous prétexte d’une agression sur un pro barrage (fait à démontrer…) les gendarmes ont tenté de pénétrer à l’intérieur d’un appartement privé où se tenait une réunion.
Quand j’ai rejoint mon véhicule, rue des côtes du Tarn à Gaillac, j’ai constaté que le pare-brise et une vitre latérale avaient été détruites à coup de barre. Les impacts sur le pare-brise ne prêtent pas à confusion.

Accompagné par quelques personnes je suis allé déposer une plainte à la gendarmerie de Gaillac. Quelques minutes après ma sortie des bâtiments de la gendarmerie, les mêmes hommes, armés des mêmes ustensiles, sont arrivés devant la Gendarmerie. Malgré mes appels à l’aide dans l’interphone, les gendarmes ne sont sortis que lors de l’agression d’un journaliste stagiaire qui tentait de prendre des photos. Les gendarmes ont séparé les deux groupes et ont laissé partir les agresseurs. Connaitra-t-on leurs identités? Seront-ils inquiétés ou attendra-t-on un nouveau drame?

Une sale journée, très inquiétante si des genres de milices (en treillis, aux brassards oranges) peuvent faire régner la terreur dans une ville comme Gaillac.
J’ai été choqué, il y a quelques mois, par la violence développée, et ceci quelque soit le bord. Des opinions différentes concernant un projet de barrage ne justifient aucune violence. Je continuerai à lutter dans ce sens quelque soient les menaces.
Bien cordialement,
Patrick Rossignol

 Article paru dans médiapart

Le maire écolo de Saint-Amancet voulait se rendre sur le site de Sivens. Impossible : des pro-barrage bloquent la route, l’insultent et le menacent. Nouvelle altercation un peu plus tard. Cette fois, ils sont armés de barres de fer.

Dimanche 1er février au matin, j’étais sur la route en direction de la forêt de Sivens, pour assister aux animations prévues dans le cadre de la Journée mondiale des Zones Humides. En arrivant sur le lieu-dit de Barat, aux alentours de 10h15, j’ai découvert que la route était bloquée par une trentaine d’individus. Ils se sont présentés comme des agriculteurs et chasseurs pro-barrage, originaires de la région.

Je suis agriculteur et maire de la petite commune de Saint-Amancet. Je n’étais a priori pas opposé au barrage, mais j’ai été choqué par la mise en place de la violence qui a conduit à la mort de Rémi Fraisse. Ceci m’a poussé à explorer le sujet plus en détails. C’est là que j’ai réalisé le manque de sérieux du projet et depuis, je continue à suivre la question de près.

Insultes et menaces

J’ai entamé la conversation avec certains d’entre eux, mais la discussion a vite tourné court car d’autres ont commencé à m’insulter à coups de « Dégage de là ! » et autres phrases du genre :

« Vous êtes un élu ? J’espère que vos électeurs vont vous cracher à la gueule ! »

Ils ont ensuite menacé de me « foutre dans le ruisseau » et de « retourner [mon] véhicule » à l’aide de leurs tracteurs. Vers 11h30, nous avons décidé, avec d’autres conducteurs bloqués, de faire demi-tour. Au moment de partir, j’ai surpris quelques-uns des « pro-barrage » en train de prendre des photos de ma voiture.

Des pro-barrage armés de barres de fers et de pioches

Arrivés à Gaillac, avec quelques-unes des personnes n’ayant pas pu accéder au site, nous nous sommes réunis dans un appartement afin de décider de ce que nous allions faire. C’est là qu’on nous a prévenus qu’une bande de pro-barrage se dirigeaient vers nous, barres de fer et pioches à la main. Je pense qu’ils nous avaient suivis. Ils portaient des treillis, des brassards orange et des sweat-shirts noirs à cagoule ornés du logo :

« Brigade anti-Pelluts – Soutien aux gendarmes de Sivens »

Avec quelques-uns, on a décidé de sortir à leur rencontre, histoire de calmer le jeu. Je pensais qu’en tant que maire et agriculteur, j’arriverais à leur faire entendre raison, mais ça n’a pas vraiment marché et on s’est fait accueillir par une volée d’insultes et de menaces.

Les gendarmes sont arrivés peu après : ils étaient en fait à la recherche d’un anti-barrage, qui aurait, selon eux, agressé un membre de la bande. Lorsque je leur ai expliqué la véritable situation, ils m’ont rétorqué que le témoignage de la personne qui avait été agressée était plus crédible que le nôtre. Ils sont alors entrés de force dans l’appartement dont je venais de sortir, en me bousculant et en ne prêtant que très peu d’attention à la bande qui nous agressait et à leurs armes.

Pare-brise cassé

Un peu plus tard, alors que j’allais reprendre ma voiture, j’ai découvert que mon pare-brise et ma vitre latérale avaient été cassés à coups de barre de fer. C’est assez clair, au vu des impacts. Une autre personne de notre groupe s’était déjà fait crever les 4 pneus dans la matinée. Nous nous sommes alors rendus à la gendarmerie pour porter plainte : les gendarmes ont accepté la plainte pour vandalisme mais rejeté tout ce qui concernait les menaces et les insultes. Nous sommes donc sortis.

C’est alors que 5 personnes, faisant partie du même groupe qui nous avait déjà agressés deux fois, sont arrivées devant la gendarmerie. J’ai appelé à l’aide par l’interphone, mais les gendarmes m’ont répondu qu’ils pouvaient voir la scène de la fenêtre et que le groupe n’était pas menaçant. Ce n’est que lorsqu’un jeune journaliste présent sur place s’est fait fracasser son appareil photo que les gendarmes sont ressortis. Plutôt que d’immobiliser l’agresseur, ils ont préféré demander à la victime de présenter sa carte de presse. Finalement, ils ont bien ceinturé un type armé d’une barre de fer, mais l’ont relâché quelques minutes plus tard sans même relever son identité.

La France ne peut accepter les milices

J’ai été très choqué par toute cette histoire. Bloquer la route, c’était de bonne guerre. Mais il n’est absolument pas normal que les forces de l’ordre aient laissé se promener dans Gaillac de véritables miliciens armés, en plein dimanche après-midi. D’ailleurs, je désapprouve autant la violence de « casseurs-radicaux » que celle des « miliciens-pro-barrage ». Les scènes que j’ai vues dimanche m’ont rappelé des épisodes conduits par le parti Aube Dorée auxquels j’ai pu assister en Grèce. Elles sont inacceptables dans un pays comme la France. Et je continuerai à lutter contre cette violence quelles que soient les menaces.

Propos recueillis par Camille Diao

ATOSCA et la préfecture de Haute-Garonne main dans la main pour du grand n’importe quoi. (communiqué de la ZAD A69)

Ce Lundi 7 octobre, après 22 jours d’une incroyable résistance aux  chantiers de l’A69 et à son monde de merde, la ZAD doit faire face à  l’abject, la bêtise et la violence des gendarmes et des ouvriers d’ATOSCA.

Dès 8h00, les gendarmes ont interpellé et placé en garde à vue la  quinzaine de personnes qui soutenaient les écureuilles. Rien ne  justifiait cela alors que le petit campement était sur un terrain privé avec le soutien du propriétaire et qu’aucune notification d’aucune sorte  n’avait été faite. Une répression basée sur le Code de procédure du  doigt mouillé au service du BTP.

Dans la foulée, les engins de NGE se sont mis en marche pour continuer d’enterrer les deux noyers et leurs 5 écureuil.le.s.

Sous l’oeil des gendarmes les engins de 50 tonnes sont allés jusqu’à  pousser des écureuil.le.s directement avec leurs bennes ! On a même vu un  ouvrier de NGE se jeter sur une écureuil.le pour tenter de l’attraper et chuter dans un même mouvement !

Ces scènes complètement ahurissantes traduisent l’absurde d’un monde en déroute qui s’agite bêtement pour un projet inutile avec l’entêtement  malsain que provoque le pognon. Tout ce monde est à vomir et leurs actions sont aussi ridicules que leurs utopies financières, libérales et oppressives.

À l’heure de l’envoi de ce communiqué, une écureuil.le a été interpellée  et placée en garde à vue pendant que les plateformes et les couchages  ont été détruites par des ouvriers qui s’improvisent grimpeurs. Une  autre est descendu avec un simple contrôle d’identité.

Ce monde va mal mais nous lui feront toujours face !

“Sivens 10 ans : on n’oublie pas”, samedi 26 octobre à 19h00

Vous êtes invité.e à participer à la soirée “Sivens 10 ans : on n’oublie pas”

 Si vous souhaitez participer à cette soirée, il faut vous inscrire sur la billetterie Hello assos en cliquant ici.

2 choix prix coûtant (ou plus) ou prix libre. N’oubliez pas de cocher les options, notamment si vous vous proposez comme bénévole.

La soirée « Sivens 10 ans : on n’oublie pas » a pour vocation d’être une soirée de solidarité avec les luttes environnementales et sociales actuelles. Les bénéfices de la soirée serviront à soutenir ces luttes.

Elle se tient à Colo&Co (Saint Jérôme sur la commune de Castelnau de Montmiral – coordonnées GPS : 43.939, 1.833)

Attention :  le lieu ne permettant pas d’accueillir plus de 200 personnes, vous serez inscrit.e par ordre de réservation.

Programme de la soirée :

19h00 : accueil

19h30 à 21h00 : repas avec animation musicale par Nino Korta (DJ à Puycelsi)

21h30 à 23h00 : Karma Sista en concert (réalisatrice du film « la résistance respire »)

23h15 à 2h00 : Karaoké avec Lucas Lemauff (vous pourrez venir chanter seul.e ou en groupe ou dire des poèmes)

D’autres initiatives complémentaires …..

Peut=être avez-vous reçu ce mail par un autre canal. Dans ce cas, désolé du doublon.

CordialementChristian

Le “Banquet des Spéculateurs” à SALVAZA (Carcassonne)

Les personnes qui souhaitent filer un coup de main pour l’installation du Banquet des spéculateurs peuvent nous rejoindre à 14h sur le parking en face du portail des jacobins, devant la caserne. 

Celles et ceux qui peuvent aider à partir de 17h30 (service, buvette, rangement à 21h etc ….) peuvent se signaler au stand Laisse béton sur le Pont neuf.

Opposition au chantier de l’A 69, toujours des vies en danger !

Boîte de réception

Communiqué de presse de la section LDH Toulouse auquel s’associe la section LDH du Tarn

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 4 OCTOBRE 2024

La commission d’enquête de la LDH Toulouse sur les atteintes aux droits lors des opérations de police et de gendarmerie contre les opposant-es à l’A69 a été saisie une nouvelle fois ce 29 septembre 2024 pour une entrave aux soins des écureuil-les, et ce jour 4 octobre  pour mise en danger de la vie des écureuil-les !

 Depuis 19 jours de siège, les écureuil-les ne sont plus ravitaillées normalement et présentent des symptômes inquiétants liées au manque de nourriture. Nous demandons que l’interdiction de ravitaillement en nourriture soit levée car elle entre dans le cadre de l’interdiction des traitements cruels, inhumains ou dégradants, visée par l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme et des obligations internationales de la France relatives à la Convention contre la torture des Nations Unies. [1]

Nous avions déjà alerté la presse à la fin du mois de février quant aux entraves à la circulation des secours lors d’une évacuation d’une opposant-es inanimée.

 Aujourd’hui, un ouvrier de la NGE a déjà déposé des mètres cubes de terre avec sa pelleteuse pour ensevelir deux noyers  dans lequel 5 écureuil-les sont installées.  Il n’y a pas de distance de sécurité installée et elles se trouvent très proches de la pelleteuse. Le bois est cassant et les sont objectivement en danger alors que les gendarmes présents observent la scène, couvrant ainsi les agissements de la NGE (Nouvelle Génération d’Entrepreneurs – concesionnaire pour le projet A 69).

 Les écureuil-les sont surveillé.es et contrôlé.es par les forces de l’ordre.et il leur appartient de protéger et de secourir les personnes qui se trouvent sous leur contrôle. Nous rappelons que la non-assistance à personne en danger est une infraction pénale.

 Toulouse, le 4 octobre 2024