A 69 : Rassemblement après le rendu du tribunal !

Tic tac tic tac…

⏰

le rendu de la décision du jugement sur le fond du projet d’A69 est imminent !

Décision positive ou négative, on aura envie de vivre ça ensemble alors les orgas de la lutte vous invitent :
– le soir même de la décision (ce lundi potentiellement), à 19h, sur le tracé (lieu annoncé ultérieurement)
– le lendemain, 19h devant la gare Matabiau à Toulouse !
Pas un arbre, pas une usine, pas un hectare de plus – NO MACADAM !
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PS : on a toujours besoin d’aide pour la cagnotte contre les procès juste ici : linktr.ee/stop_A69

“AU CŒUR DE GAZA,                                                 un médecin raconte. . .” 

  

“Ce que l’on voit à Gaza dépasse l’entendement

Mercredi 11 décembre 

à 20 h 15
salle des fêtes 81150 LAGRAVE


Début 2024, le Dr Khaled Benboutrif, médecin à Toulouse, a effectué une
mission humanitaire à l’hôpital européen Khan Younés de Gaza. Il y est
retourné cet été.
Depuis son retour, il s’est donné pour mission de témoigner de la situation catastrophique vécue par les civils, de la douleur et des souffrances d’une population prise au piège, soumise à des bombardements incessants et victime de la famine organisée.  Il souhaite  aussi  alerter sur les conditions sanitaires “inimaginables” qu’il a observées.


Avec les membres de l’équipe médicale, il appelle la communauté internationale « à se réveiller, le génocide est pratiquement reconnu, mais certains pays occidentaux continuent de fournir de l’aide à l’Israël au détriment de la population civile. Je parle uniquement d’un point de vue humanitaire et non politique » précise l’urgentiste.

Venez écouter son témoignage appuyé par ses vidéos .

 Puis témoignez à votre tour. Car même si nous nous sentons impuissants, nous avons au moins le pouvoir de parler. Ainsi leurs morts, leurs préjudices, leur détresse ne passeront pas inaperçus, ne seront pas invisibles. Ne seront pas sans témoin .

Soirée organisée par l’ Association France Palestine Solidarité du Tarn (AFPS 81) et 4ACG – et les organisations du collectif tarnais pour une paix juste et durable : CP81 – Mouvement de la Paix – FSU – CGT – Solidaires- Libre pensée – MRAP – Jeunes communistes – NPA – RESF – MRAP Castres – PEPS- Alternatives et Autogestion 81- PCF- LFI- POI – LDH – Gaillacois mobilisés- Jeunes Insoumis 81
afps,81@laposte,net

A 69 : Clap de fin ? **(fin de clap . . .)*

*Publié dans le n°171 de Confluences 81

**Communiqué de PEPS 81

Etait-ce  en 2007? En 2OO8 ?  Peu importe. . .

Confluences 81 accueillait un premier article du “collectif RN 126″pour dénoncer le projet d’autoroute Castres-Toulouse. . .

Premier d’une longue série d’articles, communiqués, dossiers qui, tout au long des 18 dernières années ont tissé notre soutien à cette lutte, notre dénonciation de ce projet délirant, écocide et irresponsable économiquement autant qu’écologiquement.

A la veille d’une décision importante, nous ne pouvions qu’être là, comme toujours, en accompagnement et soutien.

Confluences 81

A 69 : fin de clap ?

Le combat contre le projet autoroutier Castres-Toulouse a commencé, de manière structurée, en décembre 2006. 18 ans plus tard, à quelques jours d’une audience sur l’Autorisation Environnementale de l’A69, la rapporteure publique rend un avis négatif sur le projet pour “absence d’intérêt public majeur”. Ses conclusions sont sans appel : “cette autoroute ne répond pas à une RIIPM (Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur) justifiant la dérogation des espèces protégées” en réponse à une utilité sociale, sanitaire et économique.
Le tribunal rendra son verdict certainement courant décembre. Comme 9 fois sur 10, il suit l’avis de la rapporteure, nous pouvons être raisonnablement optimistes et oser espérer que ce projet funeste aussi inutile que stupide sera stoppé net.

C’est aux militant.e.s qui se battent depuis bientôt 18 ans que nous pensons. Depuis le “collectif RN 126” jusqu’à “La Voie est Libre”, en passant par “PACT”. . . C’est aux personnes qui, tout au long de ces 18 années, ont agi : monté des dossiers juridiques, écrit des articles, pris la parole dans des réunions publiques, distribué des tracts, monté des actions pour sensibiliser les riverains, organisé des rassemblements, fait des grèves de la faim, occupé des arbres centenaires, lutté contre l’ouverture de carrières provisoires ou d’usines à bitume . . . entre autres. C’est à tous ces jeunes dont la vie a été mise en danger illégalement par les pouvoirs publics, et à celles et ceux qui ont été blessé.e.s voire handicapé. e.s par le choix d’une répression féroce contre les défenseurs du vivant et des générations futures. Ce n’est pas encore “gagné”, mais. . . Et, même si le juge confirme, ce ne sera pas fini : il y aura les suites à gérer, et certainement des projets de vie à construire COLLECTIVEMENT !

Nous sommes optimistes, parce que “A la fin, c’est nous qu’on gagne. . . ”  (C’est ce que nous disions à la création citoyenne de La Voie est Libre ).

Si ce projet est stoppé, ce sera pour dire que “c’est possible”, que, face “aux décideurs” financiers économiques et institutionnels, la voix des habitant.e.s des zones rurales doit être prise en compte. Ce sera pour dire que, face aux métropoles, la ruralité  existe en tant qu’entité de vie, qu’entité économique, qu’entité culturelle et que “aménager durablement un territoire”, c’est prendre tout cela en compte !

Si ce projet est stoppé, face au réchauffement climatique et à la disparition des espèces, des décisions impérieuses et des choix s’imposent, sur nos modes de vie, d’habitat, de santé, de travail, de transport. Pour nous, ces choix passent par le collectif, par la coopération  discutée et décidée ensemble. Ces choix partent du “local”, de la nécessaire réponse aux besoins premiers des personnes.

Si ce chantier est stoppé, les bulldozers ayant été plus rapides que la justice, il nous faudra obtenir la remise en état des terres naturelles et nourricières sacrifiées pour une poignée de nantis par les travaux illégaux du concessionnaire Atosca. Le projet “Une autre Voie” nous semble un support intéressant pour accompagner le bien être de la population locale dans le sens esquissé ci-dessus.

24 novembre 2024

Annick MAKALA

Alfred LECLERCQ

Jean FAUCHE

SOIRÉE SANS BITUME : CONCOURS de SOUPE & KARAOKÉ COLLECTIF !

Au Wagon, Le Faget

Tintement de Clochette,
Glinglinggg & Lalalala !

Réservons notre prochaine soirée festive
Marmites et Casseroles

C’est indéniable, l’automne est en place
et la Saison Sans Bitume aussi !!!

Pour ce mois de Novembre,
les Paysan.nes Sans Bitume
nous invitent à un
Concours sensationnel de Soupe
suivi d’un Karaoké collectif !

Sortons nos plus belles marmites, louches, micros et voix en canon,
ça va chauffer au Wagon du Faget

le Vendredi 22 Novembre à 19h !

Nous dégusterons en chœur l’étendue de nos talents de popote !
Pour jouer au concours, rien de plus simple, chaque participant.e
apporte un chaudron de soupe accompagné de sa plus belle étiquette

( titre et composition d’ingrédients ) !

Les inscriptions sont ouvertes dès à présent sur
letrainouvontleschoses@yahoo.fr

Et si on se décide à la dernière minute,
pas de souci, on trouvera de la place sur la belle tablée !

Et si on en voulait encore plus ?
Oui, c’est possible aussi ! Alors, pour profiter d’une belle surprise
spécialement concoctée pour nous, il suffit d’apporter
un sweat ou un tee-shirt en COTTON uni,
soit de ton foncé ou clair,
et on s’occupera du reste !!!

La Saison Sans Bitume compte sur nous

pour pousser la chansonnette et faire entendre nos voix en chœur,

nos casseroles et notre alliance !

Alors,  à tout bientôt pour festoyer et chanter ensemble, on compte sur vous !!!

Et parce qu’on préfère les pièces de monnaie aux commissions bancaires, prévoyons des espèces !

D’ici là, bel automne à toustes !

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition

“Palestine-Israël, microcosme du chaos mondial”.

Conférence de l”AJET (Association Jaurès Espace Tarn)


Animée par André ROSEVEGUE, Retraité de l’enseignement public, membre de Palestine 33 (AFPS). membre de l’Union Juive Française pour la Paix. Il a contribué à plusieurs livres, dont “Parcours de Juifs antisionistes en France”, Syllepse 2022″

En partenariat avec :

Comité Palestine 81  +  Association France Palestine Solidarité  +  Mouvement de la Paix.

La question de Palestine est souvent présentée comme très spéciale et très compliquée. Ne peut-on aider à la clarifier en expliquant comment s’y exacerbent les contradictions du monde ?

Cela ne nous dispense pas de montrer pourquoi il faut s’en saisir, car il y a urgence, pour le peuple palestinien mais aussi pour le monde. Notre passivité serait une complicité directe au génocide en cours. Car la démission de la communauté internationale devant le comportement israélien contribue en retour à ce chaos mondial.

CONFERENCE-DEBAT

en partenariat avec : Comité Palestine 81, Asso. France Palestine Solidarité, Mouvement de la Paix

mardi 26 novembre 2024, à 20h30

Université Champollion (Auditorium FAC ), Place de Verdun 81000 ALBI

Entrée libre et gratuite

Participation au chapeau

“SIVENS, un mort dans la vallée”, CONFERENCE-DEBAT AJET-Tarn

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” Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire”.Jean Jaurès 1903
CONFERENCE-DEBAT SIVENS,un mort dans la vallée
 jeudi 24 octobre 2024  à 18h30
Ecole Ingénieurs ISIS95 rue Firmin Oules 81100 CASTRES (Campus Borde-Basse) Entrée libre et gratuite Participation au chapeau 
Le 26 octobre 2014, le conflit à propos d’un barrage projeté en lisière de la forêt de Sivens dans la vallée du Tescou s’est “dénoué” par la mort violente de Rémi Fraisse, jeune botaniste victime d’une grenade offensive lancée par un gendarme.
Comment un dossier aussi mal ficelé que fragilement étayé a-t-il pu être porté de façon inébranlable par les décideurs politiques malgré les multiples signaux d’alerte ? Jusqu’à la tragédie.
Tenter de répondre c’est découvrir l’emprise d’un “système”. Un “système” fondé sur un développement agricole productiviste inébranlable et peu soucieux des enjeux environnementaux, des impératifs de gestion de l’eau devenus infondés, des mécanismes  de démocratie locale défaillants.
Thierry TCHUKRIEL reviendra sur l’emprise d’un “système” qui a conduit les porteurs du projet à s’obstiner jusqu’au drame. 
ThierryTCHUKRIEL, Professionnel de la communication dans les collectivités territoriales pendant 15 ans puis journaliste en radio locale et presse départementale  
Vous pouvez nous envoyer par mail,
vos questions au sujet de cette conférence
à l’adresse suivante:
ajet81ac@gmail.com

Consultez notre site internet pour vous tenir informé sur nos activités ajet.fr 

https://ajet.fr

Barrage de SIVENS : la drôle de guerre. Article de Jean Claude EGIDIO pour Rouge et Vert n° 386

Publié le mardi 27 janvier 2015, sur le blog des Alternatifs du Tarn et de l’Aveyron

Des négociations en panne

La dernière rencontre présidée par les experts gouvernementaux, chargée d’étudier une solution alternative au barrage s’est tenue le vendredi 9 janvier à Toulouse et a abouti à une impasse complète. La FDSEA du Tarn, demeure arc-boutée sur ses positions depuis la suspension des travaux: le barrage doit être achevé comme il avait été initialement conçu, au même endroit et selon la même capacité. La seule concession concerne l’allocation des volumes d’eau: 50% à la rivière et 50% à l’irrigation au lieu des 30% et 70% prévus à l’origine
Les opposants, (FNE midi py, le Collectif Testet et la Confédération paysanne) font valoir deux autres solutions. La première consisterait à mobiliser rationnellement les masses énormes d’eau actuellement stockées dans des retenues collinaires et bien souvent sous utilisées. Ceci, quitte à prévoir des connexions entre plusieurs de ces réserves afin de répartir au mieux la ressource, laquelle cesserait d’être complètement privée puisqu’elle serait mutualisée. Une autre solution serait la construction de deux bassins latéraux d’une capacité totale de 700000 m3.

Il est à noter que les partisans du barrage admettent désormais qu’une retenue de 1 M de m3 serait suffisante quand le projet en prévoyait 1M5). Un autre chiffre est intéressant à relever à partir du rapport intermédiaire des experts produit à la fin décembre, c’est le nombre d’agriculteurs effectivement privés d’eau et avouant être demandeurs d’un aménagement pour pallier ce manque: il s’élève en définitive à 6. On est bien loin du nombre de 80 dont se réclamaient les porteurs du barrage.
Nul doute que la position du syndicat agricole ne se fonde pas sur des considérations techniques. L’enjeu est d’ordre politique: pas question de se laisser imposer par des écologistes, ni de plier devant qui remet en cause le modèle agricole dominant et menace l’agro-business.

Raisons d’y croire

D’une façon générale, le rapport final devant être rendu le 20 janvier 2015 s’annonce plus favorable encore aux opposants que ne l’était le premier rapport rendu en novembre.
Deux autres éléments sont à prendre en compte dans cette drôle de guerre: d’une part, la procédure lancée par la commission européenne pour infraction à la loi sur l’eau et d’autre part, une récente note du ministère de l’agriculturequi se déclare défavorable au barrage: «La Commission a transmis une mise en demeure à la France, dont la réponse sera à faire pour fin janvier 2015. Au-delà de ce projet, qui n’est pas soutenu par le MAAF en l’état et qui sera, quoiqu’il en soit, au minimum revu si ce n’est abandonné, la jurisprudence qui en ressortira peut avoir des incidences importantes sur le positionnement général de la Commission concernant les retenues d’eau et donc plus globalement sur la doctrine en matière de gestion quantitative de l’eau en agriculture.» (Voir Reporterre du 9 janvier 2015).

Motifs d’inquiétude.

Cependant, malgré ces éléments de bon augure, rien n’est acquis et nous avons plusieurs sujets d’inquiétude. D’abord, le fait que le calendrier politique se rapproche et que CARCENAC a annoncé son désir de se représenter aux élections départementales. Dans un article à la Dépêche, il prône «des alliances élargies» déjà concrétisées par des duos politiquement mixtes. Nous avions dès la mi-novembre la préfiguration de cette alliance élargie dans la manifestation à Albi des élus favorables au barrage. On peut craindre que cette élection face figure de référendum sur la question de Sivens.
Et si, contre toute attente, CARCENAC parvenait à rassembler victorieusement sur son nom les anti-barrage de tous bords, il offrirait au pouvoir la formule magique pouvant être opposée à toute lutte anti GPI, à commencer par le Center parc de Roybon ou l’aéroport de NDDL, et qui tient en quelques mots: fermeté et alliance élargie (pour ne pas dire «union sacrée)
L’autre motif d’inquiétude touche à la question juridique. A l’heure actuelle, les travaux sont certes suspendus mais aucune décision de justice n’a prononcé leur caractère illégal. Si bien que ce sont les opposants, avant tout ceux qui écopent de peines de justice disproportionnées en regard des griefs, mais aussi les occupants qui sont considérés et traités comme illégaux.
Un référé suspensif, dans l’attente du jugement sur le fond qui n’interviendra pas avant le dernier trimestre 2015, serait le moyen de rappeler les responsabilités initiales des porteurs du barrage que la mort de Rémi Fraisse avait contribué à mettre au grand jour.
Un jugement en notre faveur plomberait la campagne de CARCENAC et l’empêcherait de reprendre la main.

Perspectives.

Cependant, un rassemblement au printemps sur le site de Sivens est en gestation, à l’instar de ceux du printemps dernier et de l’automne passé. A coup sûr, l’événement sera d’ampleur nationale. D’ores et déjà, un appel à manifester à Nantes et à Toulouse est lancé pour le 22 février date anniversaire
du tournant dans la répression opéré l’an dernier à Nantes. Plus prosaïquement, des groupes de réflexion élaborent en marge des rencontres officielles ce que pourrait être l’avenir du Testet, en terme de projet de territoire, respectueux des milieux naturels autant que de l’intérêt de ses habitants.
La dynamique instituée entre les divers collectifs, les Bouilles et le Testet, entre locaux et occupants, continue de fonctionner à plein notamment grâce à la coordination des opposants régulièrement convoquée.

le 10 janvier 2015
Jean Claude EGIDIO, Membre de la Coordination des Opposant-e-s au barrage

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