Marchons pour la Paix dans le Tarn, à Castres et Albi !

Confluences 81 s’associe à la Journée Mondiale pour la Paix le 21 septembre, dans le Tarn .

Prévenir les guerres en promouvant une culture de paix, en développant une logique de coopération et en cherchant une issue négociée aux conflits naissants.

Nous appelons

à participer samedi 21 septembre

  • sur le jardin national de 14h à 17h30 à Albi
  • à 11h, à Castres, de la maison natale de Jean Jaurès (5rue Sœur Richard) au musée Jean Jaurès
  • à 14h30, café Jean Jaurès à Castres, projection du film-documentaire de Xavier-Marie Bonnot, “La Bombe et Nous” (2017), sur l’arme atomique, suivi d’un débat sur le danger actuel d’une catastrophe nucléaire

JOUR 2 AU VERGER – UNE NOUVELLE RÉSISTANCE ACHARNÉE – Communiqué de la ZAD69 :

Pour ce deuxième jour de résistance au Verger, la ZAD est toujours déterminée à tenir tête.
La CNAMO franchit à nouveau toutes les mesures de sécurité risquant un drame de plus à ajouter à la liste des trois chutes dramatiques de la Cal’Arbre.

Peu avant 15h, les gendarmes ont bloqué la nationale et commencé à se rassembler dans les environs, avant d’entrer sur le terrain du Verger à la suite de Lepeltier, représentant de NGE. Rapidement, une pelleteuse a suivi, détruisant tout sur son passage jusqu’à atteindre le premier chêne occupé. Suite à de nombreuses menaces nommément adressées à un premier écureuil, celui-ci est descendu de lui-même, en négociant l’absence de poursuites.

Saon camarade dans l’arbre a refusé, et la CNAMO est intervenue mettant une fois de plus une personne en danger, tirant à plusieurs sur sa longe à des mètres de hauteur. Interpellé.e, iel a été conduit.e en garde à vue. L’arbre a été abattu à la suite de sa descente.

Vers 17h, un.e militant.e s’est lancé dans un sprint impressionnant en direction de la pelleteuse, a commencé à y grimper avant de se faire violemment attraper par deux ouvriers NGE qui l’ont frappé.e, plaqué.e au sol avant l’intervention des gendarmes qui l’ont interpellé. Iel est également en garde à vue.

A 18h00, un grimpeur de la CNAMO est encore dans un platane, cherchant, après une tentative douteuse de négociation, à détruire le plus possible de ses installations, avant que le blocage de la RN126 ne devienne injustifiable, à l’approche de l’heure de pointe. A plus de 15m du sol, l’écureuil.le a retiré son baudrier pour empêcher tout interpellation, information connue des gendarmes.

Alors que l’intervention devrait bientôt toucher à sa fin, nous faisons face à la croissante mise en danger des zadistes par la CNAMO et ATOSCA prêts à tout pour poursuivre ce saccage.

Nous mesurons très bien les risques physiques et le poids de la
répression mais entendez cela (parole d’écureuil.le) :

"Nous nous sommes contre cette autoroute et contre tous ces projets de merdes".

On lâchera rien.

ZAD69

Rassemblement contre l’extension du golf municipal de Castres :

UN PROJET QUE NOUS CONTESTONS SUR LE PLAN SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL 

Sur le plan social 
Le coût de l’extension du golf à 5M€ par la municipalité est un choix social que nous ne partageons pas, alors qu’au niveau du sport beaucoup d’autres sujets sont délaissés depuis trop d’années : Les installations sportives de la ville sont dans un état de délabrement avancé : vétusté du gymnase de la Borde Basse (dont l’état a également été dénoncé par les professeurs du lycée qui loue la structure), la piste d’athlétisme du Travet dont la réfection est annoncée mais ce ne sera pas pour cette année puisque seulement 10 000 € de crédits sont engagés…la piscine Caneton est fermée car un autre projet contesté de bassin nordique était engagé, mais celui-ci ne se fera finalement pas, mais la piscine restera fermée…un système d’attribution des subventions municipales aux clubs sportifs qui reste obscure et arbitraire…une omerta sur les associations, dont sportives, de peur de perdre le peu de soutien accordé… La municipalité préfère agrandir le golf pour 5M€ en disant encore un mensonge : « les golfeurs vont payer ».
C’est bien la ville qui subventionne la Régie du golf pour 100 000 € par an, qui soutiendra le crédit si le projet se fait et qui réhabilitera à ses frais le domaine de Boufanet pour en faire un beau club house. La mairie augmente les tarifs de tous les services publics (cantine, études, centres de loisirs…), fait payer les salles aux associations… elle fait les fonds de tiroir et va mettre 5 M€ pour quelques golfeurs… 

L’intérêt touristique ?
L’étude de l’extension indique que l’impact touristique sera faible. C’est une population aisée, locale essentiellement qui pourra être intéressée et cela limite évidemment l’apport. De plus notre territoire nous semble suffisamment pourvu avec déjà 2 golfs à 18 trous à quelques kms. 
Nous souhaitons donc que le recours juridique engagé par l’APAC aboutisse et souhaitons proposer un aménagement de Gourjade, concerté avec la population, pour toute la population. 

Sur le plan environnemental 
Ce projet d’artificialisation des sols est en inadéquation avec la prise en compte du réchauffement climatique. 30 hectares de biodiversité, un magnifique écosystème, un havre de nature au cœur de la ville, cédé à une poignée de privilégiés… L’eau est un bien essentiel, une ressource fragile dont la disponibilité devient de plus en plus préoccupante.
Les golfs, en raison de leurs besoins en irrigation importants, contribuent à une utilisation excessive de l’eau, mettant ainsi en péril l’équilibre hydrologique local. Autoriser l’extension du golf est une décision irresponsable et contraire à l’intérêt général d’un point de vue écologique. 

Notre but, partagé avec l’association APAC (Agir pour Préserver l’Avenir à Castres), est de conserver ce havre de nature de 30 ha au coeur de la ville, de préserver la ressource eau et la biodiversité, mais aussi de maintenir un accès libre pour la population. 

Appel au rassemblement le 21 Septembre 
L’évènement pour contester l’extension, reporté en Juin du fait de l’actualité électorale, aura lieu le Samedi 21 Septembre à midi
Castres Ecologique et Solidaire sera présent et proposera un atelier “Imaginons le Gourjade de demain” (sur une proposition de Karim Lahiani, paysagiste/urbaniste), pour, en concertation avec la population, réfléchir à une autre alternative pour le parc.

 Au programme :
présentation du projet et du recours juridique engagé par l’APAC,prises de parole de CES et de l’UPNET-FNE81 (co-requérant du recours juridique avec l’APAC),apéritif offert,pique nique (tiré du sac),notre atelier “Imaginons le Gourjade de demain”,marche collective pour découvrir l’emprise du projet.  
Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux participer à cet évènement et réfléchir avec nous à une proposition alternative sensé pour Gourjade. Ensemble, nous pouvons faire la différence.

 N’hésitez pas à diffuser cette annonce dans vos réseaux respectifs !  
Un grand merci d’avance à toutes celles et ceux qui feront de ce rassemblement une réussite !   



Voici les liens vers l’évènement, site de l’APAC et cagnotte pour aider à financer le recours juridique :
 Facebook : Imaginons un autre Gourjade pour demain – Pique Nique Gourjade (Castres-81) |
Facebook Instagram : https://www.instagram.com/p/C_fZDqbCMnk 
Site web : https://www.avenir-castres.fr

 Cagnotte pour financer le recours juridique : https://tinyurl.com/soutien-apac 
­

COMMUNIQUE – ALEXANDRA EXPROPRIEE ET PREMIERS ABATTAGES D’ARBRES AU “VERGER”.



Depuis ce matin du 16 septembre, à 9h00, Alexandra est expropriée du Verger au profit d’ATOSCA, et les zadistes sont pleinement entré.es en actions pour défendre ce dernier bastion aussi fortement que possible.

Après un week-end de mobilisation, de fête et de déménagement nous avons, toute la nuit de dimanche à lundi préparé la défense de ce terrain. Ce matin, le concessionnaire a mis en scène un cirque pour tenter de diviser artificiellement la ZAD qui soutient depuis 6 mois Alexandra en feintant qu’elle serait coupable de l’occupation en cours.

Alors que depuis des mois, elle subit de nombreuses attaques, manipulations et intimidations du bétonneur, ce dernier a choisi d’enfoncer le clou sur la ligne d’arrivée. À 10h, après la lente mise en place d’un dispositif de gendarmerie pour entourer le Verger, les huissiers d’Atosca sont entrés sur la propriété afin d’échanger avec la locataire, récupérer ses clés et acter son départ des lieux.

Or, très rapidement, des gradés de la gendarmerie ont commencé à lui mettre la pression pour procéder à la vérification de l’intérieur de la maison, fermée indépendamment de sa volonté. Après ouverture, ils ont pu constater que l’intérieur avait été partiellement démonté afin de ralentir la progression des keufs.

Dans la foulée, ils ont pu constater que, fidèles à la tradition des écureuil.les, des dizaines de zadistes se sont installé.e.s dans les arbres du jardin et sur le toit, certain.es armlocké.e.s à la cheminée, pour empêcher une destruction prématurée comme nous avons pu si souvent le constater sur le tracé.

Très rapidement, gendarmes, huissiers et représentants de NGE se sont ligués pour tenter de faire croire à Alexandra que cette action d’occupation du toit et les menues destructions allaient à l’encontre de son contrat avec ATOSCA, alors qu’elle a toujours été de bonne foi et n’était pas au courant de l’occupation de la maison. Nous avons eu confirmation d’avocat que ces menaces étaient infondées et mensongères.
Ces pressions imposées par les officiels d’ATOSCA sont un bluff supplémentaire insupportable. Ils ont, au passage, essayé de pousser Alexandra à porter plainte contre la ZAD.

Nous dénonçons ces pratiques manipulatoires qui viennent renforcer et prolonger le continuum de violences qu’elle subit depuis trop longtemps.
Alors qu’elle devait simplement remettre les clés, la voilà entrainée, malgré elle, dans une pièce de théâtre sous les regards naïfs des caméras nationales.

Dans un tel contexte, il est si simple d’accuser les zadistes de destruction sans remettre en question celles perpétrées par la machine de mort dirigée par Atosca/NGE ! Nous commençons à connaitre les tuyaux d’ATOSCA, étant depuis des mois une interface accessible et à l’écoute entre le chantier et des victimes.

A 14h00, la dernière signature a été réalisée et ATOSCA a engagé le saccage.

Nous invitons un maximum de personnes à nous rejoindre sur place cette fin de journée et les jours suivants pour soutenir les militant.es face aux nombreuses attaques des pro-A69 : flics, vigiles, CNAMO, abatteuses, mercenaires, huissiers…

ZAD A69

FR3 Régions Occitanie

https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/castres/autoroute-a69-une-operation-de-gendarmerie-en-cours-pour-evacuer-la-derniere-zone-d-occupation-des-militants-opposes-au-projet-3032453.html#at_medium=5&at_campaign_group=1&at_campaign=occitanie&at_offre=4&at_variant=V2&at_send_date=20240916&at_recipient_id=459386-1677282690-62a8a561&at_adid=DM1007688

“Tu leur diras que. . .”. En souvenir du petit Georges, jeune juif caché à Dourgne (81)

  • Yves Durand dédicacera son livr
  • Auteur d’un livre dont l’histoire se déroule dans le Tarn pendant la Seconde Guerre mondiale, Yves Durand sera à Dourgne le jeudi 26 septembre à 18 h 30 à la Maison des Associations (entrée libre). Il viendra évoquer et dédicacer son livre “Tu leur diras que…”.
  • Pourquoi Dourgne ?
  • Parce que les faits relatés s’y déroulent en partie. C’est l’histoire de jeunes Juifs qui, pendant l’Occupation trouvent refuge au collège moderne et technique de Castres. Tout au long de l’année scolaire 1943-1944, ils y sont accueillis sous de fausses identités. L’un d’eux, à partir de juin 1944, vient habiter à Dourgne, toujours sous un faux nom.
  • À cette date, le Débarquement a pourtant déjà eu lieu…
  • Oui, mais les nazis sont encore présents et toujours dangereux. Castres et Mazamet, par exemple, ne seront libérés qu’à la fin du mois d’août. Le jeune Georges, 14 ans, va être hébergé par ma grand-mère et mon arrière-grand-mère pendant cinq mois.
  • Où votre famille habitait-elle ?
  • À Dourgne, rue de Rome. Mon arrière-grand-père, décédé à l’époque des faits, était tailleur d’habits. Il avait acheté la maison vers 1905. Sa fille, Alice, épousera un tailleur également, Louis Durand, c’étaient mes grands-parents.
  • Quelques mots sur votre père…
  • Né en 1921, il est décédé en 2006. Il est l’un des personnages clés du livre, un héros modeste. Au collège, il était l’un des deux seuls adultes au courant de l’origine des jeunes Juifs, avec François Houpe, son directeur. Ce dernier allait être maire de Castres. Mon père et lui ont été déclarés Justes des Nations pour leur action.
  • Le livre “Tu leur diras que…” est édité par Geste éditions. On peut le trouver ici au tabac Le Cocagne

SUR LE TRACÉ D’UNE AUTOROUTE INUTILE, SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS, VILLAGE MARTYR

Communiqué de presse des Sans Bitume du 8/09/2024

Sur le tracé de l’A69, une commune particulièrement sacrifiée

La commune de Saint-Germain-des-Prés est l’une de celles qui se situent sur le tracé des 53 kilomètres du projet d’autoroute de l’A69, entre les départements du Tarn et de la Haute-Garonne.

Déclaré d’utilité publique en juillet 2018 par l’État, soutenu par une partie des élus locaux et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn, ce projet structurant n’a fait l’objet d’aucune consultation publique et populaire d’envergure, d’aucun référendum local. Il a été pris en charge par « les forces vives » du territoire, nous disent les promoteurs du projet — entendez : les entrepreneurs économiques plutôt déjà bien implantés et soucieux de poursuivre leur croissance. En premier lieu, le Groupe Pierre Fabre.

Un objectif, désenclaver le sud du Tarn, vraiment ?

Désenclaver le sud du Tarn pour le bien de populations parmi les plus pauvres d’Occitanie et de l’emploi, dixit Carole Delga, Présidente de la Région. En réalité, les différentes prises de parole des uns et des autres montrent tout l’intérêt de l’A69 pour desserrer la métropole toulousaine : trouver de la place, des terrains, contourner l’agglomération qui s’étend toujours plus d’années en années. Il ne s’agit en aucun cas de freiner cette croissance, de développer en investissant le sud du Tarn, mais bien d’accompagner une dynamique métropolitaine d’extension, d’artificialisation des terres, de croissance du trafic. Bref, tout le contraire d’une transition bien pensée pour le bonheur des habitants tarnais. Ces derniers ont pu cependant s’exprimer à l’occasion de l’enquête publique environnementale en 2023 : 8000 avis ont été récoltés, une grande majorité rejetant ce projet développé par un concessionnaire privé, ATOSCA, filiale de NGE, inconnu jusqu’ici. ATOSCA exploitera une autoroute dont le trafic sera peu important, pour un tarif de péage prohibitif pour les véhicules légers (on ne sait pas pour les poids lourds) dans une fourchette entre 15 et 20 euros aller/retour. Le poids des médias locaux traditionnels comme La Dépêche, largement aux mains du Groupe Pierre Fabre, est déterminant et empêche toute opposition médiatique d’envergure.

Une population bien seule

Saint Germain compte environ 1000 habitants installés à 15 kilomètres de Castres. Commune rurale au pied du Lauragais, elle s’appuie sur l’agriculture, le maraîchage et bénéficiait d’un paysage agro-sylvestre plutôt préservé. Face au projet d’autoroute, une partie des habitants s’est mobilisée en tentant d’impliquer le conseil municipal. Celui-ci semble totalement incapable d’aucune action : demande de renseignements sur les travaux, sur les dates, sur l’usage de l’eau sur le chantier, sur les nuisances liées à la future centrale à bitume. Peu de réponse, plus aucun contact avec la préfecture, occupée ailleurs. Les habitants sont seuls face au chantier, au projet, aux pelleteuses qui ravagent tout.

La commune est aujourd’hui un des principaux martyrs du projet autoroutier :

•Elle est littéralement coupée en deux par un fossé béant de plusieurs dizaines de mètres de large qui   traverse la commune et double la nationale (bientôt départementale). Ce fossé de près de 4 mètres de   profondeur, à proximité du centre du village, se termine par la création, en direction de Puylaurens, d’un talus de plusieurs mètres. Ce seront trois ronds-points en plus installés sur la route principale publique.

•Les champs n’existent plus sur le tracé, les arbres ont été coupés : c’est un gigantesque terrassement qui balafre le village. Difficile pour les villageois d’une partie de la commune de se rendre au centre du village : une des routes principales a été détruite par ce fossé.

•Les routes secondaires absorbent actuellement un report de trafic du fait de la fermeture de certaines d’entre elles (D2 par exemple, route de Lempaut). Afin de permettre aux véhicules de se croiser, certains fossés ont été comblés et, par la suite de la coupe des arbres et l’arasement des terres, les ruissellements des eaux de pluie provoquent de graves inondations de routes lors de fortes pluies, mais également d’habitations sur une partie de la commune. Rien n’est prévu par le concessionnaire ATOSCA et le maître d’œuvre NGE. Le conseil municipal semble bien démuni pour agir sur ce front comme sur les autres.

•Depuis plusieurs semaines, la commune est traversée par des dizaines de semi-remorques qui transportent la terre d’un site à un autre. C’est un ballet constant qui commence à 7 heures du matin. Quasiment aucun camion n’est bâché, et certains empruntent des itinéraires interdits aux forts tonnages. Une partie des eaux privées et publiques de la commune est utilisée chaque jour pour nettoyer sommairement les routes souillées.

•Les arrêts de bus pour le transport public et scolaire ont été déménagés et transposés sur un seul côté de la nationale. Ce réel danger, notamment pour les élèves saint-germinois, avait été pointé du doigt déjà… sans aucune prise en compte.

Certains pourraient dire qu’un tel projet génère forcément des nuisances temporaires ? Bien évidemment…

Et ce n’est pas fini… bientôt la centrale à bitume

Les habitants attendent avec grande crainte un nouveau fléau : l’installation d’une usine d’enrobage à chaud à un kilomètre à vol d’oiseau de l’école communale, très active sur le thème du développement durable. Cette usine, normalement temporaire, dont on ne sait exactement combien de temps, elle sera installée (dates contradictoires entre la préfecture et le concessionnaire, aucune réponse claire donnée à la crainte des riverains sur ce point), sera une des plus importantes d’Europe avec près de 250 mille tonnes produites, comme à Villeneuve-lès-Lavaur. Rejets de gaz toxiques, risques industriels, d’incendie, de dysfonctionnement… cocktail mortifère pour tous les habitants sur un rayon d’au moins 10 kilomètres.

L’équation se complique pourtant encore ! Si un jour ce projet arrive à son terme :

•La commune sera durablement coupée en deux pour des intérêts d’une minorité tournée vers Toulouse. Elle ne retrouvera sans doute pas son unité territoriale, grevée de trois ronds-points, de plusieurs ponts autour d’un « grand fossé » autoroutier.

•Les habitants devront à gauche et à droite de l’autoroute absorber le report de trafic des usagers du bassin de Puylaurens travaillant à Castres tous les jours. Ils perdront eux-mêmes des dizaines de minutes dans la traversée de Soual. Qui prendra en charge l’entretien de ces routes aujourd’hui secondaires qui vont être très sollicitées ? Les risques d’accidents seront décuplés… et on nous dit que l’autoroute est un gage de sécurité.

•Qu’en sera-t-il de la gestion de l’eau à la fin des travaux ? Ruissellements, état des fossés des routes secondaires ?

•Qu’en sera-t-il des plantations d’arbres ou de haies ? (Projet pourtant communal affirmé de réhabilitation des haies). On sait que le maire M. Raymond Frede « partenaire historique du Groupe PF » bénéficie d’une aide de celui-ci pour des plantations sur les parcelles de son exploitation… Quid de la commune et des habitants ?

Nous invitons solennellement chaque journaliste à venir sur place. Nous pourrons vous guider dans Saint Germain-des-Prés, qui deviendra Saint-Germain-du-bitume, village martyr, découpé, balafré.

Victime de « l’utilité publique » d’une minorité de personnes et d’entreprises, d’un vieux monde destructeur, loin de la transition écologique attendue.

Les Sans Bitume

A69, une famille agressée. . . Les habitant.e.s font bloc.

Nous relayons ci-dessous l’appel de LVEL à qui nous nous associons pour soutenir les habitants de Verfeil agressés dans la nuit du 26 août.

Le collectif

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition

De : LVEL <collectiflavoieestlibre@gmail.com>

=================================================BBonjour 

Suite à l’agression subie par une famille à Verfeil, les habitant.es opposé.es à l’A69 lancent une cagnotte en soutien à ce foyer qui résiste face au rouleau compresseur Atosca et à ses complices.

Faire un don : https://www.leetchi.com/fr/c/a69–une-famille-agressee-les-habitants-font-bloc-1964589

Nous apportons tout notre soutien à Alexandra et à sa famille après les agressions abjectes subies dans la nuit du 26 août, violences qui s’ajoutent aux pressions exercées par  NGE/Atosca depuis des mois.

Locataires de plein droit (jusqu’en novembre 2025) de la maison du “Verger”, Alex et son fils font face aux pressions du concessionnaire qui souhaite les expulser au plus vite.

Face à cette machine implacable combinant menaces juridiques sans fondement et pressions morales voire intrusion, Alex résiste, et reçoit le soutien de militant⋅es contre l’A69 qui occupent le “Verger” pour protéger sa famille, sa maison, son jardin et ses arbres. Cette oasis de verdure et ses habitants ne demandaient qu’à vivre en paix, comme en témoignait déjà cet article de juin 2024 : https://reporterre.net/Des-zadistes-accueillis-dans-leur-jardin-comment-une-famille-lutte-contre-l-A69

Dans la nuit de dimanche à lundi, une étape a été franchie dans la violence dirigée contre les siens, avec l’attaque de son domicile. Des individus ont enflammé des arbres de son jardin à 3h du matin, mettant gravement en danger sa famille. L’intervention des pompiers et des militants présents a heureusement permis d’éviter le pire. 

Alex a porté plainte : souhaitons que ces incendiaires soient démasqués.

Nos collectifs, les habitant.es qui les composent, apportons tout notre soutien à Alex et sa famille contre ces milices téléguidées par la “MafiA69” !

Alex tient à remercier les personnes qui l’ont aidée à faire face : «

Les jeunes militant.e.s présents à la maison cette nuit là ont été très réactifs et soudés, ils ont vraiment empêché le pire.  Ce sont des vrais héros ! Il est important de ne pas l’oublier, et que les gens le comprennent.

Nous lançons un appel à dons en espérant un large soutien à Alex et sa famille pour financer leurs démarches et faire valoir leurs droits.

Le collectif La Voie Est Libre