Communiqué de Presse
Points de vue
Morin l’oriental
Morin l’oriental
Enfant de l’après-guerre, et jeune adulte en pleine interrogation sur l’évolution consumériste et technocratique des Trente Glorieuses, typique soixante-huitarde étudiante en sciences humaines dans les années 70, j’ai eu la chance de grandir intellectuellement avec la pensée d’Edgar Morin.
La jeunesse, dont j’étais, commençait à constater les dégâts infligés à la nature par l’agriculture conventionnelle, et votait René Dumont en 74. Elle refusait également de se voiler la face à propos des crimes soviétiques et lisait Soljenitsyne.
En tous cas le monde tel qu’il allait ne nous convenait pas. Beaucoup d’entre nous sont partis élever des chèvres en communauté, et d’autres ont pris la route de l’Est ou du Sud.
Nous étions à la fois gauchos, écolos et hippies, et nous voulions autre chose : une vie où l’être humain serait meilleur, à la fois dans son potentiel d’organisation sociale, mais aussi dans son développement individuel.
Nous voulions du « je » et du « nous »…
Presque cinquante ans plus tard, à l’âge de la retraite, nous constatons avec tristesse à quel point nous avions vu juste, et à quel point nos idées, bien que pionnières, ont eu du mal à trouver leur place au soleil de cette fuite en avant du progrès technique, instrumentalisé par les plus avides, où la croissance est devenue un dogme indiscutable pour le commun des mortels.
Fidèles à nos valeurs, nous nous sommes pour la plupart engagés dans des actions militantes afin de tenter patiemment de faire avancer le débat, et nous avons opté pour un style de vie aussi sobre que possible, privilégiant les choses de l’esprit plutôt que celles de la matière.
Nous sommes devenus alters…
Barbès, c’est pas qu’une station de métro !
Dans l’Ardèche, Etats Généraux pour un pouvoir citoyen !
VOGÜÉ : 4-5-6 mars Réappropriation du pouvoir citoyen
http://www.nouslamajorite.fr
Saillans, le 23 janvier 2016
Les mouvements de réappropriation du pouvoir citoyen se rassemblent : Etats généraux en Ardèche les 4-5-6 mars 2016
Nous sommes des citoyennes et des citoyens confiants, responsables, informés, positifs, présents, exigeants et ambitieux.
Nous sommes porteurs d’une multitude d’expériences visant à la réappropriation du pouvoir par le citoyen partout en France.
Interview de Jean-Paul Jaud par Emmanuel Gaignault
Jean-Paul Jaud : « Le nucléaire hypothèque l’avenir ! »
Réalisateur, entre autres, du célèbre film Nos enfants nous accuseront, ce cinéaste environnementaliste, bien connu du grand public, vient de sortir son nouveau film en mars 2015 – Libres ! – sur la transition énergétique et sur les ravages provoqués par le nucléaire. Interview sans tabous.
Confluences 81 : Pourquoi le poids de l’industrie nucléaire est-il si fort en France ?
Jean-Paul Jaud : Tout part du général de Gaulle. Qu’on admire ou qu’on déteste le personnage, la majorité des gens s’accorde pour dire que c’était quelqu’un de très intelligent, qui avait un caractère affirmé. Ce militaire de formation a vu dans l’arme atomique, une arme de destruction massive terriblement efficace qui pourrait préserver la France d’une attaque extérieure, et garantir son indépendance, notamment vis-à-vis des grandes puissances de l’époque. Pour lui et pour de nombreux experts de cette période, c’était l’arme de dissuasion. Comment le héros de la Seconde Guerre mondiale, le résistant, l’homme qui a restauré la République, a-t-il pu se fourvoyer dans cette aventure, dans ce cul de sac, dans cette impasse ? Je trouve cela bizarre et incompréhensible. Comment a-t-il pu ignorer les terribles conséquences de la bombe atomique larguée sur Hiroshima et sur Nagasaki ? D’autant qu’il a sans doute vu les actualités filmées par les Américains concernant ce drame innommable, avec ce paysage ravagé, ces kilomètres de ruines, de décombres, ces habitants hagards et blessés, ces enfants perdus et défigurés…
Front République-rien
Valls était beau l’autre soir à la télé, drapé de soieries yvette-hornérienne un soir de 14 juillet, il appelait à voter pour la droite en citant nommément les candidats. Ça y est, il peut la dire fièrement cette phrase, sans s’emmerder à trouver des astuces et des combines pour s’affirmer de gauche.
Et c’est ainsi qu’au lendemain d’un vote particulièrement extrême, le front républicain nous refait son numéro de duettistes comme les derniers cachetons de Stan Laurel et Oliver Hardy qui ne se parlaient plus mais tentaient encore de faire rire à l’ancienne dans un monde passé au sonore et à la couleur.
Fichage des élèves
A Béziers ou ailleurs, c’est tout le fichage des élèves dans l’Éducation Nationale qu’il faut dénoncer !
Un tollé massif et justifié contre Ménard
L’annonce par le maire de Béziers Robert Ménard d’un fichage des écoliers dans sa ville, étiquetés « musulmans » selon leur prénom, provoque à juste titre un tollé massif. Non seulement cette pratique est illégale par rapport à la loi Informatique et Libertés de 1978, mais elle constitue aussi un laboratoire nauséabond des pratiques que l’extrême droite est capable de mettre en œuvre quand elle accède au pouvoir. La ministre de l’Éducation Nationale, le premier ministre et le président de la République ont manifesté leur vive indignation, ce dernier déclarant en particulier que le fichage des enfants à l’école est contraire aux valeurs de la République.
Charlie Hebdo et… Le Lot en Action
Liberté de la presse : le LEA censuré à Cahors par le maire
Le Lot en Action, par Bluboux (Laurent Cougnoux), mis en ligne le 29 janvier 2014
image: http://www.lelotenaction.org/medias/images/f3.highres.png?fx=r_550_550
Insupportable d’entendre tous les barons de la politique parler de liberté de la presse, la larme à l’œil, la main sur le coeur… Jusque chez nous, à l’image du maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze, qui a pris la parole en public pour parler de la liberté de la presse lors du rassemblement à Cahors, au lendemain de l’attentat. Ce même Vayssouze qui est intervenu personnellement pour que le Lot en Action sorte des rayons de la médiathèque de Cahors… Nous publions ci-dessous le “coup de gueule” publié dans le numéro qui sort en kiosque demain (30 janvier), ainsi que la copie d’un des courriers envoyés par nos lecteurs à la médiathque de Cahors.Le crépuscule des idiots
Bal tragique à Cahors : un mort !
Par l’Atra Bil R
La liberté de la presse est une et non négociable, sauf à Cahors… Oui-Oui (1), l’EDPT (élu du premier tour) nous a bavé un beau discours le 9 janvier dernier. L’émotion peut servir à faire remonter une popularité largement écornée par des prises de position impopulaires. L’exemple venant d’en haut. Voir les poses martiales de Flamby, le fromage mou de la république, que tous les politicards se sont empressés d’imiter : vive la presse, l’éducation, l’intégration et tout et tout… bref tout ce sur quoi ils se sont essuyés les pieds depuis quarante ans. Pour la liberté de la presse à Cahors c’est déjà gagné. On a le choix entre la « Détresse du Midi » et la « Maîtresse du Papy », mais le LEA n’est toujours pas mis à la disposition des lecteurs de la médiathèque de Cahors, malgré une mise à disposition gracieuse. Cherchez l’erreur. Bon, il est vrai que Charlie leur crachait à la gueule depuis quarante ans, mais malgré ça on pouvait le trouver dans les rayons. Il a fallu un attentat monstrueux pour que tout le monde, et surtout ceux qui ne pouvaient pas les blairer, deviennent d’un seul coup Charlie.
YES WEEK-END – Une génération de salariés pro-travail dominical pas si spontanée
Leur dispositif médiatique est parfaitement rodé. Les employés de Leroy Merlin et Castorama qui souhaitent travailler le dimanche sont en effet parés d’un slogan accrocheur (“Yes week-end”), de porte-parole efficaces et de toute la panoplie de communication (t-shirts, banderoles, affiches) pour faire entendre leurs arguments alors que quatorze magasins Castorama et Leroy Merlin d’Ile-de-France ont ouvert dimanche 29 septembre, malgré une décision de justice leur imposant la fermeture.
Le Huffington Post revient sur la création de leur collectif, “les bricoleurs du dimanche”, lancé en décembre 2012 et dont l’objectif est de “mobiliser l’opinion publique et faire bouger le gouvernement” sur le principe du travail dominical.
Le projet de loi Hamon sur l’économie sociale et solidaire.
Il est traditionnel que la gauche gouvernementale s’intéresse à l’Economie Sociale et Solidaire. Le gouvernement Jospin avait ainsi introduit la Société Coopérative d’Intérêt Collectif dans la législation. Benoît Hamon, ministre délégué, se montre plus ambitieux avec un projet de loi-cadre sur l’ESS. Présenté au Conseil des ministres du 17 juillet 2013, ce projet vise à étendre le périmètre de l’ESS en y intégrant des sociétés de capitaux qui respecteraient certaines règles pour le moins floues.Imposant document de 96 pages, ce projet de loi se décompose en neuf titres. Le premier porte sur « la définition du champ de l’ESS ». Le second sur « des dispositions favorisant la transmission d’entreprises à leurs salariés ». Les quatre titres suivants portent sur chacune des différentes structures qui