Saint-Amancet (81). Le village en fête tout au long du week-end

Le week-end prochain, les 31 août et 1er septembre, le village de Saint-Amancet sera en fête. Pendant deux jours, venez profiter d‘une grosse programmation avec quelques artistes internationaux.

(  tout est GRATUIT ! )

Samedi : art et spectacles

Dès midi, les visiteurs pourront découvrir les sculptures métalliques de Guillaume Gallard disséminées dans le village et admirer les petits formats d’Hélène Durand exposés dans l’église.

À 15 heures, Hélène Durand propose un spectacle de marionnettes et contes pour les enfants (8 ans et +), avec une répétition à 16 h 30.

À 15 h 30, Ben Zuddhist captivera le public avec son spectacle de magie humoristique sur la place de la Liberté.

À 17 h 45, l’église accueillera la performance électroacoustique de Thierry Besche et Ioa Beduneau.

À 18 h 15, la Compagnie Talangai présentera une danse théâtralisée humoristique sur la place de l’Égalité. Les festivités se poursuivront à 19 h 15 avec un apéritif et un repas partagé, suivi à 21 h 15 d’un concert acoustique de la chorale “La Rugissante”, offrant un tour du monde vocal.

Dimanche : nature et culture

La journée débutera à 10 heures avec la réouverture des expos et de l’installation sonore, suivie d’une randonnée familiale guidée par des spécialistes de la faune et de la flore à 10 heures (rdv 9 h 45).

À 12 h 15, apéritif offert par la commune, puis repas partagé.

À 14 h 30, dernière séance du spectacle de marionnettes d’Hélène Durand.

L’après-midi se poursuit avec un récital par Kijote à 15 heures, et un spectacle de clown de la Compagnie “La Paire Solitaire à 16 heures, promettant rires pour toute la famille.

La clôture des fêtes se fera en musique à 17 heures.

Buvette et petite restauration sur place tout au long des deux jours.

A69, une famille agressée. . . Les habitant.e.s font bloc.

Nous relayons ci-dessous l’appel de LVEL à qui nous nous associons pour soutenir les habitants de Verfeil agressés dans la nuit du 26 août.

Le collectif

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition

De : LVEL <collectiflavoieestlibre@gmail.com>

=================================================BBonjour 

Suite à l’agression subie par une famille à Verfeil, les habitant.es opposé.es à l’A69 lancent une cagnotte en soutien à ce foyer qui résiste face au rouleau compresseur Atosca et à ses complices.

Faire un don : https://www.leetchi.com/fr/c/a69–une-famille-agressee-les-habitants-font-bloc-1964589

Nous apportons tout notre soutien à Alexandra et à sa famille après les agressions abjectes subies dans la nuit du 26 août, violences qui s’ajoutent aux pressions exercées par  NGE/Atosca depuis des mois.

Locataires de plein droit (jusqu’en novembre 2025) de la maison du “Verger”, Alex et son fils font face aux pressions du concessionnaire qui souhaite les expulser au plus vite.

Face à cette machine implacable combinant menaces juridiques sans fondement et pressions morales voire intrusion, Alex résiste, et reçoit le soutien de militant⋅es contre l’A69 qui occupent le “Verger” pour protéger sa famille, sa maison, son jardin et ses arbres. Cette oasis de verdure et ses habitants ne demandaient qu’à vivre en paix, comme en témoignait déjà cet article de juin 2024 : https://reporterre.net/Des-zadistes-accueillis-dans-leur-jardin-comment-une-famille-lutte-contre-l-A69

Dans la nuit de dimanche à lundi, une étape a été franchie dans la violence dirigée contre les siens, avec l’attaque de son domicile. Des individus ont enflammé des arbres de son jardin à 3h du matin, mettant gravement en danger sa famille. L’intervention des pompiers et des militants présents a heureusement permis d’éviter le pire. 

Alex a porté plainte : souhaitons que ces incendiaires soient démasqués.

Nos collectifs, les habitant.es qui les composent, apportons tout notre soutien à Alex et sa famille contre ces milices téléguidées par la “MafiA69” !

Alex tient à remercier les personnes qui l’ont aidée à faire face : «

Les jeunes militant.e.s présents à la maison cette nuit là ont été très réactifs et soudés, ils ont vraiment empêché le pire.  Ce sont des vrais héros ! Il est important de ne pas l’oublier, et que les gens le comprennent.

Nous lançons un appel à dons en espérant un large soutien à Alex et sa famille pour financer leurs démarches et faire valoir leurs droits.

Le collectif La Voie Est Libre 

A69 : Conférence de Presse de la ZAD

texte de la conférence de presse donnée le mardi 27 août.

Bon matin à tous et à toutes, merci d’être présents et presentes à cette conférence de presse. 

Avant toute chose, nous tenons à préciser que nous sommes ici en tant qu’occupants et occupantes de la ZAD du tracé de l’A69. Nous sommes militants et militantes, acteurs et actrice d’un mode d’action directe et radicale pour ralentir et contrer le bulldozer de la métropolisation et de la technocratisation du monde.

Il n’est pas chose facile de s’exprimer au nom de la zad. La zad n’a pas de voix, elle n’a pas de visage. Elle est nombreuse, différente, polymorphe et imprévisible. Elles est une multitude de valeurs, d’espoirs, et d’utopies. Elle refuse toute étiquette, toute célébrité et toute image qui nous viennent de l’ancien monde. Ce sont différentes visions du monde et des luttes à y mener qui se sont rassemblées ici pour s’adresser à vous toustes.

Si nous sommes ici devant vous, visages dissimulé.es c’est pour préserver l’égalitarisme qui nous uni. Nous sommes également devant vous cagoulé.es car victime d’un fichage et d’une répression injuste et oppressante de la part de celle et ceux que nous dérangeons.

La montée de l’extrême droite orchestrée par les médias et les ultras riches qui les possèdent depuis de nombreuses années, ainsi que l’inaction des dirigeants face à la crise climatique déjà à l’œuvre, nous poussent à respecter les devoirs que nous tenons pour fondamentaux : le devoir de se rebeller, le devoir de se libérer de toute les oppressions systémique banalisées dans nos mentalités, le devoir de dire stop à un monde qui ne convient qu’à une élite minoritaire, aveugle et sourde à toute forme de contestation.

Nous sommes sur vos écrans aujourd’hui, convaincus d’avoir des choses à dire, des choses à faire car la vie nous appartient et que nous devons en reprendre le contrôle. Nous dédions ces paroles à toute les personnes enfermé.e.s, et toute celles et ceux victimes au quotidien de la répression policière et judiciaire qui accompagne systématiquement une dérive autoritaire du pouvoir, alors même qu’elles se battent pour des causes essentielles à notre survie. À l’échelle européenne, l’ONU condamne les conditions dans lesquelles les militants écologiques sont traité.es. À l’échelle mondiale, c’est plus d’une personne qui meurt tout les deux jours, pour avoir osé.es espérer un futur plus sain pour sa planète.

On le sait, l’heure n’est plus à l’hésitation mais à la remise en question. Tous les voyants environnementaux sont dans le rouge. Les premières victimes du réchauffement climatique en subissent les conséquences, directes et indirectes, partout sur la planète depuis bien plus longtemps que les instances décisionnaires ne veulent bien le reconnaître. Et donc, même si une part de doute subsiste chez certains et certaines, bien souvent influencé par les lobbies des multinationales, cela ne doit ni ne peux plus être une raison suffisante pour ne pas appliqué des mesures indispensables et contraignantes pour mettre fin aux ravages de l’expansion urbaine, du déboisement, de l’assèchement des sols, et des nombreuses autres formes de destruction massive du vivant, qui accompagne toujours des projets de constructions tels que des autoroutes, sous couvert d’un greenwashing à peine dissimulé.

Un fait indéniable à propos de la construction d’une autoroute c’est que la destruction des sols et de la biodiversité, les pollutions atmosphériques, visuelles et sonores auront un impact sur tous et toutes. Cela accentue le besoin d’un système de santé efficace, alors que celui dont nous disposons est toujours plus précaire et continue de subir des coupes budgétaires toujours plus drastiques et des conditions de travail déshonorantes pour des fonctions pourtant essentielles. Cela aggravera également la situation de notre agriculture paysanne, fera peser la pression démographique sur des zones périurbaines déstabilisées, créant de nouvelles fractures sociales et détruisant des mémoires de territoire précieuses à tous et toutes. L’autoroute Toulouse-Castres, si elle se fait, ne sera donc qu’un long couloir de mort, long de 53km, avec pour seule intention un énième développement économique des plus riches, une fois de plus au dépend de toustes les autres.

Aujourd’hui encore, le chantier de l’A69 progresse à marche forcée, enfreignant continuellement les lois environnementales comme le montrent les 18 manquements déjà émis par l’OFB et la DDT, et alors même que le jugement du recours sur le fond n’a pas encore eu lieu. L’objectif : atteindre le cap de non retour sur les investissements déjà mis en place pour que le chantier ne puisse définitivement plus être stoppé, malgré l’illégalité et toutes les irrégularités observés depuis le début des travaux. C’est en effet pas moins de 20 actions juridiques et 4 mises en demeures qui pèsent aujourd’hui sur le concessionnaire.

Atsoca, et NGE, avec la complicité de l’état, nous mettent en danger, à court, moyen et long terme, et ne nous laissent pas d’autres choix que d’engager nos corps dans la lutte jusqu’à ce que cesse cette justice à deux vitesses. Cela dit, si l’évolution des lois facilitait de tels ravages, nous serions là avec d’autant plus de force et de détermination à nous y opposer. La ZAD s’oppose fermement à toutes les oppressions, qu’elles apparaissent au sein de nos luttes ou qu’elles viennent de militants pro A69 violents, des entreprises et financiers engagé.es dans le chantiers ou de la repression d’un Etat imposant sa violence autoproclamée légitime et qui tente par tous les moyens d’étouffer les voies alternatives et populaire comme “Une Autre Voie”.

Nous sommes conscient.es que le massacre à commencé, et pas qu’un peu ! Mais ça ne veut pas dire qu’il est trop tard. C’est d’ailleurs pour cela que nous resterons mobilisé.es et déterminé.es. Il ne s’agit pas seulement de résistance à l’avancée de la machine industrieuse et de ses coulées de bitume mortifère, il s’agit de reprendre chaque centimètre carré pour faire renaître des espaces populaires d’apprentissage social, technique et politique et poser les bases d’une société respectueuse de sa planète et de tout ce qu’elle abrite.

La ZAD et de nombreux autres collectifs travaillent en complémentarité depuis des mois, des années même, pour défendre les terres agricoles du Tarn, menacées par un projet écocide qui représente tous les travers d’une société qui ne nous offre aucune perspective d’avenir désirable. Nous réapprenons une coopération dénuée des enjeux de domination interpersonnels dans le seul but de nous opposer collectivement à des projets non consentis.

Pour cela la ZAD engage son temps et ses énergies à imaginer, tester et promouvoir d’autres imaginaires et d’autres futurs portant des valeurs de solidarité, d’apprentissage et d’inclusion. Nous faisons exister des cadres au sein desquels refléchir et déconstruire nos modes de pensées capitalistes, patriarcaux, compétitifs, excluant, et reconstruire nos conceptions sociales tant de l’être individuel que de la capacité à être et faire ensemble. Nous reprenons les espaces et le temps entre les interstices du capitalisme (encore lui !) pour faire exister d’autres mondes, en construction perpétuelle, faits de prises de decisions collectives, de transmissions, d’apprentissages et d’invention de moyen de résistance.

Ici nous devons recourir à ce qui s’apparente à de la violence, parce que l’urgence de la situation associé au mépris des autorités ne nous laisse pas d’autre voie. Cependant, est-ce vraiment de la violence quand elle est mesurée et ciblée aux infrastructures et machines destinées à la construction de l’autoroute ? Est elle comparable à la violence d’NGE, qui exproprie des centaines de personnes, qui terrasse plus de 400 hectares de terres agricoles, et 17 hectares de zones boisées ainsi que tout les écosystèmes qu’elles abritent. Ou de la violence de fanatiques, partisans de l’autoroute prêt à nous tuer par haine de personnes et de choses qui les dépassent. Les premières victimes du système.
Ou encore de la violence du monde tout les jours, les morts évitables, les famines, les guerres et tant d’autres.

Hier encore vers 3h du matin, 4 individus ont intentionnellement mis le feu à la haie qui borde le jardin et la maison du Verger, menaçant la famille avec un enfant de 4 ans et occupante de droit, ainsi que les zadistes cohabitant.es du lieux. Heureusement des personnes réveillées ont pues donner l’alerte, mettant en déroute les incendiaires et maîtrisant l’incendie avant même l’arrivée des pompiers. La famille à porté plainte, qui a été par la suite requalifié en tentative de meurtre. Nous leur apportons tout notre soutien dans cette épreuve.

Nous n’avons rien laché jusqu’ici. Nous avons expérimenté de multiples formes de solidarités avec les habitant.es, qu’il s’agisse de personnes expropriées ou victimes d’un tracé trop proche de leurs lieux de vie. Nous avons défendu les arbres menacés, répertorié les espèces animales et végétales protégées, cartographié les espaces voués à disparaitre. En bref, nous avons comblé les manquements de l’Etat qui depuis bien trop longtemps ne répond plus ni à ses propres règles ni à celles des instances internationales. S’associant à des magouilles économiques et politiques qu’il nie en bloc, alors même que les preuves sont évidentes, le gouvernement s’entête dans une politique austère. Il minimise la crise en cours, ignore l’opinion publique, le résultat d’élections qu’il a lui même déclenchées et continue à recruter toujours plus de policiers prêts à réprimer dans la violence la moindre opposition.

Tant qu’il y aura des brins d’herbes à défendre face à l’expansion exponentielle d’un béton prétendument bienfaiteur, notre lutte continuera de faire sens. Ni leurs lois, ni leurs armes, ni leur machines ne nous arrêteront et nous resterons prêt.es à essaimer de nouvelles ZAD à chaque fois qu’un nouveau projet immonde en créera la nécessité.

Nous sommes loin d’en avoir fini. Demain encore, nous serons là. Ou ailleurs. Peut importe. La terre est une zone à défendre et nous n’abandonnerons pas notre avenir au mains de nos bourreaux. ZAD PARTOUT !

Nous sommes conscients et conscientes que le saccage a commencé, mais nous resterons mobilisé.e.s et determiné.e.s. 

Il ne s’agit pas seulement de résistances à l’avancée du bitume, il s’agit de reprendre chaque cm^2 pour faire naitre des espaces d’apprentissage social, technique et politique.

Alors que la période légale de reprise des coupes d’arbres est imminente, la date est fixée au 1er septembre, nous restons determiné.e.s et présent.e.s sur le terrain afin de nous opposer à ce projet déraciné et destructeur, et ce jusqu’au dernier arbre, jusqu’au dernier oiseau, jusqu’à la dernière habitante… Et peut être même encore après tout cela. L’échéance approchant, nous n’avons d’autres choix que de multiplier les actions pour nous exprimer dans l’espoir d’un arrêt définitif du chantier, seule décision responsable et qui apaiserait les tensions qui ne cesse de croître.

Vendredi vers 3h du matin, la vigie de Bourg-Palette nous a réveillé en nous informant que le coffrage du pont en construction tout proche était en feu. Des flammes de plusieurs mètres de haut étaient visibles de très loin. Le feu a attiré quelques personnes qui se sont approchées. Un peu trop selon les gendarmes alors présents. Il y a eu quelques affrontements ce qui a eu pour effet de brièvement ralentir le travail des pompiers qui attendaient que la zone soit sécurisée pour arroser vainement un édifice déjà condamné. En aucun cas, les pompiers n’ont été la cible de jets de projectiles quels qu’ils soient.
Dimanche après midi, les gendarmes du PSIG mobilisés sur le chantier ont été mis en déroute et durent s’enfuir après des affrontements avec un petit groupe de personnes. Un peu plus tard, deux incendies se sont déclenchés non loin. D’une part, une voiture de police stationnée au commissariat du Dicosa et d’autre part, un container renfermant les outils du chantier. Par la suite, une dizaine de camions de gendarmes sont intervenus à la Cal’arbre. Après plusieurs heures, les gendarmes ont repoussé.es hors de la zone, et ont tout détruit sur leur passage. Tentes, cabanes, affaires personnelles, rien n’a été épargné. Les départs de feux se sont multipliés, certains juste sous les arbres occupés. Tout cela accompagné par les rire moqueurs des gendarmes, qui gazaient allègrement et sans distinction toutes les personnes présentes sur la zone, y compris celleux tentant d’éteindre les incendies. Il y a aussi eu des tirs tendus de lacrymogènes qui ont atteint une tour de Bourg-Palette, alors que plusieurs personnes se trouvaient à l’intérieur. Ils ont détruit à la masse puis à l’aide d’un camion, la vigie de l’entrée, où se trouvait une personne à environ 6 mètres de hauteur, surplombant une tour de palette. La chute aurait pu être mortelle si cette personne n’avait pas été secourue par des écureuil.es présent.es dans l’arbre le plus proche, nommé ironiquement l’Atoscarbre. Iels lui ont fourni un baudrier et quelques explications à la volée pour qu’elle puisse se mettre en sécurité sur une ligne de vie, avant de la hisser jusqu’à la cabane présente dans l’arbre.
Vers 22h, après avoir achevé leur journée habituelle de travail, c’est à dire violenter et tout détruire, les gendarmes sont partis, laissant la Cal’Arbre libre, le matériel dévasté, mais les zadistes debout !

C’est ce genre d’événement marquant qui nous fait dire que nous ne lâcherons rien et c’est avec cette volonté que nous appelons toustes nos camarades de luttes passées, présente, et à venir, à un rassemblement dès demain, mercredi 28 août à 18h30 sur la commune de Saïx, à la Cal”arbre, et tous les jours suivants. 

Nous réaffirmons encore une fois notre volonté de participer à faire vivre cette lutte de façon autonome mais en complémentarité, apprenante et créative, suprenante et sans relâche.

ZAD contre l’A69 et la métropolisation de la région.

Canal Telegram :www.t.me/InfoZAD_A69Cagnotte : https://opencollective.com/xr-toulouse-et-alentours/projects/soutiens-a-la-cremarbre

Les découvertes de Saint-Amancet (81). . .


Eh oui, ça approche !!

Dans moins de 2 semaines, nous aurons le plaisir de vous accueillir dans notre beau village pour la nouvelle édition des Découvertes de Saint Amancet ….

Impatience, impatience!!

“Tout doit disparaitre !” à Lautrec. . . .

Sur un terrain vague, une troupe d’acteurs, actrices se prépare à jouer son spectacle lorsque la nouvelle de leur prochaine disparition les frappe de plein fouet. Hasard ou coïncidence, le thème de leur spectacle tourne autour de ce sujet: la disparition! ils feront tout pour livrer leur histoire composée de 6 récits entremêlés.

Un spectacle inter- générationnel , un conte absurde, un Chœur bancal, des personnages capricieux, des acteurs, actrices héroïques, voilà les ingrédients du spectacle de l’Agora Théâtre: Tout doit disparaître !

Petite restauration et buvette sur place.

Spectacle en participation libre mais nécessaire!

Au plaisir de vous y voir

Festi’ Bière : les 30 ans de la brasserie Karland à Algans (81)

La Brasserie Garland fête ses 30 ans !

Samedi 14 septembre 2024

19h Cocktail de bienvenue

19h30 Buvette et Restauration
Grand méchoui par Domichoui
Saveurs indiennes et snacks par Sudheer
Desserts gourmands par Hubert

20h30 Concerts

🎉 Monsieur et Madame LoOps – Reggae Dub de l’espace
Excentriques, drôles, décalés, furieusement généreux, déchaînés. Un esprit sound System, du reggae-dub-ska, et un gros son qui fait BoOm.

🎉 Guilhem Desq -Le « Hendrix de la vielle à roue »
Guilhem Desq nous emmène dans une odyssée électrique où la tradition rejoint l’électro, le heavy metal et la house. On rêve et on danse !

🎉 Kabany – Afro Fusion festif
Un combo survolté qui fait bondir les foules, entre sonorités traditionnelles du Mali et modernités des arrangements musicaux. Une énergie folle célébrant le partage et la fête !

Dimanche 15 septembre

10h Petit déjeuner
12h Repas partagé : pizza au four à bois. Apportez vos ingrédients, nous offrons la pâte !

Couvert en cas de pluie
Camping sur place (chiens interdit)
Jeux pour tous

Notre adresse : Brasserie Garland
710, Chemin d’en Combes 81470 Algan
s
Seulement accessible via la D130.

Morenica et Yodel au Nouveau Théâtre de la Vidalbade (Aguts – 81)

samedi 31 août sous les grands arbres de la Vidalbade. à AGUTS (entre Revel et Cuq-Toulza)


18h30 Morenica – Oc‘Psyché (50 min)
Morenica recompose en polyphonie des musiques traditionnelles emplies de double-sens, en français et en occitan. Le duo réveille l’esprit de ses ancêtres pour délivrer une musique contemplative, hypnotique et festive. Participation libre et nécessaire.


21h Yodel – Collectif Hortense (1h15)
Nos protagonistes viennent de prendre le pouvoir de façon involontaire. Que doivent-ils faire, alors qu’ils possèdent soudain la puissance et que l’on attend d’eux actes et décisions ? Un étonnant mélange d’absurde, de poésie et de destruction. À partir de 12 ans – 12€/8€.

Informations pratiques :
Restauration maison et buvette sur place avant, après et entre les spectacles. Vous pouvez aussi apporter votre panier.
La billetterie est ouverte de 18h à 18h30 puis de 19h30 à 21h. Spectacle de 18h30 : prix libre

Spectacle de 21h : 12€/8€ tarif réduit (- 18 ans, étudiants, bénéficiaires de minima sociaux) L’entrée est gratuite pour les moins de 11 ans. Paiement en espèces ou par chèque. Les réservations ne sont pas nécessaires.
En cas de pluie, rendez-vous à la salle polyvalente d‘Aguts, à quelques centaines de mètres du théâtre.

Événement soutenu par la mairie d’Aguts, la communauté de communes Sor et Agout, le département du Tarn et la région Occitanie.
Crédit photo : Clarisse Grandsire.

Rencontrez vos organisat

Concert Paco IBANEZ – Claudi MARTI

Le héraut des poètes nous donne rendez-vous à Toulouse , le 17 septembre, pour un concert exceptionnel avec l’Occitan CLAUDE MARTI 😊

*Pour rappel, ces nouvelles toutes fraîches :
https://www.facebook.com/echansondelachanson/posts/pfbid0muJk2uB1skCf3LdmoLQmrMq2FpYska22LySDwpeYYCbGA2kMXUywYVuxo9HTTM86l

À propos de Claude Marti, notamment, cette soirée exceptionnelle de juillet 2017 à Paziols (le village estival de Claude Nougaro), en compagnie d’ Helene Nougaro, Serge Llado, etc. :
https://www.facebook.com/fred.hidalgo.66/posts/pfbid0BzeiVFuXo4XBzh1dsUNaTksp1xH6ipKKcPe5UY5Ni32uHt6MFgKsJygUueVqrqRRl

Et deux chansons de MARTI, pour mémoire :
– “Lo pais que vol viure” : https://youtu.be/2uIcw5piBr0
– “Tu, mon vilatge” : https://youtu.be/e-9-0gMKvfM

Communiqué de la LDH 81à propos de la Maison d’Arrêt d’Albi :

Communiqué de la section du Tarn de la Ligue des Droits de l’Homme

Le lundi 12 août, la LDH81, représentée par deux de ses membres, devait participer à
partir de 14h à la visite de la maison d’arrêt d’Albi sur invitation de la députée de la
deuxième circonscription du Tarn, Karen ERODI, accompagnée de son directeur de cabinet et de deux journalistes de France 3 Occitanie.
Peu après 15h, le Directeur de la maison d’arrêt d’Albi invitait les journalistes à suivre
Karen Erodi et son chef de cabinet tandis qu’il signifiait le refus de visite de sa hiérarchie aux membres de la LDH, estimés “persona non grata“.


Cette visite entrait dans la procédure de requête de la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP- SF), avec l’association pour la défense des droits des détenus (A3D), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), l’association des avocats pénalistes (ADAP), et le Conseil national des barreaux, auprès du juge des référés liberté du tribunal administratif de Toulouse. Cette requête visait à ce que soit ordonnée l’exécution de 20 mesures d’urgence nécessaires pour garantir des conditions de détention dignes au sein de la maison d’arrêt d’Albi à la suite du rapport de Contrôleur Général des lieux de privation de liberté (1)
.

L’ordonnance (N° 2404787) du 14 août 2024, prise par le juge des référés du Tribunal
Administratif de Toulouse, confirme la volonté de l’institution judiciaire de ne pas prendre de mesures, même élémentaires, pour améliorer la situation des détenus et les conditions de travail du personnel pénitentiaire.
Pour rappel, les maisons d’arrêt reçoivent les prévenus en détention provisoire avant
jugement, et les condamnés à une peine n’excédant pas 2 ans.
Ainsi, si la surpopulation carcérale de 167% est dénoncée, rien de semble être fait par la résoudre.
L’ordonnance prise le 14 août indique que “L’administration pénitentiaire ne dispose
d’aucun pouvoir de décision en matière de mises sous écrou, lesquelles relèvent
exclusivement de l’autorité judiciaire. Une maison d’arrêt est ainsi tenue d’accueillir, quel que soit l’espace disponible dont elle dispose, la totalité des personnes mises sous écrou par l’autorité judiciaire
“. Dans les faits, la pratique des juges des libertés est de maintenir très souvent la mise en détention. Cela confirme une politique de
l’enfermement, préjudiciable à la réinsertion, et contribue grandement à la
surpopulation carcérale.
Le juge des référés, dans son ordonnance, constate sans proposer de solution, ni même de mesures d’aménagement.

En théorie, la détention en maison d’arrêt, provisoire, doit respecter la dignité et préserver des conditions de vie décentes. Le rapport de la Contrôleure générale des privations de liberté, lors de sa visite de février 2023, comme les conclusions de l’Observatoire International des prisons, ont montré que tel n’était pas la réalité. Sans les nier, le communiqué, joint à l’ordonnance du juge, indique que les mesures préconisées « “sont d’ordre structurel, qui ne peuvent être mises en œuvre à bref délai. Il en va ainsi, à titre d’exemple, des demandes concernant l’installation de sanitaires supplémentaires, d’installation de la ventilation dans les cellules, de la rénovation des locaux de douches collectives, ou encore de la modification des ouvertures extérieures des cellules”.
La réponse faite par Eric MORETTI, dans son courrier du 11 mars 2024 à la Contrôleure Générale renvoie à janvier 2026 la réinstallation de douches, alors que lors de sa visite du 12 août 2024, la députée du Tarn Karen ERODI a relevé leur “état immonde” et la prolifération de moisissures (2).

Certaines demandes sont donc rejetées au motif que les carences invoquées ne peuvent être corrigées “dans un bref délai”. Brefs délais ? Il y a vingt ans, le Syndicat national pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS) de la maison d’arrêt, lors d’une visite de Philippe Folliot, alors député du Tarn, dénonçait déjà les conditions de travail du personnel pénitentiaire et l’état comme l’entretien des locaux (3).

Le même député,désormais sénateur, constatait la vétusté de la maison d’arrêt d’Albi dix ans après, en 2015 (4), à la suite de la visite du Contrôleur Général des lieux de privation de liberté du 11 au 14 février 2014, avec des conclusions similaires. Il faut attendre combien de
décennies pour que le “délai” ne soit pas “bref” ?
L’ordonnance du 14 août de la juge des référés du Tribunal Administratif de Toulouse n’est pas seulement un constat d’échec. C’est aussi la manifestation de la volonté de l’État, et en particulier de l’institution judiciaire, de « laisser pourrir », au sens propre comme au figuré, la situation des personnels comme des détenus de la maison d’arrêt d’Albi,

Après les ordonnances prises en France depuis plusieurs semaines, à Brest, à
Carcassonne, à Clermont-Ferrand, à Montpellier, à Nimes, comme au Puy-en-Velay, Albi n’est pas un cas isolé. C’est une politique « du pire », prise par un gouvernement
inexistant, puisque démissionné, qui ne peut être que le ferment de chaos et de possibles violences.
Sans nul doute, cette ordonnance fera l’objet d’un recours en appel de l’Observatoire
international des prisons (OIP) et des associations associées. Pour sa part la LDH ne peut que soutenir toute démarche de soutien aux mesures préconisées par l’OIP.

Albi le 16 août 2024.

1 Rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, sur la Maison d’arrêt

2 Sylvain Duchampt – FR3 Tarn Occitanie le 14/08/2024.
3 La Dépêche du Midi le 16/06/2004.
4 Michel Pech – FR3 le 09/06/2015.