Soirée Ciné-débat sur le thème de l’eau et de son devenir et vous invitent à venir nombreuses et nombreux
le mardi 9 juin 18h30, à l’Imagin’Cinémas de Gaillac
Tarif unique de 5 €.
Projection du film documentaire :
“Quand la Garonne aura soif”
en présence de son réalisateur, Thierry Gentet.
Un documentaire à découvrir sur la gestion de l’eau et le problème du réchauffement climatique.
Ecologie
Edito du n° 114 de Confluences 81
En ce début d’année, on pourrait croire que le printemps, tout neuf, va tout transformer.
La nature, naturellement ! Les poussées de sève font reverdir les arbres, fleurir les boutons d’or. De jeunes pousses vont reboiser la forêt de Sivens, sauvagement décimée pendant la morte saison par une armée de robocops, dont on avait remonté à fond (par erreur ?) le mécanisme. Ils étaient aidés par des agriculteurs à qui l’inactivité hivernale donnait des aigreurs d’estomac, au point d’aller menacer de mort de jeunes elfes et farfadets vivant dans le bois pour le protéger. Les notables du coin ont profité de la situation pour régner en maîtres absolus et mener à terme leurs sinistres desseins.
Labruguière : cinéma !
Mercredi 1er avril à 20h30 : Libres !
Séance cinéma exceptionnelle en présence du réalisateur Jean-Paul Jaud
Avec Enercoop et Biocoop La Chartreuse Le documentaire Libres !, sorti en mars 2015, s’attache à trois groupes d’enfants et d’adultes : l’un dans la région de Fukushima dévastée par la catastrophe que l’on sait, l’autre lors d’un stage “musique et nature” en Gironde, région qui faillit subir un accident nucléaire en 1999, le troisième sur l’île danoise de Samsø, pionnière dans les énergies renouvelables. A travers ces trois situations contrastées, Jean-Paul Jaud livre une réflexion nourrie de témoignages individuels sur la transition énergétique.
Dossier SIVENS, Rouge & Vert n°384 (novembre 2014)
Depuis septembre, Rouge et Vert a réalisé plusieurs articles sur la question du barrage du TESTET, dans la forêt de SIVENS.
Nous en commençons la publication ici
Voici, tout d’abord, le dossier publié dans Rouge & Vert n°384 :
Depuis plusieurs années, Les Alternatifs 81-12 suivent attentivement le dossier du projet de barrage de SIVENS. Depuis quelques mois les évènements se sont accélérés ouvrant vers une médiatisation de cette lutte.
La mort tragique d’un jeune manifestant, le jour où une “marche nationale de réappropriation des lieux” était organisée, donne une autre dimension et à la lutte et au dossier.
On a trouvé des puces sur mes lasagnes
Il y a quelques semaines de cela, entre janvier et février 2013, un scandale médiatique a tenu en haleine les consommateurs et consommatrices de France (tandis que des réformes* sur le droit du Travail se tramaient dans un quasi silence).
On aurait retrouvé de la viande de cheval dans des lasagnes au bœuf !
Des chevaux abattus et découpés en Roumanie. Leur chair vendue par un trader hollandais à un intermédiaire chypriote qui à son tour l’aurait revendue à la société Spanghero, appartenant au groupe Lur Berri, qui, par sa holding Poujol, fournit Comigel, une entreprise Lorraine qui fabrique au Luxembourg des lasagnes surgelées pour Findus une société suédoise dont le principal actionnaire est le fond anglais Lion Capital.
Vous avez suivi ?
Dialogue n° 10 de Jacques et de son Maître
Dialogue n° 10 : Cravirola, Le Maquis
Le Maître se redressa, posa le dos de sa main sur la région des reins puis s’appuya sur sa binette avant de déclarer : « Nous n’aurions jamais dû écouter les conseils de Gilou le Grenoblois ! Pourquoi diable nous sommes-nous arrêtés ici ? ». Jacques sourit avant de répondre : « Dois-je vous rappeler, mon bon Maître, que vous n’avez formulé aucune objection, quand, crottés et trempés jusqu’aux os, nous avons distingué à travers un rideau de pluie fort épais, les toits de Cravirola* ? » Le dialogue reprit :
Jacques : Dois-je aussi vous redire que les personnes hébergées ne sont nullement contraintes à donner un coup de main ? Et qu’il vous a semblé « amusant » de désherber un coin de potager ? Un « jeu » pour vous !
Le Maître : Maudit sois-tu, Jacques !
Edito du n° 109 de Confluences 81
Le loup chante-t-il la Marseillaise ?[1]
Dans notre édito précédent, nous parlions de « ne pas baisser les bras », de « rebâtir une gauche digne de ce nom », de redonner un espoir de changement réel de société…
Inutile de préciser que la tâche est ardue. En effet, nous vivons une période de confusion importante sur divers plans (politique, économique, écologique, démocratique, sociétale, etc … ). Si l’on ajoute la montée des populismes et des intégrismes, il y a de quoi s’interroger, voire matière à broyer du noir et finir par se résigner.
Inutile d’enfoncer le clou en dénonçant le rôle délétère de la plupart des médias aux ordres du système en place : pourquoi tant insister sur les visites princières ou la coupe du monde de football au Brésil ? Qu’avons-nous à faire de l’Eurovision ou des futilités de la société du spectacle envoyées en pâture au bon peuple pour l’amuser, l’occuper et l’écarter de la vie politique et sociale ?
Notre Dame des Landes : l’automne de tous les dangers
Sur le blog des Alternatifs de Loire-Atlantique
cet article a été rédigé pour Rouge & Vert, le journal national des Alternatifs
Au sortir d’un été plutôt calme, laissant enfin aux paysans et aux zadistes le temps de cultiver la terre et d’expérimenter des modes de vie alternatifs, la première salve est venue du Préfet de Loire Atlantique qui a pris trois arrêtés interdisant « tout transport de matériaux de construction, de carburant, d’explosifs, de produits inflammables et de feu d’artifice » sur les communes de Notre Dame des Landes et de Vigneux entre le 2 septembre et le 4 novembre. Exactement comme avant l’opération CESAR(1) de sinistre mémoire.
Car, côté gouvernemental, on fait de moins en moins semblant : si le Ministre des transports, M. Cuvillier, a reçu pour la première fois une délégation des opposants au projet d’aéroport – l’Acipa, l’Adeca, le collectif des pilotes et le CéDpa – pour affirmer que tous les engagements de l’Etat en matière de concertation et de respect des normes environnementales seront tenus, quelques jours plus tard, son collègue de l’environnement, Philippe Martin, affirmait sur Europe 1 « qu’à l’issue des consultations qui ont lieu actuellement, c’est un équipement qui devra se faire« .
Et en matière de consultation, c’est le Préfet de région qui est à la manoeuvre. Comme l’a rappelé Delphine Batho, l’ex-ministre de l’écologie vidée par Ayrault, sur le site écolo Reporterre le 11 septembre dernier, indique : »… les conclusions de la commission scientifique sont assez claires. La législation sur la zone humides fait que la méthode envisagée pour la compensation environnementale n’est pas possible. Si on suit la conclusion de la commission scientifique, en l’état, le projet d’aéroport ne peut pas être conforme à la loi sur l’eau ». Conséquence : le Préfet vient de nommer une nouvelle commission, immédiatement dénoncée par les associations de défense de l’environnement car elle n’intègre pas le moindre spécialiste de l’eau !