Solidarité “Ma ferme sur un fil !” Isabelle et Christophe

(lien vers cagnotte en bas de page ! )

Porte-parole de la Confédération Paysanne du Tarn pendant de nombreuses années, Christophe et son épouse Isabelle ont besoin de votre soutien. La malchance s’acharne sur eux. Une cagnotte a été lancée pour leur venir en aide.

Des années que nous nous battons contre une série de malchances… Cette année une de plus, la fièvre catarrhale a décimé une énorme partie de notre troupeau.

Une de plus, l’aorte près du cœur de Christophe doit être opérée.

UNE DE TROP ! Nous ne pouvons plus faire face. HELP !

Je pleure aujourd’hui…, balayée d’un souffle…J’ai le vertige de tout perdre. Pourtant il n’y a aucune faute que celle d’un corps qui ne peut plus.

Je me remets trop doucement depuis 5 ans d’une maladie rare, il y a quelques jours notre vie se disloque, Christophe mon mari doit subir une opération à cœur ouvert en urgence.

La ferme a perdu son capitaine pour quelques mois… L’embauche d’un salarié semaine et week-end est obligatoire avec un financement aléatoire. Les brebis ne peuvent pas rester orphelines…

Nous devons trouver de l’aide, nous avons besoin d’un peu de vous.

Nous avons toujours l’envie mais plus l’argent, les crédits nous ont rattrapés. Je hurle de ne plus y arriver.

Alors je m’accroche à l’espoir de vous… On m’a soufflé qu’une cagnotte en ligne pourrait nous aider, qu’il fallait juste ranger sa fierté.

Je vous confie ma ferme pour la sauver , nous permettre de trouver le temps de nous soigner, pour continuer, remonter le troupeau décimé par la fièvre catarrhale, acheter de jeunes vaches, payer nos crédits à cours terme.
Compenser aussi la perte du revenu de mes activités, le Food truck, les plats cuisinés, les jus de pommes qui couvraient 30% de notre chiffre , le tout plombé par l’augmentation du gasoil, de l’atelier de découpe, des céréales, des consommables, et j’en oublie, qui ne peut être rattrapée par une augmentation galopante des tarifs.

25 ans de passion déterminée qui nous porte. Dans 3 ans nos crédits s’allègent et pour tenir on a vraiment besoin de vous.

Isabelle et Christophe, les 2 bergers.

Il était une fois,

Tous les jours debout pour le plaisir de vos bouches,

Tous les jours debout pour des moments heureux autour de la table,

Tous les jours debout pour entendre vos familles claquant des rires , la fourchette avide de bon l’air nimbé de joies faciles et légères où le fumet de nos viandes respirent nos prairies.

Le fondant, le délicat murmurent l’agneau parfum montagne saveur liberté… Mais surtout, heureux d’être là quelque part à vos côtés.

C’est cette image de vous qui fait avancer, qui accompagne les gestes sans cesse répétés jusqu’à la lune.

Le corps se rebelle mais  votre enthousiasme dope le quotidien.

La bonne bouffe flotte sur l’horizon des fatigues accumulés. Vos sourires deviennent la vague puissante de notre ardeur qui efface les rudesses du soleil, du vent et du froid.

Je vous souffle mon ciel, ma lune et mes étoiles, Isabelle… la bergère.

https://www.leetchi.com/fr/c/ma-ferme-sur-le-fil-1627874

A69, communiqué de la Confédération Paysanne :

Bagnolet, le 27 février 2025

Communiqué de presse
La Confédération paysanne était co-requérante du recours en annulation déposé. Vous trouverez ci-dessous et en pj le communiqué de presse co-signé par les différentes organisations, suite à l’annulation par la justice de l’autorisation environnementale.

Une décision historique : Le projet A69 est illégal, l’A69 s’arrête !
La justice vient d’annuler l’autorisation environnementale nécessaire à la construction de l’A69. Le TA de Toulouse reprend nos arguments, persiste et signe : ce projet ne répond à AUCUNE Raison Impérative d’Intérêt Public Majeur et ne sera pas régularisable ! C’est une décision historique qui porte un coup d’arrêt définitif à un projet inutile, destructeur et irresponsable, que nous dénonçons avec force depuis plusieurs années. C’est un grand jour pour le droit environnemental.

Nous saluons cette décision du TA de Toulouse qui a su juger en toute indépendance malgré les pressions exercées par les pouvoirs publics et économiques, et par une certaine presse locale. Elle renvoie les porteurs du projet à la réalité du Droit. Elle dénonce l’irresponsabilité de l’État et du concessionnaire pour avoir engagé les travaux sans attendre. Ce passage en force, dopé au déni institutionnel, vient d’être stoppé net. Cette décision permet de tourner la page et d’éviter le pire, pour l’environnement et les terres fertiles, pour l’accès de tous à des modes de transports sécurisés et gratuits, mais aussi pour éviter le fiasco financier qui aurait pesé sur les finances publiques dans les prochaines décennies.

L’engagement populaire a été décisif – MERCI !

La décision du TA de Toulouse n’aurait pu aboutir sans un engagement populaire fort. C’est l’engagement et la ténacité de nombreux habitants du territoire Castres-Toulouse qui ont initié et porté cette lutte, rejoints par des milliers de personnes et de nombreuses organisations. En contribuant à l’enquête publique, en signant des pétitions et en participant aux manifestations, ils et elles ont construit et nourri les arguments juridiques. Merci à toutes et tous !

Un tournant décisif pour l’autorisation des projets routiers

Depuis quelques mois, des projets insensés sont arrêtés dans le Vallespir, le Val d’Oise, les Pyrénées orientales, l’Ardèche, et la Manche. En Haute-Loire, un rapporteur public a remis en cause des mesures compensatoires jugées insuffisantes sur la RN88. Cette décision sur l’A69 fera jurisprudence ! Les projets routiers et autoroutiers ne sont plus en roue libre. Le retentissement de cette victoire sera national et remettra l’intérêt général au centre du jeu. Ce jugement appelle un tournant historique dans le processus de décision administratif d’aménagement du territoire.

Une victoire !

Le chantier s’arrête, évitant les dégâts irréversibles qu’il aurait infligés au territoire ces prochains mois. Mais nous pensons aujourd’hui aux dizaines de vies brisées des propriétaires expulsés, à la fracture de notre territoire, aux centaines d’hectares de terres nourricières saccagées, à nos ruisseaux, nappes et rivières polluées, aux milliers d’arbres abattus, au vivant sacrifié, à notre paysage défiguré, à la route nationale déjà dégradée par un chantier rempli d’irrégularités… Nous pensons à Alexandra qui a résisté jusqu’au bout au Verger. Nous pensons à tous les habitants qui portent cette lutte depuis 18 ans, aux écureuils, aux militants et aux zadistes. A toutes celles et ceux qui ont bravé les pressions policières et judiciaires et continuent de les subir, et certain.e.s au prix de blessures morales et physiques indélébiles. Nous saluons leur courage et leur engagement sans faille. Nous restons à leur côté.

Le tribunal a reconnu la justesse de la cause défendue par les opposants. Nous appelons à l’arrêt des poursuites et à une amnistie générale de celles et ceux qui ont été traités d’éco-terroristes et de djihadistes verts pour avoir défendu nos communs…

Rien n’est irréversible – Il est temps de se tourner vers l’avenir

Nous appelons le gouvernement à faire preuve de responsabilité et à ne pas faire appel. Un appel plongerait le territoire dans l’immobilisme. Le temps presse et l’Etat a le devoir de tourner la page pour répondre aux vrais besoins des habitants du territoire. Nous demandons la mise en place immédiate d’une instance de dialogue afin d’identifier les besoins réels de mobilité, de modèle agricole, social et économique souhaité par les habitants et permettant de construire un projet de territoire global respectant l’intérêt général et en phase avec les enjeux d’aujourd’hui. Les pouvoirs publics et les forces économiques doivent tourner la page et se remettre au service du territoire.

Les habitants du Sud Tarn aspirent tous à l’apaisement et méritent un avenir viable et désirable.

Sortons de cette épreuve unis, relevons la tête et construisons ensemble des aménagements viables et justes pour habiter ce territoire ! Trouvons un chemin commun vers Une Autre Voie…

No Macadam

“L’agroécologie : face au changement climatique s’adapter… ou disparaître ?”

La Confédération Paysanne du Tarn organise une conférence, en partenariat avec l’ADEART, l’Inéopole MFR de Brens, et Arbres et Paysages sur le thème :

“L’agroécologie : face au changement climatique s’adapter… ou disparaître ?”

avec les interventions de :

•      Jean-Pierre Sarthou, chercheur à l’INRAE et professeur d’agronomie à l’école supérieure d’agronomie de Toulouse.

•      Cédric Cabrol, agro-climatologue, chercheur au CNRS.

 Cette conférence aura lieu le 13 janvier 2025 à 14 H à l’Inéopole-MFR de BRENS, 823 avenue de la Fédarié, dans le grand amphithéâtre.

Ci-joint le texte de présentation de cette conférence et l’affiche.

Venez nombreux !

Conférence sur l’agroécologie : face au changement climatique s’adapter… ou disparaitre ?

Pour la plupart d’entre nous, paysans, la charrue est souvent perçue comme l’outil incontournable du travail du sol. Elle nous permet, quelle que soit la culture précédente d’obtenir une terre « propre » pour préparer la culture suivante.

Le labour n’est pas sans inconvénients : ceux que l’on observe directement : temps de travail, besoin en traction, coût en matériel et carburant. D’autres conséquences, moins visibles sont bien réelles : perturbation de la vie du sol, fragilisation de la structure, minéralisation de la matière organique, et donc perte d’humus stable.

La Confédération paysanne du Tarn, en lien avec ses partenaires, vous invite à une conférence surl’agroécologie. L’agroécologie qu’es aquo ? Une lubie d’écolo ? Non, plutôt un retour aux fondamentaux de

l’agronomie basés sur le respect de la biologie du sol…

Dans un premier temps, Jean-Pierre Sarthou*, après avoir replacé l’agriculture des pays industrialisés à sa juste place par rapport à la couverture des besoins mondiaux en alimentation, nous présentera des résultats obtenus en agroécologie dans des milieux très différents (France, Afrique, Amérique du sud), grâce aux pratiques d’amélioration du taux d’humus.

Un temps réservé aux échanges permettra d’aborder la question des étapes à franchir entre culture conventionnelle avec labour et culture sans labour (ACS).

Mais le sol n’explique pas tout, encore faut-il que les précipitations soient suffisantes, et les températures modérées.

Dans un second temps, Cédric Cabrol*, abordera les phénomènes d’interaction entre végétation et climat : importance de la couverture du sol, rôle des espaces boisés, des haies, de l’agroforesterie…et leur influence sur la pluie et la régulation des températures. Un temps sera consacré aux réactions et questions du public.

Ensuite David Campo (« Arbres et Paysages ») nous présentera les activités de l’association.

En cohérence avec ce qui précède, Jean-Pierre Sarthou nous informera d’un projet de culture énergétique, pensé pour diversifier le revenu des paysans et améliorer la trésorerie pendant la période de transition vers de nouvelles pratiques.

• Jean-Pierre Sarthou, Enseignant chercheur, INP-ENSAT / CNRS

Cédric Cabrol, Recherche/Action en Agroécoclimatologie

• En partenariat avec l’ADEART

• La conférence aura lieu le 13 janvier 2025 à 14H à l’Inéopole-MFR de BRENS, 823 avenue de la Fédarié, dans le grand amphithéâtre.

“Castanhas é vi novel” a PechLaurens. . . dins lo Tarn !

Bonjour à tous,

Ce mercredi à partir de 17 h 45, toujours sous la halle de l’église, nous vous proposons un marché un peu spécial avec des châtaignes grillées et aussi du vin nouveau proposé par un producteur qui nous rejoint : “Les Vignes des Garbasses“. Ils reviendront régulièrement sur le marché pour vous proposer leurs vins locaux et de qualité.

Nos producteurs seront, bien sur, aussi de la partie et vous proposeront leurs produits comme d’habitude. Ils seront là pour passer avec vous un moment en toute convivialité.

Nous vous attendrons nombreuses et nombreux.

  • Un goût de Cocagne est une association de consommateurs et de producteurs locaux dans le Tarn.

Projet de Territoire pour le Bassin Versant du Tescou

(publié Confluences 81, n° de janvier 201Suite à l’abandon du projet de barrage à Sivens et à la signature du protocole transactionnel entre l’État et le Conseil départemental, le 24 décembre 2015, il s’en suit que tout nouveau projet devra se conformer avec l’instruction ministérielle du 4 juin 2015. Celle-ci conditionne la participation financière de l’agence de l’eau à la
mise en oeuvre d’un projet de territoire.
L’historique des événements ainsi que la mise en place de ce projet de territoire sont à consulter sur le site du Collectif Testet http://www.collectif-testet.org/
Devant le gâchis dramatique, humain, écologique et économique, dans le contexte d’un territoire traversé par une grave fracture démocratique, que pouvions-nous faire pour créer les conditions “du plus jamais ça”
Il fallait, et il faut toujours, rappeler ce qui s’est passé. Ne rien lâcher sur le refus des projets nuisibles fomentés par les lobbies financiers, ne rien lâcher sur la dénonciation des violences policières d’État.
Cette dénonciation doit s’accompagner des chemins de l’alternative, de la construction partagée. Parce que les habitants veulent retrouver un territoire où l’on se parle, parce que la seule façon d’échapper à la logique des marchés financiers et des volontés imposées par le pouvoir centraliste est de s’organiser pour décider ensemble, sur le territoire, de ce que qui est le meilleur pour nous.
Alors, oui, nous avons saisi l’occasion de travailler à cette sortie par le haut, de participer.
Nous n’ignorons pas le risque de cautionner un projet laissant la porte ouverte à la reproduction de ce que nous avons combattu et nous conditionnons notre engagement à l’obtention de garanties sur les domaines cruciaux.
Nous le faisons de façon organisée, dans un groupe rassemblant des adhérents du
Collectif Testet, de la Confédération Paysanne, de France Nature Environnement 82, de l’UPNET (Union de protection de la nature et de l’environnement du Tarn), de Nature et Progrès Tarn qui formulent des exigences communes.
Nous participons parce que c’est dans le débat que nous avons les meilleurs atouts pour faire évoluer les pratiques.
Sans présager de la fin du projet nous avons obtenu une réponse positive aux pré requis concernant la ré-attribution de terres à l’usage des agriculteurs, même s’il faut rester vigilants sur la mise en œuvre effective des engagements du Conseil départemental.
Nous avons obtenu aussi qu’un collège de citoyens tirés au sort sur le territoire soit
associé à ce projet. La concrétisation ne s’est pas vraiment faite comme nous l’aurions souhaité, mais il s’agit tout de même d’un pas engagé pour rompre avec les pratiques de décisions en cercles fermés, pour associer des habitants aux décisions qui les concernent. Le bilan du collège citoyen est disponible sur http://www.collectif-testet.org/
Au moment d’écrire cet article nous sommes dans une période charnière. Un document d’étape nommé “charte préalable au projet stratégique du territoire du bassin versant du Tescou” , qui reprend les points négociés depuis le début du processus, est soumis à la signature des participants. La co-construction doit se poursuivre avec ceux qui se seront engagés jusqu’à la rédaction du projet de territoire en juin 2018.
Le dilemme se pose toujours entre participer au risque de cautionner une manipulation ou rester à l’écart en laissant le champ libre pour la construction du barrage-bis déjà voté par le Conseil départemental.
A la différence près que nous disposons des enseignements de la phase passée.
Le texte d’étape de décembre 2017 se présente parfois comme un catalogue juxtaposant les demandes des un et des autres, ce qui laisse ouvertes les craintes sur la suite qui sera donnée par les décideurs, au vu de pratiques passées.
Cependant nous avons obtenu par notre action coordonnée qu’on y retrouve des perspectives intéressantes pour faire évoluer les pratiques agricoles et, surtout, des orientations claires sur des domaines clés:

  • que les données objectives sur la consommation d’eau soient partagées et jointes à la « charte préalable au projet stratégique du territoire du bassin versant du Tescou »
  • que la mise en oeuvre d’une retenue ne soit envisagée que : “En cas de réponse insuffisante aux besoins par les autres solutions ”eau” envisagées”,
  • que la gouvernance du projet de territoire ne soit pas imposée par les élus mais coconstruite au même titre que les autres points afférents au projet de territoire.
    En ce début de mois de décembre 2017 les organisations participantes délibèrent pour savoir si elles signeront le document d’étape à l’échéance du 21 décembre.

Jean BOURDONCLE

Café Débat avec la Conf’ Transmission / Installation :

L’ADEART et la Confédération paysanne du Tarn, vous invitent à venir participer à un café paysan Transmission-Installation :

– le Vendredi 8 novembre 2024 aux Jardins de Midgard à Peyregoux.

L’après-midi débutera à 16 heures par la visite de la ferme, un exemple d’installation de quatre entreprises sur une ferme (maraîchage, paysan boulanger, brasseur et conserverie de légumes).

Nous poursuivrons à partir de 17 h par les témoignages des nouveaux installés sur cette ferme, mais aussi de Bastien Burel, éleveur de brebis installé à Vindrac-Alayrac. Les cédants des deux fermes concernées témoigneront également.

Dans un contexte agricole de départs massifs à la retraite dans les années à venir et de reprise complexe, du fait de l’agrandissement démesuré de certaines fermes, le sujet central du débat sera :

– Quels leviers, outils et savoir-faire, à mettre en œuvre pour installer des fermes paysannes ?

L’association Terre de Liens sera présente pour alimenter ce débat, et l’ADEART témoignera de son accompagnement, à travers l’exemple de la restructuration.

Cédants, paysans, futurs installés, élus, citoyens, venez partager ce moment convivial d’échanges, poser vos questions, apporter vos expériences et découvrir celles des autres.

Nous finirons par un apéro paysan.

Comptant sur votre présence nombreuse,

Les co-porte-paroles de la Confédération Paysanne

Sandrine MIOT et Jérôme CARAYOL