Partager le temps de travail au lieu de licencier ! Jean François Le Dizes

Nous assistons en cet automne à une cascade de licenciements : 1 250 chez Michelin(1), 2 489 chez Auchan(2), au moins 900 chez Valeo(3)… C’est l’échec de la politique économique libérale pratiquée, notamment par Macron, qui basait la création d’emploi sur la croissance.

Certes, avec la nécessaire diminution de la production automobile pour des raisons environnementales, des entreprises comme Michelin et Valeo doivent réduire leur production. Qui dit production moindre dit moins de travail subordonné. Mais au lieu de licencier, ces entreprises pourraient réduire le temps de travail subordonné de chacun de leurs salariés sans réduire les salaires, car elles en ont largement les moyens. En effet, elles distribuent un « pognon de dingue » à leurs actionnaires. Le groupe Michelin leur a distribué 965 millions euros de dividendes en 2023(4) ; cette somme rapporté à ses 132 000 salariés(4)  donne 7 310 €/salarié. Valeo-France en a distribué 100 millions(5)  en 2024 ; cette somme rapporté à ses 13 500 salariés(3) donne 7 407 €/salarié. De même qu’Auchan a les moyens de réduire le temps de travail subordonné sans réduire les salaires puisque l’entreprise a distribué au minimum cent millions d’euros de dividendes en 2023(6) ; cette somme rapportée à ses 53 000 salariés(6) donne 1 886 € /salarié.

Ces chiffres montrent que le ruissellement des revenus vanté par Macron est une arnaque et que des sommes colossales d’argent facile sont distribuées à des gens qui n’ont même pas mis la main à la pâte pour la création de cette richesse. C’est la loi du capitalisme ! 

Quand est-ce qu’un gouvernement interdira les licenciements dans les entreprises qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires ?  

En sachant que les actions sont très inégalitairement réparties au sein de la population, la réduction du temps de travail subordonné contribuerait donc aussi au partage des richesses.

Jean-François Le Dizès

Sources chiffrées

(1)       https://www.lemonde.fr/emploi/article/2024/11/08/michelin-des-centaines-de-manifestants-contre-la-fermeture-des-usines-de-cholet-et-de-vannes-le-ministre-de-l-industrie-invective_6383736_1698637.html

(2)       https://linsoumission.fr/2024/11/13/auchan-licenciements-clan-mulliez/

(3)       https://www.humanite.fr/social-et-economie/licenciements/valeo-entre-900-et-1-200-postes-supprimes-en-france

(4)       https://www.cgtmichelin.fr/wp-content/uploads/2024/02/Communique-Presse-CGT-2024-02-12-Resultats-Michelin-2023-1.pdf

(5)       https://fdgpierrebe.over-blog.com/2024/07/declaration-de-la-cgt-valeo-suite-a-l-annonce-de-la-fermeture-ou-cession-de-3-etablissements.html

(6) https://www.20minutes.fr/economie/4120408-20241112-auchan-difficulte-entreprise-verse-milliard-dividendes-actionnaires-2022-2023-non#:~:text=Auchan%20a%20annonc%C3%A9%20un%20plan,euros%20de%20dividendes%20en%202023

La Déclaration des Droits Humains a 76 ans. . . Fêtons le en concert !

Samedi 7 décembre 2024, le groupe local d’Amnesty International organise un concert à l’occasion des 76 ans de la Déclaration (une déclaration ça n’engage à rien) Universelle (l’universalité exclue les minorités) des Droits (des droits, fais-moi rire) Humains (donc de tous les genres) à St Amans Soult (81) dans la superbe salle du Tortill’art (ancienne gare)
Si vous n’avez rien d’urgent à faire ce soir-là (comme sauver le monde par exemple ou aller à la piscine), n’hésitez pas à venir nous encourager.
Stand de pétitions, buvette…

N’hésitez pas à faire passer l’info dans un rayon de 77,5 km

APPEL à Solidarité de RESF 81 Castres.

L’amour, non pas au sens romantique, mais ce sentiment qui consiste à se soucier de l’autre, d’un étranger qui n’est pas vous et auquel rien ne vous lie si ce n’est qu’il est un être humain lui aussi, le fait de ressentir sa souffrance et de la refuser”.

Tony Morrison

Bonjour à vous,

Nous avons longtemps hésité à faire cette démarche, surtout dans la période que nous traversons. Mais les circonstances nous y poussent, car il y va de la survie de RESF 81-Castres, et donc l’arrêt de toute l’assistance que nous apportons aux migrantes et migrants, adultes et enfants. Nous commençons à apercevoir le fond de la caisse.  

L’argent est le nerf de toute l’aide que nous apportons aux victimes de la politique mise en place pendant des années et des années par des politiciens véreux.  Ce sont ces personnages qui sont la cause de l’arrivée des réfugié-e-s, parce que les situations que fuient ces réfugié-e-s, ce sont les nations riches qui les ont créées.

Donc, une fois de plus, nous faisons appel à vous, ou tout au moins à celles et à ceux qui le peuvent et sans jugement aucun pour celles et ceux qui ayant des difficultés ne pourront donner. Nous savons que les fins de mois arrivent de plus en plus tôt pour la majorité des Françaises et Français et en plus nous arrivons à Noël, donc nous comprenons que ce n’est pas la bonne période pour ce genre de demande, mais le peu que vous pourrez donner repoussera d’autant la fin de toute aide.

Vos dons sont à mettre à l’ordre du M.R.A.P et à adresser à :                

MRAP Castres – Maison des Associations – Place du 1er Mai – 81100 Castres,      

Un reçu fiscal vous sera envoyé.*

RESF 81 Castres vous remercie infiniment.

Christian Melon*

Explication : Peut-être vous demanderez-vous pourquoi adresser les dons au MRAP et non à RESF.

                    La raison est que RESF est un “réseau” et non une association. Seules les associations loi 1901 peuvent posséder un compte bancaire, c’est pour cette raison que les dons sont adressés au MRAP qui elle est une association loi 1901.

Mais, soyez assuré-e-s que les dons sont reversés en intégralité au “Réseau d’Éducation Sans Frontière”.

Refuser le compteur Linky !

Boîte de réception

linky.jpg (33659 octets)Communes et particuliers,
nous pouvons refuser les

compteurs Linky et Gazpar !
gaspar.jpg (25584 octets)

Refuser le compteur Linky va rester légal et les
“sans-Linky” ne vont pas payer d’ “amendes”

Contrairement à une rumeur qui circule ces derniers jours et qui a été évoquée par divers médias, les citoyens lucides et courageux qui persistent à refuser les compteurs communicants Linky – il reste près de 4 millions de compteurs ordinaires en service en France ! – vont continuer à rester parfaitement dans la légalité et ne vont en aucun cas “payer des amendes”.

Simplement, comme prévu par une directive de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dès mars 2016, les gens non dotés d’un Linky pourraient se voir appliquer à partir de la mi-2025 (date évoquée dans les courriers d’Enedis) une simple facturation – et non une amende – en vue de financer la relève visuelle de leur consommation, dite aussi “relève à pied”. En effet, alors que les compteurs Linky envoient automatiquement l’index par les fils électriques, il reste nécessaire de visualiser la consommation sur les compteurs ordinaires.

Notons déjà que la concrétisation de cette facturation est très incertaine dans la mesure où, pour pouvoir l’appliquer, Enedis va devoir effectuer réellement les dites relèves visuelles et, pour ce faire, rembaucher du personnel. Or, le licenciement de tous les releveurs, effectif à ce jour, était un des principaux objectifs du programme Linky afin d’améliorer la rentabilité d’Enedis (seule filiale d’EDF à gagner de l’argent) pour en préparer la privatisation, projet délétère que la macronie n’a bien heureusement pas pu mettre en œuvre à ce jour.

Les gens qui refusent le Linky ne le font pas seulement pour protéger leurs libertés (les Linky étant de véritables “mouchards à domicile”) et leur sécurité (incendies, ondes, etc), ils agissent aussi en faveur de l’emploi et pour la perpétuation des valeurs du service public, sérieusement mises à mal par les politiques libérales du gouvernement et des dirigeants d’Enedis.

Par ailleurs, à supposer que la dite facturation prenne réalité, il est notable que son montant – 64 euros par an – reste très inférieur aux brutales augmentations de factures et d’abonnements subies par des millions de ménages suite à la pose des compteurs Linky. Même en payant cette facturation, la grande majorité des “sans-Linky” resteront largement gagnant.

Pour finir, nous rappellerons le véritable matraquage de désinformation infligé aux citoyens par les dirigeants politiques et industriels pendant des années suivant le lancement du programme Linky en décembre 2015 : prétendus “intelligents”, ces compteurs devaient en particulier permettre aux citoyens de “faire des économies” et de “maitriser leur consommation”. Une véritable blague.

Outres de brutales “factures de rattrapage” infligées à la pose des Linky, chacun a pu constater que les factures et abonnements n’ont cessé d’augmenter. D’autre part, par le biais de décrets gouvernementaux, c’est au contraire Enedis et le gouvernement qui peuvent désormais prendre la main sur la consommation des citoyens “Linkysés”, en particulier en leur coupant l’électricité à distance. Seuls les “sans-Linky” restent à l’abri de ces déconvenues.

Stéphane Lhomme

Directeur de l’Observatoire du nucléaire

Animateur depuis 2015 du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr

sommaire

SOIRÉE SANS BITUME : CONCOURS de SOUPE & KARAOKÉ COLLECTIF !

Au Wagon, Le Faget

Tintement de Clochette,
Glinglinggg & Lalalala !

Réservons notre prochaine soirée festive
Marmites et Casseroles

C’est indéniable, l’automne est en place
et la Saison Sans Bitume aussi !!!

Pour ce mois de Novembre,
les Paysan.nes Sans Bitume
nous invitent à un
Concours sensationnel de Soupe
suivi d’un Karaoké collectif !

Sortons nos plus belles marmites, louches, micros et voix en canon,
ça va chauffer au Wagon du Faget

le Vendredi 22 Novembre à 19h !

Nous dégusterons en chœur l’étendue de nos talents de popote !
Pour jouer au concours, rien de plus simple, chaque participant.e
apporte un chaudron de soupe accompagné de sa plus belle étiquette

( titre et composition d’ingrédients ) !

Les inscriptions sont ouvertes dès à présent sur
letrainouvontleschoses@yahoo.fr

Et si on se décide à la dernière minute,
pas de souci, on trouvera de la place sur la belle tablée !

Et si on en voulait encore plus ?
Oui, c’est possible aussi ! Alors, pour profiter d’une belle surprise
spécialement concoctée pour nous, il suffit d’apporter
un sweat ou un tee-shirt en COTTON uni,
soit de ton foncé ou clair,
et on s’occupera du reste !!!

La Saison Sans Bitume compte sur nous

pour pousser la chansonnette et faire entendre nos voix en chœur,

nos casseroles et notre alliance !

Alors,  à tout bientôt pour festoyer et chanter ensemble, on compte sur vous !!!

Et parce qu’on préfère les pièces de monnaie aux commissions bancaires, prévoyons des espèces !

D’ici là, bel automne à toustes !

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition

“Castanhas é vi novel” a PechLaurens. . . dins lo Tarn !

Bonjour à tous,

Ce mercredi à partir de 17 h 45, toujours sous la halle de l’église, nous vous proposons un marché un peu spécial avec des châtaignes grillées et aussi du vin nouveau proposé par un producteur qui nous rejoint : “Les Vignes des Garbasses“. Ils reviendront régulièrement sur le marché pour vous proposer leurs vins locaux et de qualité.

Nos producteurs seront, bien sur, aussi de la partie et vous proposeront leurs produits comme d’habitude. Ils seront là pour passer avec vous un moment en toute convivialité.

Nous vous attendrons nombreuses et nombreux.

  • Un goût de Cocagne est une association de consommateurs et de producteurs locaux dans le Tarn.

Projet de Territoire pour le Bassin Versant du Tescou

(publié Confluences 81, n° de janvier 201Suite à l’abandon du projet de barrage à Sivens et à la signature du protocole transactionnel entre l’État et le Conseil départemental, le 24 décembre 2015, il s’en suit que tout nouveau projet devra se conformer avec l’instruction ministérielle du 4 juin 2015. Celle-ci conditionne la participation financière de l’agence de l’eau à la
mise en oeuvre d’un projet de territoire.
L’historique des événements ainsi que la mise en place de ce projet de territoire sont à consulter sur le site du Collectif Testet http://www.collectif-testet.org/
Devant le gâchis dramatique, humain, écologique et économique, dans le contexte d’un territoire traversé par une grave fracture démocratique, que pouvions-nous faire pour créer les conditions “du plus jamais ça”
Il fallait, et il faut toujours, rappeler ce qui s’est passé. Ne rien lâcher sur le refus des projets nuisibles fomentés par les lobbies financiers, ne rien lâcher sur la dénonciation des violences policières d’État.
Cette dénonciation doit s’accompagner des chemins de l’alternative, de la construction partagée. Parce que les habitants veulent retrouver un territoire où l’on se parle, parce que la seule façon d’échapper à la logique des marchés financiers et des volontés imposées par le pouvoir centraliste est de s’organiser pour décider ensemble, sur le territoire, de ce que qui est le meilleur pour nous.
Alors, oui, nous avons saisi l’occasion de travailler à cette sortie par le haut, de participer.
Nous n’ignorons pas le risque de cautionner un projet laissant la porte ouverte à la reproduction de ce que nous avons combattu et nous conditionnons notre engagement à l’obtention de garanties sur les domaines cruciaux.
Nous le faisons de façon organisée, dans un groupe rassemblant des adhérents du
Collectif Testet, de la Confédération Paysanne, de France Nature Environnement 82, de l’UPNET (Union de protection de la nature et de l’environnement du Tarn), de Nature et Progrès Tarn qui formulent des exigences communes.
Nous participons parce que c’est dans le débat que nous avons les meilleurs atouts pour faire évoluer les pratiques.
Sans présager de la fin du projet nous avons obtenu une réponse positive aux pré requis concernant la ré-attribution de terres à l’usage des agriculteurs, même s’il faut rester vigilants sur la mise en œuvre effective des engagements du Conseil départemental.
Nous avons obtenu aussi qu’un collège de citoyens tirés au sort sur le territoire soit
associé à ce projet. La concrétisation ne s’est pas vraiment faite comme nous l’aurions souhaité, mais il s’agit tout de même d’un pas engagé pour rompre avec les pratiques de décisions en cercles fermés, pour associer des habitants aux décisions qui les concernent. Le bilan du collège citoyen est disponible sur http://www.collectif-testet.org/
Au moment d’écrire cet article nous sommes dans une période charnière. Un document d’étape nommé “charte préalable au projet stratégique du territoire du bassin versant du Tescou” , qui reprend les points négociés depuis le début du processus, est soumis à la signature des participants. La co-construction doit se poursuivre avec ceux qui se seront engagés jusqu’à la rédaction du projet de territoire en juin 2018.
Le dilemme se pose toujours entre participer au risque de cautionner une manipulation ou rester à l’écart en laissant le champ libre pour la construction du barrage-bis déjà voté par le Conseil départemental.
A la différence près que nous disposons des enseignements de la phase passée.
Le texte d’étape de décembre 2017 se présente parfois comme un catalogue juxtaposant les demandes des un et des autres, ce qui laisse ouvertes les craintes sur la suite qui sera donnée par les décideurs, au vu de pratiques passées.
Cependant nous avons obtenu par notre action coordonnée qu’on y retrouve des perspectives intéressantes pour faire évoluer les pratiques agricoles et, surtout, des orientations claires sur des domaines clés:

  • que les données objectives sur la consommation d’eau soient partagées et jointes à la « charte préalable au projet stratégique du territoire du bassin versant du Tescou »
  • que la mise en oeuvre d’une retenue ne soit envisagée que : “En cas de réponse insuffisante aux besoins par les autres solutions ”eau” envisagées”,
  • que la gouvernance du projet de territoire ne soit pas imposée par les élus mais coconstruite au même titre que les autres points afférents au projet de territoire.
    En ce début de mois de décembre 2017 les organisations participantes délibèrent pour savoir si elles signeront le document d’étape à l’échéance du 21 décembre.

Jean BOURDONCLE

Café Débat avec la Conf’ Transmission / Installation :

L’ADEART et la Confédération paysanne du Tarn, vous invitent à venir participer à un café paysan Transmission-Installation :

– le Vendredi 8 novembre 2024 aux Jardins de Midgard à Peyregoux.

L’après-midi débutera à 16 heures par la visite de la ferme, un exemple d’installation de quatre entreprises sur une ferme (maraîchage, paysan boulanger, brasseur et conserverie de légumes).

Nous poursuivrons à partir de 17 h par les témoignages des nouveaux installés sur cette ferme, mais aussi de Bastien Burel, éleveur de brebis installé à Vindrac-Alayrac. Les cédants des deux fermes concernées témoigneront également.

Dans un contexte agricole de départs massifs à la retraite dans les années à venir et de reprise complexe, du fait de l’agrandissement démesuré de certaines fermes, le sujet central du débat sera :

– Quels leviers, outils et savoir-faire, à mettre en œuvre pour installer des fermes paysannes ?

L’association Terre de Liens sera présente pour alimenter ce débat, et l’ADEART témoignera de son accompagnement, à travers l’exemple de la restructuration.

Cédants, paysans, futurs installés, élus, citoyens, venez partager ce moment convivial d’échanges, poser vos questions, apporter vos expériences et découvrir celles des autres.

Nous finirons par un apéro paysan.

Comptant sur votre présence nombreuse,

Les co-porte-paroles de la Confédération Paysanne

Sandrine MIOT et Jérôme CARAYOL