AJET : Conférence de Serge PORTELLI, à ALBI

Conférence de Serge Portelli le 4 février 2025 à 20h30 à l’INU Champollion -Albi

La violence des jeunes : Mythe ou réalité ?

« Les jeunes sont de plus en plus violents »

cette proposition le plus souvent énoncée comme une évidence, y compris au plus haut niveau de l’Etat, ne nécessite même plus de justification ni même de discussion. A chaque affaire dans laquelle un jeune, un mineur, un adolescent est impliqué, beaucoup de médias, d’hommes politiques ou de scientifiques présentés comme experts partent de ce constat avant de décliner diverses solutions toujours plus répressives censées endiguer le fléau. L’actualité, telle qu’elle est traitée par les médias, nous offre de multiples exemples qui paraissent se multiplier à une vitesse impressionnante. Des meurtres, des trafics de drogue, des affrontements entre bandes rivales… Personne n’ose douter de cette réalité-là, fortement documentée en image, en émotion, en indignation.

Pourtant l’examen des chiffres, des statistiques nous offre une image très différente, loin d’un fléau galopant qui nécessiterait des bouleversements radicaux des règles applicables à la jeunesse délinquante. Comprendre les enfants et les adolescents, y compris dans leurs manifestations les plus choquantes, tel est le défi des sciences humaines dont doit s’inspirer le politique sans pour autant tomber dans ce qu’on prétend être « la culture de l’excuse ». Prévenir autant que sanctionner, accompagner autant que surveiller, éduquer inlassablement, telle est la seule issue de ce défi.

Serge PORTELLI, désormais avocat, a été magistrat pendant 46 ans. Il a été enseignant dans de multiples établissements en France et à l’étranger (Institut d’Etudes Politiques de PARIS. Ecole de la Magistrature, Ecole des Psychologues praticiens…), et a écrit de multiples ouvrages et articles.

A69 : après le jugement du 21 janvier. . .

La lutte continue, sans concessions !

Le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse a décidé, ce  mardi 21 janvier, de ne pas suspendre le chantier de l’autoroute controversée, estimant qu’une telle décision n’aurait eu que «très peu d’effet» avant le jugement sur le fond le mois prochain.

Le chantier de l’A69 va suivre son cours dans les prochaines semaines.

Les magistrats se prononceront sur la légalité du projet courant février. En juin 2023, Alice Terrasse, avocate des opposants, a en effet déposé un recours au fond, attaquant la phase opérationnelle de l’A69. La décision du tribunal de Toulouse devait initialement être connue début décembre mais les magistrats ont préféré, à la surprise générale,  rouvrir l’instruction afin de bénéficier de plus de temps pour évaluer de nouveaux éléments versés au dossier par les représentants de l’Etat, à savoir les préfets de Haute-Garonne et du Tarn.

Depuis lors, et en attendant la cruciale audience de février, les travaux de l’A69, déjà bien avancés, se poursuivent, au grand dam des opposants au projet qui avaient immédiatement dénoncé une «manœuvre  dilatoire» de la part du concessionnaire Atosca et de l’Etat et déposé une requête en référé pour suspendre le chantier. Les associations requérantes, dont le collectif «La Voie est libre», avaient engagé cette nouvelle action, le 16 décembre, à la suite de la reprise de l’instruction concernant les autorisations environnementales du chantier, annoncée le 9 décembre par le tribunal administratif de Toulouse.

Attendons, comme cette décision juge des référés nous y invite, le jugement sur le fond” qui devrait arriver courant février ou début mars. Attendons le avec confiance, vu la solidité des arguments présentés par les opposants, vu également les éléments nouveaux qui viennent les renforcer (en particulier, le repérage de castors d’Europe à proximité du chantier, l’annonce de 5 nouvelles  “mises en demeure ” à l’encontre d’Atosca). Confiance même si de sérieuses raisons d’être inquiets planent sur ce dossier : le fait, en particulier, que les travaux continuent, malgré la qualité des recours posés depuis des mois. . .

Nous savons que, face à ce projet absurde, il est nécessaire de continuer à informer  et à mobiliser,. Et, de mobiliser plus particulièrement les populations riveraines du chantier.

Parmi les différentes possibilités pour cela, une nous semble particulièrement pertinente : faire connaitre, le projet alternatif, “Une autre Voie”*, l’enrichir avec les habitants de  la région, qui en seront les principaux usagers et, pourquoi pas, élargir la réflexion à des “projets collectifs de territoire”.

Confluences 81 se propose d’y contribuer en publiant, certainement dès le prochain n°, un dossier sur ce thème

Annick Makala

Alfred Leclercq

Jean Fauché

* Projet “Une autre voie” : au lieu d’une autoroute, un projet de mobilités durables !

(le dossier du projet est disponible sur notre site internet : https://www.lvel.fr/post/le-projet-une-autre-voie)

Article publié dans le n° 172 de Confluences 81, parution début février 2025

Olivier BESANCENOT à GAILLAC (81)

Olivier Besancenot sera présent à Gaillac pour une réunion ouverte ! 

Viens le rencontrer pour discuter avec lui ! 

 Rendez vous ce vendredi 31 janvier à 17h30 

à la salle des associations place hautpoul à GAILLAC. 

On compte sur vous !

Le comité NPA Tarn SUD 

contact@npa81.org

“Avant que les flammes ne s’éteignent” . . . Soirée Amnesty Tarn Sud

Dans le cadre du festival « Cinéma et Droits de l’Homme », qui se déroule à Toulouse et en Midi-Pyrénées du 6 au 26 janvier 2025, le groupe d’Amnesty Tarn sud a le plaisir de vous convier, avec un petit décalage, à la projection du film

« Avant que les flammes ne s’éteignent »

réalisé par Mehdi Fikri

au cinéma Le Lido à CASTRES

Le mercredi 29 janvier à 20h15.

Prix des places : 8€80

Prix « Cinglés du ciné » : 5€70

Ce festival est organisé pour la 18ième année par sept organisations de solidarité internationale (l’ACAT, Amnesty International France, le CCFD Terre Solidaire, l’École des Droits Humains et de la Terre, les Amis du Monde diplomatique, Médecins du Monde, Médecins Sans Frontières.

Le réalisateur :

Diplômé de l’École de Journalisme de Lille, Mehdi Fikri a été journaliste de 2008 à 2018 pour L’HUMANITÉ où il était en charge du dossier police-justice. Il a également écrit sur la politique, les luttes sociales et les quartiers populaires.

Devenu ensuite scénariste, il a travaillé sur les séries HIPPOCRATE pour Canal+, ainsi que MISKINA et OURIKA pour Amazon.

En 2020, il a réalisé le court-métrage DESCENTE, sélectionné à la Mostra de Venise. En 2023, il tourne son premier long-métrage, « Avant que les flammes ne s’éteignent ».

Le film :

Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation de police, Malika se lance dans un combat judiciaire afin qu’un procès ait lieu. Mais sa quête de vérité met en péril l’équilibre de sa famille.

Ce film a été sélectionné en ouverture, hors compétition du 12ème Festival international du film indépendant de Bordeaux et pour le 48ème Festival international du film de Toronto en présentation dans la section « Discovery ».

Il a reçu la mention spéciale du jury au18ème Festival international du film de Rome.

L’animation du débat :

Marylin Beaufour, membre de la commission « Armes » d’Amnesty International, et Patrice Kappel, membre du groupe d’Amnesty Tarn sud, animeront le débat à l’issue de la projection.

Amnesty Tarn sud vous accueillera dès 20h00 afin de vous présenter ses actions.

Nous vous attendons nombreuses et nombreux !

 (n’hésitez pas à faire circuler cette info autour de vous)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Collectif Migrant Sud Tarn 81


Castres, le 23 janvier 2025
Nous vivons au quotidien entourés de personnes étrangères qui luttent pour leurs droits, ils sont dans nos hôpitaux, nos écoles, nos chantiers, nos restaurants… Ces travailleurs sans papiers contribuent à l’économie et à la vie sociale de notre département

La France qui se lève tôt, ce sont aussi elles et eux. Et pourtant leurs droits sont sans cesse bafoués et restreints.


Le Collectif Migrant Sud Tarn 81 composé de 8 associations et syndicats (Secours
Catholique, Cimade, RESF, MRAP, CFDT, CGT, CCFD Terre Solidaire et Mouvement pour la paix)
qui se sont associés depuis un an, dans le département du Tarn, pour défendre et promouvoir l’accès aux droits des personnes migrantes et étrangères.

Nos structures combattent le rejet, le racisme et la précarité et croient à l’intégration par le travail qui permet de retrouver une vie digne à tout être humain.
Nationalement, la situation politique actuelle restreint de plus en plus les droits des personnes étrangères comme la volonté de supprimer leur accès aux soins. Localement, nous avons été confrontés et outrés face aux faits de traite humaine dans un restaurant à Albi.
Le collectif interpelle les pouvoirs publics sur les situations catastrophiques des personnes sans papiers qui vivent dans le Tarn et dénonce l’incohérence des politiques actuelles.
Et pourtant, l’administration a reconnu une liste des métiers en tension dans lesquels les entreprises ont des difficultés à recruter – plus de 500 00 emplois non pourvus en France.
Chefs d’entreprises, artisans Tarnais, nous savons que vos secteurs d’activité sont concernés par ces difficultés à recruter : agriculture, bâtiment, restauration, aides à domicile, métiers de bouche… Vos métiers sont essentiels à la bonne marche de notre département. Le collectif est à votre écoute, nous vous invitons à nous contacter afin d’agir ensemble.
Actuellement dans le Tarn le collectif rencontre de nombreuses personnes étrangères qui souhaitent avoir une nouvelle chance, être intégrées et pour cela travailler en conformité avec le droit du travail. Pourquoi leur refuser ce droit ?
Et à ces personnes qui travaillent déjà souvent en marge du droit, pourquoi leur refuser des Titres de Séjour alors qu’ils travaillent depuis des années et paient leurs impôts en France ?
Face à ces situations, le collectif demande à rencontrer M. Laurent BUCHAILLAT, Préfet du Tarn, la situation économique et sociale l’exige.

Vous avez des questions, vous êtes intéressés par le plaidoyer du collectif, contactez-
nous : collectifmigrantsudtarn81@gmail.com

Désignés délinquants, ils retrouvent leur dignité de victimes. . .

Confluences a rendu compte de l’affaire des 6 travailleurs sans-papiers exploités rudement par leurs employeurs, dans un restaurant à ALBI. Depuis, ils avaient été condamnés, début décembre pour “usage de faux papiers”.

La plainte, déposée par eux en mai dernier pour “traite d’êtres humains” vient d’aboutir.
Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de l’Union Départementale CGT du Tarn qui, depuis le début, suit cette affaire, accompagne ces personnes.

Nous espérons pouvoir publier, dans un prochain n° du journal, un entretien
avec quelques uns d’entre eux .

Concert pour la Solidarité et l’Espoir !

Le dimanche 2 février 2025, Daniel Sablayrolles, Marc Signovert et Christian Melon donneront un petit concert à 17 heures dans la salle des Auriols (proche de Labruguière) et vous feront passer une fin d’après-midi en chanson.

L’entrée sera gratuite, mais nous passerons le chapeau à la fin de ce concert qui sera donné au profit de la famille de Khan Wali. Pour sauver Khan des mains des talibans et lui permettre de venir en France, ses parents ont vendu une grande partie de leur terre ainsi que leur voiture qui était leur gagne-pain puisque le père était chauffeur de taxi. Mais la somme de ces ventes n’étant pas suffisante pour payer les passeurs, le père a fait appel à sa famille, aux amis et aux voisins.

Khan Wali a commencé à rembourser la dette mais il est loin d’avoir tout réglé et les voisins de ses parents se font de plus en plus pressants. Aussi nous faisons appel à vous et à votre générosité, pour leur venir en aide.

Nous comptons beaucoup sur vous et bien sur vous pouvez le faire savoir à vos connaissances.

Merci d’avance.

Daniel : eddan.sab@gmail.com  –  07 81 85 15 12

Marc : marc.signovert@wanadoo.fr  –  06 89 81 53 24

Christian : cjmel@club-internet.fr –  06 20 13 60 50

N.B : Merci de nous faire savoir avant le 30 janvier, par mail ou par téléphone, si vous serez présents à ce concert.


Pour info :
pour vous rendre aux Auriols, à Labruguière prendre l’avenue Dunoyer de Segonzac puis en continuité la Départementale D56 vers Font Bruno. Au bout de quelques kilomètres tournez à droite sur le Chemin des Auriols et au bout de 1 km, vous arrivez aux Auriols.