politique
Analyse radicale de l’imposture politique
Abstentionnisme record
Le dégoût et l’abstentionnisme record des dernières élections départementales et régionales, et le constat désabusé fait par beaucoup qu’ « il n’y a plus ni gauche ni droite », sont signifiants en ce qu’ils viennent dévoiler un grand mensonge civilisationnel : oui, en effet, le vote ne fait pas ce qu’il dit et ne sert pas à ce qu’il dit servir, et oui, « il n’y a plus ni gauche ni droite » pouvant aujourd’hui ne serait-ce qu’infléchir la course d’un monde intégralement indexé sur la valeur d’échange, totalement phagocyté par la loi de la marchandise.
« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes » disaient Marx et Engels. Parce que la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est aussi la puissance dominante spirituellement, deviennent toujours dominants, évidents et presque « naturels », les concepts qui permettent d’asseoir la domination. Que penser alors de l’idée si populaire, quasi-naturelle et jamais questionnée, selon laquelle la politique et l’état démocratique pourront créer un monde humain ?
L’État, la politique, la décomposition de la communauté humaine et la domestication
Aujourd’hui, et comme pendant de nombreux siècles, pour beaucoup de gens il y a toujours eu l’état, et il y en aura toujours. Mais sur toute la temporalité où il y a eu des Hommes, il n’y a pas eu des Etats, ou il n’y a pas toujours eu “l’Etat”. Il n’y a pas d’état au paléolithique ; son principe apparaît avec le néolithique.
Moulayrès : galette
Salut les ami.es une invitation pour une après-midi “Galettes sans roi ni maître” le 5 janvier 2020 https://www.canva.com/design/DADuiIpA-a4/oa41DVCWCR6WwFmUaMNDug/view?utm_content=DADuiIpA-a4&utm_campaign=designshare&utm_medium=link&utm_source=sharebutton ) Osez inviter vos proches ! N’hésitez pas à porter de quoi grignoter ou boire un coup (et même si vous n’avez rien à partager, venez quand même !)
ELAFF
Lautrec : rencontre au Café Plùm
Penser L’écologie Sociale de Murray Bookchin – Samedi 9 novembre à 11h Rencontre avec Floréal M. Roméro, auteur du livre Agir ici et Maintenant aux Editions du Communs paru en octobre 2019.
L’effondrement qui vient n’est pas seulement celui des humains et de leur milieu, mais bien celui du capitalisme par nature prédateur et sans limites. Historiquement désencastré du social et nourri par l’exploitation et la marchandisation des personnes, il étend désormais son emprise sur toute la planète et sur tous les domaines du vivant. C’est en se désengageant d’un constat fataliste et culpabilisant que nous retrouverons une puissance d’agir ici et maintenant. Quoi de mieux, pour cela, que de relire Murray Bookchin et d’appréhender toutes les expérimentations et pratiques qui se développent après lui, aujourd’hui, autour de nous ? Floréal M. Roméro dresse ici le portrait du fondateur de l’écologie sociale et du municipalisme libertaire. Il retrace son histoire, son cheminement critique et politique. De l’Espagne au Rojava, en passant par le Chiapas, l’auteur propose, à partir d’exemples concrets, des manières d’élaborer la convergence des luttes et des alternatives pour faire germer un nouvel imaginaire comme puissance anonyme et collective. Essai autant que manifeste, ce livre est une analyse personnelle et singulière de la pensée de Bookchin qui trouve une résonance bien au-delà de l’expérience de l’auteur. Il apporte des conseils pratiques pour sortir du capitalisme et ne pas se résigner face à l’effondrement qui vient. Floréal M. Romero est issu de la tradition anarchosyndicaliste espagnole par son père. Il adhère aux thèses de Bookchin et en devient un des principaux promoteurs en Espagne, mais aussi en France à travers des rencontres, des publications et des articles. Il vit en Andalousie où il est producteur d’avocats et travaille uniquement en lien avec des Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP).
Prisonniers politiques
Boycott citoyen
ce texte nous a été transmis par Catherine T.
BOYCOTT CITOYEN
Cessons d’écouter les sempiternelles injonctions à la consommation :« Achetez cela, vous vous sentirez mieux. Prenez un crédit, vous serez plus riche. Offrez-vous ça, vous serez heureux. Consommez comme ça : nous savons ce qui est bon pour vous… Ecoutez-nous. Ecoutez-nous à la télé, dans la rue, dans le métro, à la radio, dans votre boîte aux lettres, dans vos journaux, sur internet, dans votre boîte mail. Ecoutez-nous, et consommez. »
Vous en avez marre ?
Nous aussi, eux aussi, elles aussi, moi aussi..
Les zapatistes écrivent aux gilets jaunes
Lettre à celles et ceux « qui ne sont rien », depuis le Chiapas rebelle
On l’entend partout ces jours-ci : c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Et là où beaucoup s’affligeaient de ne voir que le marécage stagnant d’une majorité dite silencieuse et passive ont surgi mille torrents impétueux et imprévisibles, qui sortent de leur cours, ouvrent des voies inimaginables il y a un mois encore, renversent tout sur leur passage et, malgré quelques dévoiements initiaux, démontrent une maturité et une intelligence collective impressionnantes. C’est la force du peuple lorsqu’il se soulève, lorsqu’il reprend sa liberté. C’est une force extraordinaire et ce n’est pas pour rien que l’on invoque tant 1789, mais aussi 1793 et les sans-culottes. Ami.e.s gilets jaunes, vous avez déjà écrit une page glorieuse de l’histoire de notre pays. Et vous avez déjà démentis tous les pronostics d’une sociologie compassée sur le conformisme et l’aliénation du grand nombre.
Mais qu’est-ce donc que ce « peuple » qui, d’un coup, se réveille et se met à exister ? Rarement comme aujourd’hui le mot aura paru aussi juste, même à ceux d’entre nous qui pourraient le juger périmé, parce qu’il a trop souvent servi à capturer la souveraineté au profit du Pouvoir d’en-haut, et qu’il peut aujourd’hui faire le jeu des populismes de droite ou de gauche. Quoi qu’il en soit, dans le moment que nous vivons, c’est Macron lui-même qui a redonné au peuple à la fois son existence et sa plus juste définition. Le peuple qui se soulève aujourd’hui et qui est bien décidé à ne plus s’en laisser compter, c’est toutes celles et tous ceux qui, dans l’esprit dérangé des élites qui prétendent nous gouverner, ne sont rien. Cette arrogance et ce mépris de classe, on l’a dit mille fois déjà, sont l’une des raisons les plus fortes pour lesquelles Macron, hier adulé par certains, est aujourd’hui si profondément haï.
Linky : le maire dépose plainte contre Enedis …
Vendredi 9 novembre 2018, la commune de Sain-Bel a déposé une plainte contre ENEDIS. Les poseurs de cette entreprise qui ne cesse de donner des leçons de droit à travers tous les tribunaux possibles, se sont en effet autorisés à bafouer le nouvel arrêté municipal, en vigueur depuis le 23 octobre, et dont leur employeur comme ENEDIS avaient été dûment informés.
Non contente de ne pas respecter le moratoire d’un an instauré par ledit arrêté, ENEDIS a ordonné le remplacement de deux compteurs appartenant à la municipalité – qui lui avait, de plus, expressément demandé par courrier dès la fin août de ne pas remplacer les compteurs de ses installations.
Une nouvelle fois, cette société se moque du Droit dont elle n’a de cesse de se réclamer pour imposer partout son compteur.
Courrier à la Ministre des Transports
Le collectif PACT écrit à la Ministre des transports
Le quizz du moment. Qui a dit : « L’Etat privilégie les alternatives routières et ferroviaires », « … On ne peut pas ignorer le prélèvement de terres agricoles, l’impact environnemental, … », « Le conseil d’orientation des infrastructures a recommandé de travailler plutôt sur des solutions alternatives routières et ferroviaires » ? Oui, c’est bien, Mme la Ministre des transports, à propos de l’abandon du projet d’autoroute A45. A-t-elle sciemment emprunté l’argumentaire du PACT depuis 10 ans ?
Car ici aussi, entre Castres et Toulouse, le PACT ne cesse de démontrer les nuisances du projet autoroutier A69 à péage : destructeur de terres agricoles, néfaste pour l’environnement, inacceptable pour le contribuable car financé à plus de la moitié grâce à une subvention de l’Etat et des collectivités territoriales, incompatible avec les besoins de déplacements au quotidien des usagers.
Les recommandations du Conseil d’orientation des infrastructures ne sont pas à géométrie variable, il serait donc incohérent que l’Etat rejette les alternatives routières au projet d’A69 alors même qu’elles apparaissent comme pertinentes pour l’A45.
Albi : ville comestible !
Le principe est que la mairie s’engage à étudier en conseil municipal toute proposition obtenant 250 votes.
Cette plate-forme a été mise en place pour compléter les conseils de quartiers, et donne la possibilité aux albigeois de s’exprimer. Chaque citoyen albigeois peut :
– Proposer des projets
– Donner son avis sur des projets proposés par la collectivité ou par d’autres citoyens