“Au boulot !”, ciné-débat à Albi

Le Collectif pour Albi vous invite à participer à son prochain Ciné-Débat.
Jeudi 03/04/25  à 20h00

Thème : “le Travail”.
Rendez-vous donc au Cinéma de la Scène Nationale d’Albi à l’occasion de la projection du film “Au boulot”

Après la séance, ce sera l’occasion d’échanger sur la situation du “Travail” en France en présence d’invités, puis de recentrer sur le cas de l’albigeois avec notamment la présence d’une représentante syndicale locale.

Ici la bande annonce du film

La suppression des ZFE* : une fuite en avant !

Chronique de Jean François Le Dizes

Une première copie critiquable

Le  Parlement s’apprête à voter la suppression des ZFE  instaurées à la suite d’une directive européenne de 2008 sur la qualité de l’air. Certes, dans leur version actuelle, les ZFE sont critiquables :

–          aucune mesure de soutien aux transports publics et à leur gratuité ;

–          aucune mesure en ce qui concerne les parkings relais à l’entrée des ZFE ;

–          aucune restriction au sujet des grosses cylindrées  électriques ;

–          exonération des riches dans les restrictions de circulation car ils sont capables d’acheter des véhicules électriques ; 

–          laisser croire que la voiture électrique est propre.

Les conséquences sanitaires de l’annulation

Aucune nouvelle loi contre la pollution atmosphérique urbaine automobile n’est prévue pour remplacer celle des ZFE. Or, il faut savoir que la pollution atmosphérique, dont l’automobile est une grande contributrice, provoque chaque année 48 000 décès(1)  et attaque la santé de tous ! Ce qui contribue à l’engorgement des hôpitaux. De plus, cette pollution occasionne de très importants frais médicaux. Rien que celle provoquée par les particules fines PM2,5 et l’oxyde d’azote (NO2), dont les moteurs diésels sont particulièrement émetteurs, coûtent 16,7 milliards d’euros par an, soit 259 € par habitant(2). Et ensuite nos parlementaires s’étonneront que l’assurance-maladie sera déficitaire et voteront donc une diminution des remboursements de frais de santé ! N’est-ce pas aux pollueurs automobilistes de payer ou de se restreindre ?

En outre, la réouverture des villes à toutes les automobiles ne peut qu’augmenter la production des gaz à effet de serre et contribuera à l’accroissement des catastrophes climatiques.

En me rendant ces jours-ci à Paris, où une ZFE est en vigueur, j’ai apprécié qu’il y ait « cent fois » moins de voiture qu’autrefois.

Par ailleurs, condamnée en 2019 par la Cour de Justice de l’Union Européenne pour non-respect de la directive sur la qualité de l’air, la France, en remettant en cause sa lutte contre la pollution atmosphérique, ne va-t-elle pas être mise à l’amende par l’Union Européenne ?

Quelle solution ?

La solution la plus équitable est l’extension des zones piétonnes (comme à Strasbourg) tout en rendant les transports publics gratuits (comme à Montpellier) et beaucoup plus efficients.

   Jean-François Le Dizès

* Zone à Faible Émissions

Sources chiffrées

(1)https://www.vivons-sans-voiture.com/limpact-direct-de-la-voiture-sur-la-sante/

(2)https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2025/asthme-accident-vasculaire-cerebral-diabete-quels-impacts-de-la-pollution-de-l-air-ambiant-sur-la-sante-et-quel-impact-economique

Assassinat de Pierre ALESSANDRI : un syndicaliste n’est pas une cible !

Confluences 81 s”associe à la colère et à la tristesse de la Confédération Paysanne et de la Via Campagnola et adresse ses condoléances à la famille de Pierre Alessandri, ainsi qu’à ses camarades

Assassinat de Pierre Alessandri : un choc et une immense tristesse

La Confédération paysanne est en deuil. Pierre Alessandri a été assassiné hier soir sur sa ferme en Corse, au lieu-dit U Mandriolu. Secrétaire général de Via Campagnola, Pierre Alessandri était très engagé pour défendre l’agriculture en Corse depuis plus de 20 ans. Nous sommes sous le choc, empreints d’une immense tristesse.

Nous pensons à sa famille et à ses proches, à tous nos collègues corses et à toutes celles et ceux qui défendent l’agriculture.

Nous sommes dans l’incompréhension et la colère. Les paysan·nes et responsables syndicaux ne peuvent être ainsi pris pour cible. Pierre Alessandri avait déjà subi un incendie criminel sur son exploitation en 2019.

C’est un jour terriblement sombre pour la famille de Pierre à qui nous adressons nos pensées, pour Via Campagnola et la Confédération paysanne.

Confédération Paysanne, le 18 mars 2025

Assassinat de Pierre ALESSANDRI : un syndicaliste n’est pas une cible !

Pierre Alessandri a été assassiné de trois balles dans le dos, dans sa propriété de Corse du Sud.

Anciennement nationaliste de gauche, il était le secrétaire de la Via Campagnola, branche corse de la Confédération Paysanne.

Parce qu’il dénonçait les petits arrangements entre amis, les malversations mafieuses autour de la PAC et des subventions agricoles, parce qu’il défendait une agriculture paysanne, dégagée des lobbies de l’agrochimie, de l’agriculture industrielle ou de l’industrie alimentaire, Pierre Alessandri dérangeait beaucoup de monde.

Il dérangeait d’autant plus que son syndicat venait, après les élections de janvier 2025, de prendre la tête de la Chambre d’agriculture réunifiée de Corse.

En avril 2019, son atelier d’huiles essentielles avait été incendié. Les coupables n’ont toujours pas été identifiés

PEPS salue l’homme, le militant, le lanceur d’alerte. Nos pensées vont à sa famille et à ses camarades de lutte 

PEPS s’associe à la colère et au questionnement  de la Confédération Paysanne et de la Via Campagnola : un syndicaliste n’est pas une cible !

PEPS dénonce le silence médiatique ainsi que celui des autorités : si ce crime avait été commis par une personne exilée sous le coup d’un OQTF, gageons que leurs réactions n’auraient pas tardé et que leur indignation aurait été virulente.

C’est en popularisant les idées porteuse d’une agriculture paysanne, oeuvrant pour des pratiques écologiques, la démocratie alimentaire que nous poursuivrons le  combat de Pierre Alessandri. . .

Que la terre te soit douce et légère camarade !

Collectif Confédéral  de Coordination de PEPS

25 mars 2025

A69 : MILLE ET UNE MANIÈRES DE FAÇONNER NOS TERRITOIRES ! 25, 26 et 27 avril, Château de Scopont

LES DÉROUTANTES

MILLE ET UNE MANIÈRES DE FAÇONNER NOS TERRITOIRES !

Réservation ici > https://urls.fr/a7J0Px

L’annulation de l’A69 ouvre la voie des possibles,

ici comme ailleurs !

Au programme les samedi 26 et dimanche 27 Avril prochain,

place à la réhabilitation, aux modèles adaptés à chaque territoire, cap sur la démocratie locale… 

9 TABLES RONDES pour penser nos manières d’habiter, de vivre, de nous déplacer…

sur nos territoires.

Depuis nos luttes, nous dissèquerons les infrastructures voraces

et la société qu’elles produisent, pour y opposer un monde désirable et renforcer nos liens.

Il sera aussi question du rail, de fabrication des routes

et nous prendrons le temps de questionner le système juridique.

Plus de détails très bientôt, avec la programmation artistique

qui démarrera dès le vendredi 25 au soir, des ateliers et animations

tout du long du weekend… Ça fourmille de propositions ! 

La lutte contre l’A69, accompagnée de nombreuses autres luttes,

ouvre des pistes de réflexions et surtout d’actions.

IL EST TEMPS DE REPRENDRE POSSESSION DE NOS TERRITOIRES ! 

ALORS VOUS FAITES QUOI EN AVRIL ?

NOUS, ON DÉROUTE !

Pensez à réserver sur HelloAsso (jauge limitée).

Hâte de nous retrouver,

Merci de partager l’invitation, à bientôt !

La Déroute des Routes

La Voie Est Libre

Collectifs Sans Bitume

Château de Scopont

Tout le détail de la programmation

sur FaceBook-Insta-Bluesky-Mastodon-LinkedIn-Site web

PENSER les EFFETS de l’I.A. Conférence-Débat

­
­ ” Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire” .
Jean Jaurès 1903

CONFERENCE-DEBAT  PENSER les EFFETS de l’I.A.
 mardi 8 avril 2025 à 18h30
Ecole Ingénieurs ISIS95 rue Firmin Oules 81100 CASTRES(Campus Borde-Basse) 

Entrée libre et gratuite Participation au chapeau 

Nous tenterons de donner des éléments pour penser, d’une part, la matérialité de l’I.A. (les impacts environnementaux de la production et de l’utilisation de ses infrastructures),d’autre part, les impacts sociaux d’une technologie qui a déjà produit de nombreux bouleversements dans les manières de travailler (journalisme, édition, juridique, santé, enseignement, graphisme, etc)  d’étudier, de s’informer, etc….. 
Après avoir défini ce qu’on entend par I.A., nous détaillerons quelques raisons des difficultés auxquelles on fait face pour penser ses impacts sociaux dans toute leur ampleur et nous proposerons une analyse des tendances actuelles comme une forme de fuite en avant technologique.

                                  ATECOPOL                                                                                         Collectif de scientifiques de la région toulousaine :
Vincent BLASE Jean-Michel HUPÉ Olivier LEFÈBVRE                                               Laure VIEU                                                                                                                                                                  leur page Wikipédia en cliquantICI                                          l
leur site internet en cliquantICI                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                       
Vous pouvez nous envoyer par mail,
vos questions au sujet de cette conférence
à l’adresse suivante:
ajet81ac@gmail.com

Consultez notre site internet pour vous tenir informé sur nos activités ajet.fr 

Agressions et intimidations de l’extrême-droite à l’INU Champollion à Albi.

Communiqué signé par 12 organisations de l’université Champollion, concernant les violences de ce mardi.

Albi, le 21 mars 2025


Mardi 18 mars, peu avant midi, alors que les étudiant·e·s de l’INUC étaient
appelé·e·s à élire leurs représentant·e·s dans les instances de l’université, des
membres de la Cocarde Étudiante ont pris à partie des militant·e·s. Suite à des
insultes racistes proférées par des membres de la Cocarde, une altercation a
éclaté ; des militants syndicaux ont été roués de coups.
Vers 15h, une douzaine d’individus, certains encagoulés et munis d’armes par
destination, dont des membres du groupuscule Patria Albiges, se sont postés à
l’entrée du campus. Toute l’après-midi, ils ont provoqué et menacé des
étudiant·e·s du Collectif inclusif et solidaire et des membres du personnel de
l’INUC.
Nous tenons à remercier la direction de l’INUC pour sa réactivité.
Ce n’est pas la première fois que l’extrême-droite albigeoise s’attaque aux
étudiant·e·s. Déjà en 2023, à l’invitation de l’UNI, des membres de Patria Albiges
avaient pénétré, cagoulés, sur le campus pour intimider des étudiant·e·s à
coups de saluts nazis. La même année, ils avaient agressé deux étudiants en
plein centre-ville.
Cela suffit ! L’extrême-droite ne doit plus menacer la sécurité des étudiant·e·s.
Nous exigeons que l’État, la police et la justice prennent leurs responsabilités et
mettent un terme aux agissements de ces groupuscules. Nous exigeons la
dissolution de Patria Albiges et de la Cocarde Étudiante. Les auteurs de ces
agressions doivent être poursuivis et jugés.

Signataires :
Union des étudiant·e·s communistes d’Albi (UEC) • Syndicat étudiant et lycéen-CGT 81 (SEL-CGT 81) • Association générale étudiante de Midi-Pyrénées (AGEMP) • Fédération des associations représentatives des étudiants en sciences sociales (ARES) • CGT FERC Sup Toulouse-Occitanie • Au Pied de la Lettre • L’Assaut des Socios • Hit’Story • Psy’Cause • Bureau de l’association TECCA • Nous Toutes 81 • Jeunes insoumis INU Champollion

A69 et État de droit


Lettre ouverte à M. le député TERLIER et aux autres élu.e.s qui se croient au-dessus des lois


Dans le dossier de l’autoroute « Pierre Fabre », la décision du Tribunal administratif de Toulouse présente un caractère historique à un double titre. D’abord, parce que le Tribunal a montré son indépendance, malgré les pressions constantes des porteurs de ce projet pompidolien, et son impartialité, en appliquant tout simplement la loi. Ensuite, en tenant en échec, la pratique du fait accompli qui consiste à réaliser des travaux alors que l’on sait, depuis le début que les autorisations administratives sont atteintes d’un vice irrémédiable. Atosca et ses tenanciers ont joué avec le feu. Ce
n’est pas la faute du tribunal s’ils se sont brûlés.

Mais, les auteurs de ces lignes – qu’ils soient ou non impliqués dans la lutte contre ce projet – sont sidérés de lire les propos de certains élus contre une décision de justice.
Attaque ad hominem (ou plutôt ad feminem parce que la rapporteuse publique est une (jeune) femme, elle serait incapable de traiter le dossier), remise en cause de l’Etat de droit et affirmations que les élus seraient les seuls détenteurs de l’intérêt public, en oubliant au passage que de trop nombreux élus entretiennent des liens directs ou indirects avec les intérêts privés qui profiteront de ce projet qui ne sera
viable qu’en raison d’un apport déraisonnable d’argent public.
Cerise sur le gâteau, certains parlementaires, et en premier lieu M. Terlier, député du Tarn, menacent de faire adopter une “loi de validation” pour briser la jurisprudence du Tribunal administratif.

Alors permettez-nous de rappeler quelques évidences que nous empruntons à quatre hauts-magistrats qui ont lancé une alerte dans les colonnes du Monde (7 mars 2025).
Si l’État de droit est une contrainte qui s’impose à tous, c’est pour assurer le maintien de la paix civile.
Comme le rappelle Rémy Heitz, procureur général près de la Cour de cassation, au-delà du contrat social, c’est un “contrat moral” car “l’État de droit, c’est le bouclier de nos libertés”. S’il suffit pour un groupe privé de faire passer une loi de complaisance, nous serions face à une pratique de simonie et une dérive ploutocratique inquiétante.
De son côté, Didier-Roland Tabuteau, vice-président du Conseil d’État, nous rappelle que “le premier acteur de l’Etat de droit, c’est l’administration”. Et c’est le reproche que l’on peut faire à l’ “administration” préfectorale dans le dossier A69 : ne pas avoir tenu compte des signaux d’alertes lancés par différentes autorités, agences environnementales ou commissions indépendantes.
Avec Christophe Chantepy, président de la section du contentieux du Conseil d’Etat, il faut marteler que “l’Etat de droit aujourd’hui, ce n’est pas seulement le respect de règles formelles, c’est aussi le respect des droits fondamentaux substantiels qui peuvent être opposés à la volonté de la majorité”.

A supposer que M. Terlier et consorts expriment la volonté de la majorité, cela ne les affranchit pas du respect des règles légales qu’ils ont eux-mêmes adoptés au Parlement et surtout de la Constitution qui garantit l’Etat de droit. Quant aux règles supranationales, il convient de rappeler que la Convention européenne de
sauvegarde des droits de l’Homme (CEDH) consacre la notion de “prééminence du droit”. Dans les sociétés démocratiques et protectrices des droits et libertés fondamentales d’Europe, ce concept assure la sécurité juridique et protège contre l’arbitraire des détenteurs du pouvoir qu’il soit politique ou économique.
Quant aux critiques véhémentes contre le carcan réglementaire qui empêcherait tout projet, nous nous reconnaissons dans l’affirmation du vice-président du Conseil d’Etat lorsqu’il constate “qu’il y a des acteurs qui ont un intérêt à ce que certaines normes ne s’appliquent pas pour des raisons économiques, politiques,philosophiques”. De même, M. Chantepy a décrypté vos manœuvres lorsqu’il constate que “Il y a des agendas politiques ou économiques qui conduisent, pour de diverses raisons, à avancer l’idée que l’État de droit empêcherait d’agir”. C’est oublier un peu vite que les règles qui s’imposent à tous sont issues de lois ou de traités qui résultent d’une décision du souverain, c’est-à-dire le peuple (article 3 de la Constitution), et non à quelques financiers planqués dans des paradis fiscaux ou des industriels qui se comportent comme des “maitre de forges” .
Pour conclure, laissons la parole au Premier président de la Cour de cassation, Christophe Soulard qui souligne cette évidence : ” Lorsqu’on met en cause la légitimité du juge, on fragilise l’ensemble du système : à partir du moment où on peut commencer à s’en prendre à l’une des institutions de l’État de droit, pourquoi les critiques s’arrêteraient là ? Il y a un effet domino dans la mise en cause des différents piliers de la démocratie”.
Et ne venez pas nous dire que votre légitimité serait plus forte car vous avez été élus. Là encore, le président Soulard vous donne tort en affirmant que “le juge à appuyer sa légitimité sur la qualité des débats qui conduisent aux décisions prononcées et sur la prudence qui marque ces dernières. Le processus juridictionnel, c’est le contraire des réseaux sociaux : on n’est jamais dans la surenchère, on est toujours dans la vérification des faits, on est dans le débat des arguments rationnels. C’est en cela que les juridictions sont, profondément, des lieux d’apaisement social”.

Alors, Messieurs et Mesdames les parlementaires, laissez la justice travailler dans le cadre d’un débat contradictoire et rationnel. Foin d’émotions et de déclarations éruptives. Vous devriez respecter les juges comme vous devriez respecter les citoyens qui sont vos électeurs.

Et comme cela, tous ensemble, nous défendrons et l’Etat de droit et la démocratie, quoi qu’il en coûte aux investisseurs de l’A69.


Liste des signataires
Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris

Christine Arrighi, députée écologiste de la Haute-Garonne

Frédéric Arrou, citoyen

ATTAC 81

Thomas Brail, Groupement national de Surveillance des Arbres

Lisa Belluco, députée écologiste de la Vienne
Jérémy Bousquet, avocat au barreau de Toulouse
Hélène Cabanes, conseillère municipale et métropolitaine à Toulouse
Cyrielle Chatelain, députée de l’Isère et présidente du groupe écologiste à
l’Assemblée nationale

Didier Cujives, ancien maire de Paulhac (31)
Charles Culioli, avocat au barreau de Paris
Pierre Délivret, avocat au barreau de Toulouse
Karen Erodi, députée LFI du Tarn
Charles Fournier, député écologiste d’Indre-et-Loire
Régis Godec, chef de file pour les écologistes aux élections municipales de
Toulouse

Nicolas Imbert, directeur exécutif de Green Cross France & Territoires
Odile Maurin, élue à Toulouse Métropole
Sébastien Mabile, avocat au barreau de Paris
Antoine Maurice, conseiller municipal et métropolitain à Toulouse
Christine Merckelbach, chef d’entreprise solidaire
Catherine Mouniélou, avocate au barreau de Saint-Gaudens

Julie Ozenne, députée écologiste de l’Essonne
François Piquemal, député LFI de la Haute-Garonne
Jean-Claude Raux, député écologiste de Loire-Atlantique
Eva Sas, députée écologiste de Paris
Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine
Mélanie De Sousa, doctorante en droit public
Anne Stambach-Terrenoir, députée LFI de Haute-Garonne
Sophie Taillé-Polian, députée écologiste du Val-de-Marne
Pascal Touhari, avocat au barreau de Lyon
Emmanuel Tordjman, avocat au barreau de Paris
UPNET (Union pour la Protection de la Nature et de l’Environnement du Tarn)
Les Vallons (Association loi 1901)
Dominique Voynet, députée écologiste du Doubs.

Par Un collectif de parlementaires et juristes

“Le Printemps de Pablo”, à Cordes (81)

La blanche illumination

De croire tout le bien possible


Le Visage de la Paix Pablo Picasso et Paul Eluard 1951.

Chères amies, chers amis et camarades,

Nous avons l’immense plaisir de vous annoncer et de pouvoir vous présenter l’exposition « Le printemps de Pablo » qui aura du 20 mars au 20 mai 2025 à la Maison LADEVEZE 71 Grand RUE Raymond VII à Cordes sur ciel.

Utile et bienvenu détour réaffirmant qu’il n’est pas de fatalité en ces temps d’affrontements inhumains  et d’atteintes forcenées aux droits sociaux, y compris ceux issus du programme du CNR !

50 œuvres originales seront présentées du 20 mars au 20 mai 2025- 

Les vendredis, samedis et dimanches et à la demande en semaine.

L’entrée est libre.

“Que croyez-vous que soit un artiste ! Un imbécile qui n’a que des yeux s’il est peintre, des oreilles s’il est musicien ou une lyre à tous les étages du cœur s’il est poète, ou même, s’il est un boxeur, seulement des muscles ? Bien au contraire, il est en même temps un être politique, constamment en éveil devant les déchirants, ardents ou doux évènements du monde, se façonnant de toute pièce à leur image. Comment serait-il possible de se désintéresser des autres hommes, et en vertu de quelle nonchalance ivoirine, de se détacher d’une vie qu’ils vous apportent si copieusement ! Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive et défensive contre l’ennemi.»

Picasso dans les Lettres françaises en 1945.
Il s’agit de présenter des « Unes» de Presse, de livres, des affiches dessinées par Pablo Picasso pour les causes qui lui tenaient à cœur : la paix, l’amitié entre les peuples, le communisme et l’anticolonialisme, sa solidarité avec le peuple espagnol, sous le joug de Franco.
De Guernica en 1937, à la colombe de la Paix réalisée à libération, qu’il déclina à l’infini au dernier dessin contre la guerre du Vietnam en 1969, Picasso n’a de cesse de contribuer par ce qu’il sait faire de mieux, le dessin aux causes qui lui sont chères.
Confronter notre regard avec cet artiste, Don Quichotte du siècle dernier, tel est
l’ambition de ce travail.

50 œuvres originales seront
présentées du 20 mars au 20
mai 2025- les vendredis,
samedis et dimanches et à la
demande en semaine.
L’entrée est libre.
L’exposition est réalisée
avec le soutien technique de
la mairie de Cordes-sur-Ciel
et le concours du
mouvement de la Paix.
Remerciements à l’Atelier 5
à Graulhet pour la qualité
des encadrements
Maison LADEVEZE, 71
grand rue Raymond VII – 81
170 Cordes-sur-Ciel.