Pour un jumelage Albi-Gaza, samedi 18 octobre 2025

Ce Samedi 18 Octobre, les membres du Collectif Tarnais pour une paix juste et durable en Palestine, dont le Comité Tarn Nord du Tarn fait partie, a organisé un jumelage citoyen entre Albi et Gaza afin de montrer son soutien à la Palestine et qu’il n’y a pas de petite échelle où une action est inutile. Toutes et tous, nous devons continer à lutter contre le traitement qui est fait du peuple Palestinien. L’annonce du cessez-le- feu à Gaza, ainsi que de la libération des captifs tant israéliens que palestiniens, ne peut que susciter l’espoir de voir se dessiner enfin un avenir de paix dans la région. Mais il convient malheureusement de douter, pour l’instant et en l’absence de garanties suffisantes, qu’un accord passé entre Netanyahou et Trump, notables l’un et l’autre pour leur mépris total du droit international, puisse aboutir à une paix durable alors qu’on les sait soucieux de dominer la région et tout particulièrement la terre de Palestine.
 Le premier volet de l’accord stipule un cessez-le-feu, la libération de tous les otages israéliens et de moins de 15 % des prisonniers politiques palestiniens. Parallèlement est exigé le désarmement du Hamas, sans aucune référence à un quelconque calendrier quant au retrait des forces israéliennes. Le deuxième volet concerne l’avenir de la bande de Gaza, un avenir pensé sans les premiers concernés que sont les Palestiniens. La question de la Cisjordanie, dépecée par les colons et en proie à l’épuration ethnique, est passée sous silence. Les Palestiniens apparaissent ainsi comme mis sous tutelle de l’ Occident, incarné par un Tony Blair de sinistre mémoire, au service d’un projet colonial et au mépris du droit international. Un retour d’un siècle en arrière à l’époque des mandats français et britanniques sur une région à se partager.
L’espoir naissant ne doit pas masquer, donc, notre inquiétude quant à la suite, Israël ayant rompu tous les accords de cessez-le-feu depuis ces deux dernières années. Le risque est grand que l’espoir se referme comme un piège sur le peuple palestinien, pris entre le business plan de Trump, qui ne connaît guère d’autre logique que celle des affaires, et le souhait de « finir le travail » de Nétanyahou, qui doit d’ailleurs donner des gages à la tendance la plus extrême de son gouvernement. C’est dire que la persistance et l’accentuation de la pression populaire sont plus que jamais nécessaires afin que les accords actuels ne s’avèrent pas un marché de dupes, afin que cessent l’occupation, la colonisation, l’apartheid, afin que l’autodétermination des Palestiniens et le droit au retour des réfugiés soient assurés.

Aucune paix ne sera possible sans justice !
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Action de solidarité Palestine ce  samedi 18 octobre à 11h à ALBI :

Afin de rendre visible la lutte du peuple palestinien, nous proposons une action de communication festive et non violente.
Tout d’abord nous souhaitons appeler la mairie d’Albi à afficher le drapeau palestinien sur la façade, à l’exemple d’autres mairies.
 – Nous organisons également un rassemblement pour instituer symboliquement un jumelage citoyen entre la ville d’Albi et Gaza. Ce sera l’occasion d’un rassemblement festif et local.
–  Nous rejoindrons la chorale qui y sera présente comme chaque samedi depuis le mois de juin, et nous nous rendrons ensuite sur les lieux du rassemblement par une petite marche en chantant, avec drapeaux et banderoles pour un jumelage symbolique et citoyen entre Albi et Gaza. Prises de parole et chants pourront alterner.


Retrouvons-nous nombreux, samedi 18 à 11h
 au marché couvert d’Albi. (entrée côté cathédrale).


“Collectif Tarnais pour une Paix juste et durable en Palestine”

premiers signataires: AFPS , CP81, LDH, NPA, LFI, PEPS, FSU, CGT Tarn, Solidaires, FOéduc, le mouvement de la Paix, 4ACG …

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Pour suivre l’actualité  :  Espoir et vigilance

. Par AFPS & CP81

L’annonce du cessez-le- feu à Gaza, ainsi que de la libération des captifs tant israéliens que palestiniens, ne peut que susciter l’espoir de voir se dessiner enfin un avenir de paix dans la région.
Mais il convient malheureusement de douter, pour l’instant et en l’absence de garanties suffisantes, qu’un accord passé entre Netanyahou et Trump, notables l’un et l’autre pour leur mépris total du droit international, puisse aboutir à une paix durable alors qu’on les sait soucieux de dominer la région et tout particulièrement la terre de Palestine.
Le premier volet de l’accord stipule un cessez-le-feu, la libération de tous les otages israéliens et de moins de 15 % des prisonniers politiques palestiniens. Parallèlement est exigé le désarmement du Hamas, sans aucune référence à un quelconque calendrier quant au retrait des forces israéliennes.
Le deuxième volet concerne l’avenir de la bande de Gaza, un avenir pensé sans les premiers concernés que sont les Palestiniens. La question de la Cisjordanie, dépecée par les colons et en proie à l’épuration ethnique, est passée sous silence. Les Palestiniens apparaissent ainsi comme mis sous tutelle de l’ Occident, incarné par un Tony Blair de sinistre mémoire, au service d’un projet colonial et au mépris du droit international. Un retour d’un siècle en arrière à l’époque des mandats français et britanniques sur une région à se partager.
L’espoir naissant ne doit pas masquer, donc, notre inquiétude quant à la suite, Israël ayant rompu tous les accords de cessez-le-feu depuis ces deux dernières années. Le risque est grand que l’espoir se referme comme un piège sur le peuple palestinien, pris entre le business plan de Trump, qui ne connaît guère d’autre logique que celle des affaires, et le souhait de « finir le travail » de Nétanyahou, qui doit d’ailleurs donner des gages à la tendance la plus extrême de son gouvernement.
C’est dire que la persistance et l’accentuation de la pression populaire sont plus que jamais nécessaires afin que les accords actuels ne s’avèrent pas un marché de dupes, afin que cessent l’occupation, la colonisation, l’apartheid, afin que l’autodétermination des Palestiniens et le droit au retour des réfugiés soient assurés.

Aucune paix ne sera possible sans justice  
!

Lundi 13 octobre, Castres… Avant première du film “Soulèvements” :  

lundi 13 octobre…

Avant première du film Soulèvements 

Un portrait choral à 16 voix, 16 trajectoires singulières, réflexif et intime, d’un mouvement de résistance intergénérationnel porté par une jeunesse qui vit et qui lutte contre l’accaparement des terres et de l’eau, les ravages industriels, la montée des totalitarismes et fait face à la répression politique. Une plongée au cœur des Soulèvements de la Terre révélant la composition inédite des forces multiples déployées un peu partout dans le pays qui expérimentent d’autres modes de vie, tissent de nouveaux liens avec le vivant, bouleversant ainsi les découpages établis du politique et du sensible.

Ce synopsis dit tout du film de Thomas Lacoste qui donne, en effet, à entendre la parole de celles et ceux qui luttent pour le bien commun et la défense du vivant. Le film nous mène à la rencontre de personnes sensées, positives, informées et riches d’un savoir documenté, dont le seul tort est d’aimer le territoire sur lequel elles et ils vivent et de vouloir le préserver contre les prédations d’une agriculture industrielle et de pratiques destructrices du vivant.

Elles et ils nous racontent ce qui les a amené.e.s dans le mouvement des Soulèvements. La nécessité d’être en résistance face à la violence de la répression politique, évitant le plus possible les affrontements directs en se jouant autant qu’iels le peuvent des stratégies policières, bien loin de l’image d’écoterroristes donnée dans les médias dominants.

Le film dresse ainsi le portrait intime d’une organisation inédite autant que d’une jeunesse qui vit et lutte dans la joie et le partage, expérimentant un peu partout dans le pays de nouveaux liens et de nouvelles manières de vivre. Plus désirables. C’est un document d’utilité publique. On adhère à l’engagement de cette jeunesse consciente de l’écocide en cours et on se réjouit de ses victoires car ce sont elles qui donnent le goût du possible.

Vous pouvez télécharger pour la visionner, via ce lien Google Drive, la bande annonce du film, la revue de presse nationale, un micro-trottoir et la programmation des séances du film prévues en Occitanie dans le cadre du FREDD (festival international du film d’environnement)

https://drive.google.com/drive/folders/1rxbR2QJ2AD3pBvkbTsGmfgoxxyGdeEU-?usp=drive_link

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Lundi 13 octobre | 20h00 | CGR Castres

réservation fortement conseillée.

Projection dans le cadre du Festival international du film d’environnement – FREDD – suivie d’un débat avec le réalisateur.