Les nouveaux écureuils de la Crem’arbre ont quelque chose d’important à nous dire !

Bonjour, voici un communiqué de presse des nouveaux écureuils de la Crem’Arbre:
Après l’expulsion des écureuil.le.s de la Crem’arbre, qui ont vaillamment tenu un siège de 39 jours à la cime des arbres, nous voilà, deuxième génération, qui prenons la relève de cette belle victoire.

La confiance que nous n’avons jamais placée en NGE ATOSCA se révèle légitime car au petit matin du jeudi 28 mars 2024, une pelleteuse est venue attaquer le système racinaire des arbres sur lesquels nous nous trouvons. Cette mise en danger directe des arbres provoque un risque d’abattage et perturbe la nidification des mésanges bleues, espèce protégée.

Jamais une plainte démontrant l’illégalité des coupes d’arbres n’a empêché NGE ATOSCA de violer la loi. Cette entreprise préfère payer des amendes que de laisser la vie sauve aux différentes espèces qu’ils massacrent.


Les pressions que nous subissons :

– 300 euros d’amende/heure passée sur la Crem’arbre (dans les arbres ou au sol)

– Empêchement des ravitaillements

– La présence du procureur, mardi 27 mars 2024, nous demandant de descendre sous peine de poursuites, notamment celle de mettre en application le sursis d’un.e camarade écureuil.le lié à une affaire judiciaire différente de cette action.

– Présence policière outrageante durant les heures de repos et de sommeil.

Tout ça nous porte à croire qu’ils ont hâte de nous voir descendre le plus tôt possible pour continuer leurs crimes écocidaires.
Hier, mercredi 27 mars, le procureur nous a garanti que les arbres ne seraient pas coupés jusqu’au 1er septembre 2024. Il s’agit d’un énième mensonge, révélé ce matin 28 mars 2024, par la venue de la pelleteuse.

Ceci renforce notre méfiance vis à vis de l’intégrité de NGE ATOSCA et des autorités publiques qui la protègent (oui Mr le procureur, les racines sont rattachées aux arbres. Couper les racines signifie couper les arbres).

Nous ne sommes pas dupes.
Nous ne céderons pas au chantage, notamment aux amendes qui nous sont promises, ni aux belles paroles aussitôt révoquées.

Avec l’arrivée du Printemps des Zad, nous espérons voir fleurir d’autres lieux alternatifs, anticapitaliste,  antifasciste, anticolonialiste, antiraciste, transféministe, avec des ambitions de transformations sociales et écologiques

Communiqué de la LDH sur l’A69

Communiqué de la section LDH du Tarn du 25 mars 2024

La Ligue des Droits de l’Homme (LDH) faisait paraître, le 1er mars 2024, sur son site
national, un communiqué qui mettait en lumière le dispositif policier mis en place pour empêcher l’expression de l’opposition à l’autoroute A 69.
Le 5 mars, la section LDH du Tarn envoyait une déclaration relative à l’observation des pratiques policières sur la zone occupée par les opposants au chantier de l’A 69.
La LDH du Tarn dénonçait :
– le traitement des « écureuils », dont les gendarmes empêchaient le ravitaillement en eau et en nourriture.

  • la disproportion des forces de l’ordre face aux militants écologistes non violents.
  • l’utilisation de moyens humains, matériels et financiers relevant d’un services public, la gendarmerie, au bénéfice d’intérêts financiers privés.
  • le non-respect des accords internationaux, signés par la France, permettant la
    circulation des observateurs de la LDH, comme ceux de la presse, alors que les forces de l’ordre empêchent systématiquement le travail d’observation et les possibilités de rendre compte des évènements sur place.
    Par courrier du 11 mars, les sections de Toulouse et du Tarn adressaient un courrier recommandé au préfet du Tarn lui demandant des explications sur le déploiement des forces policières et l’absence de décision réglementaire interdisant l’accès au site occupé par les militants opposés aux travaux de déboisement.
    Le 14 mars, la LDH prenait de nouveau nationalement position contre les méthodes policières actuelles d’intimidation et de pression.
    Pourtant ces pratiques continuent dans le Tarn, en contradiction avec la liberté
    d’expression, le droit d’informer, et le droit de manifester. A cet effet la LDH du Tarn approuve la position de la Confédération paysanne du Tarn qui demande aux autorités de cesser les pratiques de persécutions indignes de notre pays à l’encontre des militants opposés à l’ A 69.
    Au moment où l’Office Français de la Biodiversité (OFB) confirme la parfaite illégalité des défrichements sur le site de la Crem’arbre, il est intolérable que les forces publiques, dirigées par le Préfet, continuent d’être utilisées, contre le droit, au profit d’Atosca et de ses actionnaires.

Albi, le 25 mars 2024

CAGNOTTE contre les centrales à bitume de l’A69 : Finançons les recours juridiques !

Après des mois de recherches et concertation, Lauragais, sans bitume, aux côtés de 11 autres collectifs « Sans Bitume », se lance dans la bataille juridique contre les centrales à bitume de l’A69.

Pour financer les recours en justice contre les centrales à bitume de Puylaurens/St Germain et Villeneuve-lès-Lavaur, nous avons besoin de votre soutien financier.

Nous lançons une cagnotte, via le site Hello asso : https://urlz.fr/pVUQ

La bonne nouvelle : Maitre Alexandre Faro, ténor du barreau, spécialiste des questions d’ICPE  a accepté de nous défendre. Cet avocat connait bien les questions environnementales. Avocat de Greenpeace, WWF, Alternatiba… son nom fait frémir les poids lourds de l’industrie jusque chez Areva.

L’espoir de voir tomber ce projet insensé est plus que jamais permis, mais nous avons besoin de vous pour concrétiser la victoire. 

Tout don est une aide précieuse, dès le premier euro, alors n’hésitez pas à participer quelle que soit votre contribution et à partager cet appel autour de vous.

Merci à vous et que notre solidarité l’emporte sur ces funestes projets de bitume.

A voir et à diffuser:

Clip vidéo : Centrales à bitume, le cadeau empoisonné de nos élus

Collectif d’informations et de lutte contre les centrales d’enrobage à chaud de bitume de Villeneuve-lès-Lavaur et de Puylaurens.

Plus d’informations sur https://www.lauragais-sansbitume.fr/

Signez la pétition