” Ma liberté, longtemps je t’ai gardée Comme une perle rare . Ma liberté, c’est toi qui m’as aidé A larguer les amarres Pour aller n’importe où, Pour aller jusqu’au bout Des chemins de fortune, Pour cueillir en rêvant Une rose des vents Sur un rayon de lune. “ Georges Moustaki
Salam, shalom. Heureux de revenir vers vous à l’ automne de cet été mi- figue, mi- ombre, un pas en avant, trois pas en arrière, encombré de nuages de toutes sortes. Nonobstant la situation teintée de morosité inquiète qui perdure nous vous espérons toutes et tous en forme et toujours épris de liberté malgré l’ amoncellement frénétique et nauséabond de lois et décrets scélérats liberticides. Mais heureusement, au delà de ces considérations ,voici donc le temps revenu de flâner à nouveau le long des chemins de la chanson de paroles que nous aimons. Pour cette saison 2021 /2022 nous nous sommes appliqués à vous concocter une programmation tissée de poésie et musiques chatoyantes . Après trois reports ( décembre 2020 puis mars et avril de cette année ) , c’est le 12 SEPTEMBRE prochain que JOCE viendra enfin essuyer les plâtres de cette nouvelle saison sur la petite scène du jardin de La Blaquière.
Abandon possible de la facturation de la “relève à pieds” par Stéphane Lhomme
Depuis 5 ans, en plus de leurs ignobles mensonges (“on va vous couper l’électricité”, “si vous ne prenez pas le Linky maintenant, vous devrez le payer plus tard“, etc), Enedis et ses sous-traitants ne cessent d’agiter la mise en place de la facturation de la relève visuelle de la consommation pour les “sans-Linky”.
Celles et ceux qui m’ont sollicité à ce sujet savent ce que j’en dis : non seulement cette facturation n’est pas à l’ordre du jour (elle est “en cours de définition par les autorités compétentes“… depuis 5 ans !) mais, même si elle est mise en place, elle sera de toute façon moins chère que les augmentations de factures et d’abonnements consécutives à la pose du Linky.
Bonjour, La commune de Penne dans le Tarn poursuit son combat contre Enedis pour voir reconnaître la possibilité pour les usagers d’accepter ou pas la pose du compteur, de façon à ce qu’elle ne se fasse plus d’office ; il s’agit de montrer que le transfert de compétence de la commune au syndicat d’énergie du TARN n’explicite pas l’étendue et les conditions de ce transfert et qu’il convient dès lors de revoir ce transfert (avec dans l’idée de permettre à chacun de s’exprimer sur cette pose de compteur)Nous avons lancé une cagnotte pour nous aider à supporter la dépense des frais engagés en justice car nous sommes une petite commune de 600 habitants!!! Pouvez vous relayer le lien pour la cagnotte sur votre réseau ? https://www.leetchi.com/c/linky-avoir-le-choix Merci par avance! Amélie Dugué, conseillère municipale dugueamelie@orange.fr
Notre numéro 2 régional est toujours disponible dans tous les kiosques d’une dizaine de départements de l’Occitanie et au-delà*, pour relayer les luttes sociales et politiques, publier des histoires qui nous bousculent, enquêter sur les pouvoirs et les dominations auxquels nous faisons face, ici dans la région ou ailleurs. Il vous reste un petit mois pour vous le procurer ou l’offrir à votre entourage avant l’arrivée du numéro 3 fin septembre.
Vous êtes nombreux et nombreuses à nous avoir envoyer votre soutien, vos abonnements et à nous trouver des lieux de diffusion. Autant vous dire que la partie est très bien engagée : on estime les ventes du n°1 à environ 8000 au total.
Oui à la vaccination ? Ce mot d’ordre me semble une capitulation en rase campagne, car le problème c’est bien la qualité de ces vaccins ! Astrazenica déjà est en passe d’être récusé, quand à Pfizer et Moderna, ils semblent inutiles contre les évolutions rebonds de ce foutu virus ! Moi je n’ai absolument rien contre me faire vacciner, pour autant que cet acte soit utile, utile pour ma santé, utile pour la société. Nous sommes dirigés par des capitalistes, par des capitalistes totalitaires, équivalents à des fous furieux, il y a belle lurette qu’il n’y a plus de recherche fondamentale autonome, les progrès technologiques sont complètement pensés capitalistes, l’internet les téléphones tout ce bastringue sert évidemment à la réalisation commerciale de la plus value, la publicité est devenue agression permanente, bien au delà du harcèlement, même le droit de retrait est furieusement capitaliste.
Au 1er août, nous constatons que la mobilisation se renforce contre la vaccination rendue obligatoire par la passe sanitaire. Les rassemblements se multiplient. Le soutien de la population s’élargit. Si la colère s’élève contre la perte de liberté engendrée par l’obligation du passe sanitaire, nous ne pouvons ignorer, à moins d’être sourds, les questions touchant à la santé que se posent la majorité des manifestant.e.s.
La crise liée au covid a mis en évidence la destruction commencée de longue date d’un système public de santé désormais à l’agonie. L’hôpital voit se poursuivre la fermeture de lits quand ce n’est pas d’établissements. Son personnel après avoir été considéré comme « héroïque », a été trompé et parfois maltraité. La recherche de traitements abandonnée sans aucun débat, alors que nous disposons de chercheurs et de chercheuses de haut niveau qui ne cessent de sonner l’alarme quant à la dégradation de leurs conditions de travail. Les médecins de ville qui constituent un tissu vital pour assurer la bonne santé de la population ont été méprisés alors que ce sont eux et elles qui sont à même de connaître les patients. Les programmes de prévention contre les maladies aggravantes, telles l’obésité pathologique ou le diabète, n’ont pas été entrepris. Aujourd’hui pour lutter contre le Covid, la politique de santé qui nous est proposée se résume à la vaccination.
Le 1er janvier 1994, quelques milliers d’hommes et de femmes des peuples mayas pauvrement armé.e.s, l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), occupaient plusieurs villes du Chiapas, état du sud du Mexique et déclaraient la guerre au gouvernement et à l’armée mexicaine :
Les zapatistes exigeaient la démocratie, la reconnaissance des peuples indigènes et de leur droit à l’autodétermination, la dignité, la justice, la liberté, des droits élémentaires pour les indigènes du Chiapas, pour tous les Mexicains et mexicaines, tels que le droit à la terre, à l’éducation, à la santé, à l’alimentation …
« Nous sommes le produit de 500 ans de lutte … mais aujourd’hui, nous disons : Ya Basta !Ça suffit ! »
Les indigènes se sont fait soldats pour qu’il n’y ait plus besoin de soldats. Ils ont enfilé un passe-montagne pour cacher leur visage et ainsi représenter tous les visages, les sans voix de toujours.
Des deux côtés des Pyrénées, nous attendons avec impatience l’arrivée d’une délégation de représentant.es des zapatistes, du Conseil national indigène et du Front populaire pour la défense de la terre et de l’eau de Morelos, Puebla et Tlaxcala, venu.es du Mexique pour un VOYAGE POUR LA VIE qu’ils veulent entreprendre dans le monde entier, en commençant par l’Europe, à la rencontre des peuples et de leurs luttes.
Depuis le soulèvement armé de 1994 dans l’État du Chiapas (sud du Mexique), les zapatistes construisent la dignité du peuple, expérimentent une autre manière de s’organiser et de gérer leurs territoires autonomes, en opposition aux projets de l’État fédéral, du néocolonialisme et de l’hydre du néolibéralisme.
Une première délégation est venue en bateau et a débarqué au port de Vigo à la fin du mois de juin. Le reste de la délégation (près de 200 personnes) devait arriver quelques semaines plus tard, mais c’était sans compter tous les obstacles inventés par les gouvernements pour entraver la circulation des personnes, et plus encore en ces temps de pandémie.
Cela donne encore plus de sens à la marche que nous avons prévue, à l’occasion de la visite de la délégation, à la frontière franco-espagnole, au sommet des Pyrénées.
Les Pyrénées ont toujours été un lieu de vie, d’échange et de passage, d’une région à l’autre et d’un pays à l’autre, à la recherche de travail ou de sécurité : dans l’histoire récente, bien des réfugié.es fuyant l’Europe hitlérienne sont passé.es par là, tandis que quelques années auparavant et bien des années après, ceux et celles qui fuyaient l’Espagne franquiste ont pris les mêmes routes. Aujourd’hui, c’est toujours un passage important sur les routes de la migration.
En organisant cette marche, nous voulons renouer avec cette tradition pyrénéenne de soutien aux victimes de persécution et de frontières ouvertes pour les populations transfrontalières. Nous voulons réaffirmer notre attachement à la liberté de circulation pour toutes et tous, à l’ouverture des frontières et à l’accueil chaleureux de toute personne étrangère, à la recherche de paix, sécurité ou de moyens de subsistance. Ce sera aussi l’occasion d’exiger que la délégation zapatiste, déjà attendue par des centaines de collectifs et des milliers de personnes à travers l’Europe, soit autorisée à passer.
Le 14 août après-midi: visite du musée de la Poche de Bielsa en mémoire de la résistance héroïque des républicains contre l’armée franquiste, qui s’est terminée par l’exode de quelque 5000 républicains.
LE DIMANCHE 15 AOUT, NOUS NOUS RENCONTRONS AU PARKING DU TUNNEL DE BIELSA-ARAGNOUET(côté espagnol et côté français) à 9 heures pour monter des deux côtés jusqu’au Puerto de Bielsa (2 heures environ) pour une rencontre politico-festive au sommet.
Le matin du 16 août, visite du camp d’internement du Vernet (Ariège).
OUVRONS LES FRONTIÈRES ! LIBERTÉ DE CIRCULATION POUR TOUTES ET TOUS ! Le collectif aragonais et la Coordination du Sud-Ouest de la France d’accueil des Zapatistes