Communiqué du 19 décembre 2021
Le mouvement anti-Linky conteste le rapport de la Commission de régulation de l’énergie
►Nuisible sur le plan environnemental, bénéficiant financièrement à ENEDIS et non aux usagers, dangereux (incendies, ondes), ne permettant aucune économie d’énergie, déjà dépassé sur le plan technologique,… le programme Linky rejoint la liste des grands projets inutiles, voire nuisibles.
►Tout citoyen libre a le droit de refuser le remplacement à son domicile ou dans sa résidence d’un compteur simple par un capteur de données.
►Le site web https://retrait-du-linky.org mis en service cette semaine a pour but de permettre aux citoyens de réclamer la désinstallation du Linky et le retour d’un compteur non communicant.
Les collectifs et associations soussignés, engagés contre le déploiement des
compteurs communicants, contestent le récent rapport de la Commission de
régulation de l’énergie (CRE) qui présente le programme Linky comme “une
réussite industrielle”.
Après s’être prononcée en juillet 2011 en faveur du déploiement des compteurs Linky (1), la CRE pouvait difficilement se déjuger dix ans après. Alors qu’ENEDIS prétend depuis 6 ans que les refus de Linky sont quantité négligeables, la CRE reconnaît aujourd’hui qu’il reste 10% de compteurs ordinaires, soit environ 3,5 millions d’exemplaires ! De son côté, le médiateur national de l’énergie (MNE) estimait dans son communiqué de presse du 12 octobre dernier que 34% des usagers sont défavorables à la pose de compteurs communicants et soulignait les risques de la « facturation dynamique ».
La Cour des comptes a montré que le programme Linky bénéficie “avant tout à ENEDIS” et non aux usagers.
La CRE a justifié en 2011 le programme Linky en prétendant en particulier qu’il “bénéficierait aux consommateurs” et qu’il “serait globalement neutre du point de vue financier”: affirmations trompeuses démenties par la Cour des comptes dans son rapport du 7 février 2018, montrant en particulier que “le projet de compteurs Linky profite avant tout à la société ENEDIS” et non aux usagers (2) . Contrairement à ce qu’a pu affirmer récemment un ministre, Ce sont bien les usagers qui vont payer le prix du programme Linky, à savoir toujours selon la Cour des comptes :