à propos de … l’utilité de l’occitan

MDODOL’OCCITAN, ÇA NE SERT A RIEN !

C’est cela qu’ils t’ont dit ? Tu en es sûr ? Oui évidemment tu en es sûr, puisqu’ils se sont moqués. Et que tu en as souffert. Et que tu en souffres encore… Ainsi tu apprendrais des choses inutiles ? Et idiotes par dessus le marché ? L’occitan ? A l’école ??? Mais ça ne sert à rien ! Même les vieux ne le parlent plus ! Ne te fâche pas… Ils ont raison.

Ça ne sert à rien. Sauf à savoir, précisément… sans le moindre risque que ce savoir te « serve ». Les belles choses ne sont pas serviles. Elles se drapent d’inutilité. Comme l’arc-en-ciel, l’écume qui chuinte, le crépuscule qui flamboie. C’est leur beauté. Et leur grandeur.

Ça ne sert à rien. Sauf à apprendre que ces belles choses sont la vie même. Libres. Sans l’imposture de l’efficace, la tromperie des «utiles» prétentieux.

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Madeleine de Scudéry

XIR53726J’ai souvent pensé à me marier. Et puis j’ai réfléchi.” *

Dans son ouvrage « Les Structures élémentaires de la Parentalité » (paru en 1948), l’anthropologue Claude Lévi-Strauss estime que le mariage est l’organisation familiale la plus répandue à travers le monde. La grande majorité des sociétés humaines organisent donc la famille en liant des personnes entre elles par des liens civils ou religieux. Naïvement on pourrait penser que les individus qui contractent cette forme d’union sont considérés comme égaux. Hélas, cela n’est pas systématique.

Pour de nombreuses femmes, à travers le monde et à travers les âges, le mariage a été synonyme d’asservissement, d’aliénation, d’infantilisation.

Exceptions faites des unions issues de rapt ou d’achat des femmes, le mariage permettait d’unir des familles, des clans, des territoires, des royaumes… au-delà des épousailles des personnes mariées. Très souvent, l’avis des principaux intéressés était facultatif ! Mariage de raison et d’intérêts… L’amour n’avait pas sa place dans cette histoire !

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Dialogue n° 11 de Jacques et de son Maître

114 page 5 cravirola-parent448Cravirola, la garrigue

Finalement, Jacques et son Maître ayant décidé de passer l’hiver au chaud plutôt que de courir les chemins peu agréables en cette saison, restèrent plus de trois mois à Cravirola. Le printemps venu, ils enfourchèrent leurs montures. En principe en direction des Causses Aveyronnais. Evidemment, le dialogue s’installa dès que les sabots foulèrent la garrigue toute odorante des premières senteurs de la belle saison.

Jacques : Mon sentiment sur ce séjour est plus que positif : repos, nourriture saine, groupe accueillant, rien à redire !

Le Maître : Un peu trop de travaux de jardinage à notre arrivée, à mon goût !

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Henri III, le dernier des Valois

114 page 12 H III

Henri III, le dernier des Valois

Lorsqu’un professeur évoquait il y a quelques années le dernier des Valois devant ses élèves il avait droit en retour à des rires gras surtout si la classe était masculine : Henri III le roi aux “mignons”…Il faut dire que les écrivains de l’époque comme Agrippa D’AUBIGNE, protestant notoire, ou RONSARD lui avaient “taillé un costume sur mesure”. Et ce regard se prolongea jusqu’à la fin du XX ème siècle.

Pourtant ce personnage complexe mérite mieux que des ragots de bas étage ; né en 1551 c’est le troisième garçon de Catherine de Médicis et d’Henri II ; théoriquement il n’a aucune chance de régner. Il reçoit l’enseignement de l’humaniste Louis AMYOT et très tôt il montre un goût profond pour toutes les activités intellectuelles : homme de cabinet il n’aime ni les tournois ni la chasse : son père Henri II avait été blessé à mort lors d’un tournoi en 1559.

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Edito du n° 114 de Confluences 81

114 page 3 Kalié édito FSCN1180 (2)Conte de printemps

En ce début d’année, on pourrait croire que le printemps, tout neuf, va tout transformer.

 

La nature, naturellement ! Les poussées de sève font reverdir les arbres, fleurir les boutons d’or. De jeunes pousses vont reboiser la forêt de Sivens, sauvagement décimée pendant la morte saison par une armée de robocops, dont on avait remonté à fond (par erreur ?) le mécanisme. Ils étaient aidés par des agriculteurs à qui l’inactivité hivernale donnait des aigreurs d’estomac, au point d’aller menacer de mort de jeunes elfes et farfadets vivant dans le bois pour le protéger. Les notables du coin ont profité de la situation pour régner en maîtres absolus et mener à terme leurs sinistres desseins.

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