Une première à Castres ?

CIMG0518Une première à Castres !

Samedi 15 février 2015, 10 h 30, Place de l’Albinque (ex-place Pierre Fabre ? !) : plusieurs centaines de salariés du groupe Pierre Fabre se sont rassemblés pour protester contre le plan social envisagé (dont la traduction concrète serait 551 licenciements). Il se murmure que ce plan social pourrait être effectif dès le mois de mai prochain.

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Sivens, c’est la guerre ?

Ce texte de Jean-Claude Z. commence à circuler sur les réseaux ce jour 1er février 2015

Cher-e-s ami-e-s des zones humides,

Des petits commandos de PRO-barrages ont interdit l’accès à la ZAD de SIVENS au public intéressé par des conférences sur l’importance des zones humides .

Les deux routes d’accès étaient barrées par une quinzaine d’excités à chaque point  tandis que d’autres patrouillaient en quads dans la forêt de SIVENS pour dissuader d’éventuels marcheurs.

blog Conflu Sivens, c'est la guerrePire, sous l’oeil bienveillant des garde-mobiles, des véhicules des personnes qui se rendaient à ces conférences ont été dégradés par des individus surexcités et pro barrages. Les insultes et les menaces étaient le seul apport de ces virulents au débat contradictoire.

D’autres pandores ont pénétré sur le lieu PRIVE  de la conférence, en uniforme, sous un prétexte futile ; l’un d’entre eux a menacé d’un taser l’un des participants ayant réussi à passer.

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Marc BLOCH

112 page 12 Marc Bloch

Cet article est le douzième d’une série commencée en Mars 2013 et publiée dans la rubrique “Education-Culture” de Confluences 81. Ces articles sont écrits par Jean-Pierre Shiep de Castres. Vous le trouverez dans le n° 112 (janvier 2015).

MARC BLOCH…UN MEDIEVISTE DANS LA TOURMENTE

Marc BLOCH voit le jour en 1886 à Lyon où son père enseigne l’histoire ancienne à l’université ; muté à l’E.N.S(1) de la rue d’Ulm et à la Sorbonne à Paris il y amène toute sa famille. Le jeune Marc poursuit sa scolarité à “Louis le Grand” avant de réussir le concours de l’e.n.s rue d’Ulm en 1904. Admis à l’agrégation d’histoire en 1908 il passe deux années en Allemagne à l’université de Berlin puis de Leipzig ; mais il faut bien reconnaître que l’on ne sait pas grand chose de sa jeunesse sans doute parce-que sa famille cultivait la discrétion.

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Fred SCAMARONI

110 page 12 Fred_Scamaroni_1958_GFFRED SCAMARONI…

Demandez au citoyen lambda s’il connaît Fred SCAMARONI : la plupart des gens répondront par la négative ; les vieux marseillais se souviendront peut-être d’un vieux rafiot “loué” à la fin des années quarante à la Norvège pour la “transat”(1) et baptisé ainsi ; on craignait de s’embarquer à son bord…

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Suzanne TORRES

107 page 12 Suzanne TorresQUAND J’ETAIS ROCHAMBELLE

Quand on parle des Rochambelles, ces ambulancières qui surent s’illustrer par leur savoir-faire et leur courage principalement lors de la Libération, on ne peut que penser à Suzanne MASSU (TORRES à l’époque) qui fut en quelque sorte l’âme de ce groupe.

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Marie-Madeleine FOURCADE

106 page 12  photoMARIE- MADELEINE FOURCADE (MERIC) surnommée Hérisson

 

Le 26 juillet 1989 les honneurs sont rendus à Marie Madeleine FOURCADE en l’église Saint-Louis des Invalides par le Président de la république en présence de l’ensemble du gouvernement, des grandes personnalités politiques et morales de la Résistance ; décédée quelques jours plus tôt elle est la première femme à avoir droit à cet hommage ; il est vrai qu’elle avait eu une carrière pour le moins atypique.

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ROL TANGUY

105 page 12 Rol TanguyParis brûle-t-il ?

A partir du 20 août 1944 HITLER ne cesse de presser VON CHOLTIZT , gouverneur militaire du Reich à Paris , d’anéantir la ville ; mais le 25 le gouverneur capitule en présence entre autres de LECLERC , de DELMAS (CHABAN) et de TANGUY (ROL).

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Pierre BROSSOLETTE

104 page 12 Pierre-BrossolettePIERRE BROSSOLETTE : FAUT-IL TRANSFERER …

… SES CENDRES AU PANTHEON ?

Certains historiens s’opposent au transfert des cendres de BROSSOLETTE au Panthéon en soulignant les mauvais rapports qu’il entretenait avec MOULIN ” panthéonisé” en 1964. D’autres personnalités de toutes tendances y sont favorables.

Pierre BROSSOLETTE voit le jour dans le XVI° arrondissement en 1903 ! Son père est inspecteur dans l’enseignement primaire ; ses deux sœurs un peu plus âgées seront comme lui agrégées ; après des études brillantes à Janson de Sailly il entre en classe préparatoire à Louis le Grand ; est reçu major au concours de la rue d’Ulm ! Mais malgré des études dans un milieu classique, il manifeste déjà une très grande indépendance d’esprit. Après son agrégation d’histoire obtenue brillamment à 22 ans (il est reçu “seulement” second à cause d’une “belle” dispute avec le jury), il se tourne vers le journalisme et la politique.

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Marx DORMOY

103 page 12-Marx_Dormoy-1932MARX DORMOY…

La femme est l’avenir de l’homme chante le poète…En juillet 1941 Marx DORMOY est en résidence surveillée à Montélimar ; sa situation sans être enviable s’est améliorée depuis le début de sa captivité ; il rencontre à l’hôtel une belle femme cultivée qui le séduit. Dans la nuit du 25 au 26 juillet une bombe explose sous son lit le tuant sur le coup…

En 1888 date de naissance de Marx DORMOY, Montluçon est une cité industrielle très active : le prolétariat ouvrier constitue la plus grande partie de la population ; le syndicalisme et le militantisme jouent un rôle déterminant. Jean DORMOY père de Marx, autodidacte, fréquente entre autres Jules GUESDE ou la famille LAFARGUE dont l’épouse est fille cadette de Karl MARX ; faut- il y voir l’origine du prénom attribué au jeune garçon ? J. Dormoy fut maire de Montluçon de 1892 à 1898, date de sa mort.

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Louis Georges ROTHSCHILD

LOUIS GEORGES ROTHSCHILD dit GEORGES MANDEL…

Le six février 1945 Robert BRASSILLACH était exécuté au fort de Montrouge ; DE GAULLE avait refusé la demande en grâce présentée par plusieurs autorités morales dont Albert CAMUS . Comme on l’apprit plus tard , il lui en voulait d’avoir provoqué par ses articles incendiaires dans “Je suis partout” l’assassinat par la milice de Georges MANDEL le 7 juillet 1944 en forêt de Fontainebleau .

Louis Georges ROTHSCHILD était né en 1885 à Chatou ; ses parents avaient fui l’Alsace lors de l’annexion par l’Allemagne en 1871 . La famille de confession israélite vit dans une petite aisance (leur nom n’a rien à voir avec la famille des banquiers !) . Mais la judéïté marquera la mentalité de l’ homme sa vie durant , tout comme ses origines alsaciennes . Ses études au lycée Condorcet se déroulent sans histoire mais très tôt il s’engage dans l’affaire DREYFUS du côté des dreyfusards . Intéressé par le journalisme qui doit lui servir de tremplin pour une carrière politique , il entre en 1902 au “Siècle” et en 1903 , le bac en poche , à” L’Aurore” , le journal de Georges CLEMENCEAU ; ce sera le début d’un long apprentissage souvent orageux auprès de celui qui allait devenir “Le Tigre” ! Et par crainte de plomber sa carrière , à une époque où l’antisémitisme a droit de cité dans toutes les familles politiques , le jeune Louis Georges ROTHSCHILD prend le nom de jeune fille de sa mère, MANDEL . Dans ce milieu journalistique et politique volontiers gouailleur , il subit sans sourciller les moqueries de ses confrères et même du patron ; il conservera toujours cette attitude, se défendant avec une ironie souvent féroce. Et il creuse “son trou” surtout dans le domaine de la politique étrangère et coloniale avec également un goût prononcé pour un anticléricalisme véhément.

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