Résistance
Narbonne : brûlera-t-on les boues nitratées et radioactives de Malvési ?
Le Savez-Vous ?
A qq km de Narbonne, sur le site de Malvési à Moussan, AREVA ne sait plus quoi faire de toutes ces boues nitratées et radioactives qui arrivent de toute l’Europe depuis 39 ans !
Comme solution, ils n’ont rien trouvé de mieux (après les avoir enterrées) que de les brûler à 850° et de les envoyer dans les airs ! (bah voyons…)
Dans les semaines à venir, avant le 9 aout exactement, le préfet donnera son accord ou pas sur ce terrifiant procédé (TDN).
Imaginez dans le paysage du Narbonnais une cheminée de 30mètres de haut qui recrache 350 millions m3/an des fumées toxiques et radioactives au dessus de nos têtes, de nos enfants, de nos potagers, de nos plages, de nos vignobles !!!
Imaginez les catastrophes :
Mazamet : cercle de silence
Albi : rassemblement
PROMESSES ET MENSONGES
Ce n’est pas le titre d’un film actuellement sur les écrans de cinéma, mais une triste et dure réalité que subissent cinq jeunes afghans de la “jungle” de calais depuis leur arrivée dans le département du TARN .
Ceci est également une continuité de la politique gouvernementale .
Arrivés il y a plus d’un an dans le CAO ( centre d’accueil et d’orientation) de Lacaune, après les promesses du gouvernement leur garantissant la possibilité de demander l’asile en France.
Promesse non tenues par la préfecture du TARN, qui, comme d’habitude, a interprété de manière très restrictive ( contrairement à d’autres départements) les” recommandations” ministérielles de “dédubliner” les jeunes migrants qui avaient accepté de quitter la “Jungle” pour se rendre dans un CAO en France (54 ont été créés dans l’urgence dont celui de Lacaune).
La sociale : un film à voir !
Le film de Gilles Perret est un magnifique documentaire sur la création de la Sécurité Sociale, une histoire occultée, une découverte pour la plupart des spectateurs.
Le héros contemporain, Jolfred Frégonara, 96 ans, émouvant survivant, est le fil conducteur de cette épopée sociale qui se termine devant les élèves enthousiastes de l’École d’Administration de la Sécurité Sociale.
Ambroise Croizat en est le grand héros, réhabilité par ce film. Ouvrier métallurgiste, ministre communiste, il est le porteur de cette grande idée politique un système de protection sociale solidaire et démocratique qui couvrirait la vieillesse, la santé, les accidents du travail. Une caisse pour tous, alimentée par les cotisations, la gestion étant assurée par les salariés qui occupent ¾ des sièges au CA : la solidarité à la place du caritatif. Un budget indépendant de celui de l’État. Le gouvernement d’après guerre présidé par De Gaulle qui comptait des députés communistes, socialistes, MRP, a donné unanimement son accord à ce grand projet humaniste malgré les oppositions du patronat, des mutuelles, des églises.
Lacroisille : réunion d’information sur le compteur Linky
Fin 2017/2018 nos communes seront confrontées à la mise en place par ENEDIS de compteurs électriques “communicants”.- de santé publique
- de droit fondamental à l’intégrité personnelle. Intrusion dans la vie privée
- augmente de façon conséquente la note d’électricité
- risque de piratage
- risque d’incendie
Albi : appel à soutien
LE CAAT EN DANGER : APPEL À SOUTIEN
Le 20 septembre 2016, le CAAT [Collectif Accueil Avec Toit] occupait des bâtiments situés au 18 rue Lavazière à Albi, d’anciens bâtiments d’ERDF vacants et inutilisés depuis plus de 4 ans.
Cette mesure permettait la mise à l’abri de plusieurs personnes laissées sans solution de logement par les pouvoirs publics.
Le 17 octobre 2016, les sociétés propriétaires, Enedis et Sofilo, nous traînaient en justice et, sous des prétextes fallacieux, demandaient notre expulsion immédiate.
Le 24 octobre 2016, la juge des référés rendait son jugement : considérant indispensable l’hébergement assuré par le CAAT à des personnes que les pouvoirs publics délaissent et estimant peu probants les arguments avancés par la partie adverse, la juge nous a octroyé la trêve hivernale.
Albi : du squat au Caat
Du Squat et du CAAT (Collectif Accueil Avec Toit à Albi)
« Le 115, plus qu’une bouée, un cocon », c’est ainsi que La Dépêche du Midi (Tarn) intitulait l’article qu’elle consacrait à l’hébergement d’urgence dans le Tarn dans le journal du lundi 16/01[1]. « Le 115, un cocon », soit, mais un cocon qui prend l’eau… L’article reconnaît, en effet, que le 115 ne suffit pas aux besoins en hébergement d’urgence dans le département : « 20 % [des personnes en situation difficile] ont pu bénéficier d’un hébergement d’urgence ». 20 % seulement, pourrait-on ajouter. Mais l’article, confiant dans les structures et les moyens mis en place par les pouvoirs publics, ajoute : « les autres n’ont pas pour autant terminé à la rue ». Quelles « solutions » sont donc trouvées ? On apprendra dans l’article qu’elles ne viennent pas des pouvoirs publics…
Albi : le 13 janvier tous au tribunal !
APPEL à RASSEMBLEMENT EN SOUTIEN AU CAAT
Le 24 octobre 2016, le CAAT (collectif Accueil Avec Toit) obtenait, par jugement du TGI d’Albi, la trêve hivernale pour les bâtiments qu’il occupe au 18 rue Lavazière à Albi. Cette mesure permettait aux personnes hébergées par le CAAT de garder un toit pour l’hiver, elle
autorisait aussi l’organisation d’un hébergement d’urgence dont les besoins se font ressentir sur Albi. Cette « trêve » a encore permis la mise en place d’ateliers proposant des activités gratuites éducatives, récréatives, sociales à destination des habitant.e.s mais aussi ouverts sur l’extérieur.
Elle a, enfin, autorisé l’organisation de soirées et de journées de soutien au collectif, auxquelles a pu participer la population d’Albi et des alentours. Le CAAT est ainsi devenu un espace où se crée du lien social.




