Le niouzeletter de Christian Serraille (Compolibat – 12)
Salut et fraternité,
La petite énigme proposée dans ma précédente missive m’a valu de plaisantes et parfois surprenantes réponses. La solution est arrivée le 31 mars à 12h54, moment historique où le perspicace, fringant et toujours joyeux Julien m’ a proposé :
” Marjolaine Piémont “.
Ainsi cet heureux jeune homme se trouve désormais titulaire des deux invitations ” Privilège ” promises pour un concert qui aura lieu … un jour … un jour … oui, un jour.
En attendant le retour tant espéré des moments musicaux voici un lien pour écouter ou réécouter l’ exquise et facétieuse Marjolaine :
< https://youtu.be/GSkmP-KQ0Kk>
M’affranchissant des prolégomènes, je me vois dans l’obligation d’aborder sans tarder un sujet prégnant … Eh bien oui, pourquoi le taire, certaines, certains d’entre vous me font savoir, toujours avec tact et amabilité, qu’ils trouvent mes rédactions mensuelles (trop) longues, (très) lourdes et d’une densité difficilement digeste, farcies de substantifs compliqués issus de terroirs à la production lexicographique abstruse. Eh bien, que ces belles personnes soient momentanément rassurées, la quasi éradication comtemporaine des événements culturels fait que la présente communication sera (peut-être) parmi les plus brèves.
Oh bien sûr, tel un échotier laborieusement persévérant je pourrais, grâce à l’artifice d’une hardie lubrification de mes synapses provoquant la perfide stimulation de mes neurones chancelants, me laisser aller à vous entretenir de la souffrance qui a impacté la nièce Berthe à cause d’un oncle incarné. Malicieusement il me serait de même aisé de déparler de ma séduisante cousine Adélaïde, érotomane intempérante qui s’est expatriée loin dans le sud pour y parfaire l’épanouissement de ses hémisphères. Je me crois également capable de vous narrer avec empathie la vie compliquée du chien jaune nommé Savagnin, pauvre sac à puces d’un sac à vin rencontré par inadvertance, un soir de vendanges, en terres jurassiennes.
Mais non, trois fois non, de tout cela et du reste je ne vous parlerai pas !
Par contre il faut absolument que je vous entretienne des beaux moments partagés que nous avons vécu en ignorant la pesante chappe actuelle.
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