Être réfugié, cela va au-delà d’un statut politique.
C’est la forme la plus extrême de violence qui puisse être exercée sur un être humain.
On dépossède cet être humain de tout ce qui permettrait à sa vie d’être tolérable et d’avoir un sens.
Si on devient insensible, cela devient dangereux.
Nous devons absolument penser à préserver cette humanité.
Un enfant qui grandit sans espoir, sans perspective d’avenir, sans la conviction qu’il pourra faire quelque chose de sa vie sera exposé à toutes les formes d’exploitation.
Nous allons bien être obligés d’accepter que le monde rétrécit et que des populations de convictions, de religions différentes, vont devoir apprendre à vivre ensemble.