Retenue de SIVENS : pour réveiller le Conseil Général du Tarn !

A l’appel du Collectif TESTET ( http://www.collectif-testet.org ) et d’une quinzaine d’organisations, un concert de casseroles a été organisé vendredi matin 17 janvier devant le Conseil Général du Tarn (ce qu’en dit La Dépêche, édition Tarn du 18/01: http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/18/1797128-albi-concert-casseroles-devant-hotel-departement-opposants-barrage-sivens.html )

A cette occasion, ce tract a été distribué :

2013-155

Le Conseil Général du Tarn (CG81) et la Préfecture refusent tout débat public arguant que les enquêtes publiques ont eu lieu fin 2012. Pour nous, au contraire, un débat contradictoire est nécessaire car : 

  • Les documents critiques (avis techniques de l’Onema) ou permettant d’analyser les mensonges du CACG (rapport CACG 2001, Plan de gestion des étiages Tescou, pseudo actualisation par le CACG en 2009 …) étaient absents du dossier d’enquêtes publiques.
  • Depuis fin 2012, 3 avis défavorables ont été donnés par des scientifiques régionaux (CSRPN) et nationaux (CNPN). La Commission d’enquêtes publiques a conditionné l’autorisation des travaux du barrage à l’avis favorable du CNPN. Le CG81 et la Préfecture ne respectent donc pas les conclusions de la Commission d’enquêtes publiques ni l’avis des scientifiques et des experts. Ils doivent expliquer aux citoyens pourquoi ils le font.
  • Lors des enquêtes publiques, il était annoncé la présence de 23 espèces protégées et une dizaine d’espèces d’oiseaux. Bien que le CNPN ait souligné que les inventaires ne sont pas complets, c’est désormais 94 espèces protégées qui sont menacées.
  • Le CG81 a prévu des mesures environnementales supplémentaires (mais qui restent insuffisantes pour le CNPN) qui augmenteraient les doûts d’investissemnt et de fonctionnement sur 20 ans. Les chiffres annoncés lors des enquêtes publiques sont caduques, les nouveaux montants doivent être communiqués.
  • Après avoir saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), les citoyens ont enfin eu accès aux calculs de la CACG et au bilan instructif du barrage de Therondel sur l’aval du Tescou. L’analyse des documents a permis de calculer que le volume du barrage de Sivens serait 3 fois plus important que les besoins actuels. Le CG81 doit justifier le volume prévu !

Alors que le Conseil Général et le gouvernement présentent le barrage de Sivens comme un projet  d’intérêt général et même d’utilité publique, non seulement ils sont incapables de venir le justifier auprès du public (et des contribuables portant très sollicités) mais ils refusent de répondre aux arguments du Collectif.
Malgré tous les courriers du Collectif du TESTET, accompagnés de rapports détaillés (voir www.collectif-testet.org), malgré les relances, déjà 4 mois sans aucune réponse ! La « Charte de la participation » du CG81, c’est « cause toujours ».

Nous voulons des réponses et un débat contradictoire avant toute relance du chantier du barrage de SIVENS !


Premiers signataires :
APIFERA, ATTAC-Tarn, Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet, Lisle-Environnement, Mieux Vivre à Semalens, Nature Midi-Pyrénées, Nature et Progrès – Tarn, SEPRA, Union Protection Nature et Environnement du Tarn (UPNET),

Les Alternatifs 81, EELV Tarn, Parti de Gauche Tarn, POI …

Sur le site du Collectif :     http://www.collectif-testet.org

toutes les infos sur la lutte, sur cette action (communiqué )

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| Tags: Barrage de SIVENS, Luttes

Publié le 18 janvier 2014 sur le blog des Alternatifs du Tarn

Pourquoi le barrage de Sivens fait-il débat ? (octobre 2013)

 La Préfecture du Tarn vient de signer les arrêtés autorisant le barrage de Sivens qui est porté par le Conseil Général du Tarn en lien avec celui de Tarn-et-Garonne.

Selon les services de l’Etat, le site du projet fait partie des milieux à « forts enjeux environnementaux » identifiés par le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Adour-Garonne, du fait de la présence de zones humides, d’habitats d’espèces protégées et de la présence dans le Tescou d’un migrateur amphihalin (la lamproie de Planer). La totalité de l’emprise du barrage est incluse dans le périmètre de la Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique, ou Floristique (ZNIEFF) de seconde génération. L’étude d’impact du projet a montré que la zone humide du Testet « fait certainement partie des zones humides majeures du département du point de vue de la biodiversité  » notamment en raison de la présence de 94 espèces animales protégées dont 5 à enjeux importants.

En décembre 2012, le Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN) a rendu un avis défavorable à la demande de dérogation à la loi sur les espèces protégées. Par deux fois (avril et septembre 2013), le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a également émis un avis défavorable à cette demande. Fin 2012, la Commission d’enquêtes publiques avait donné un avis favorable au projet de barrage sous réserve que la déclaration d’utilité publique et l’autorisation de travaux soient subordonnées à l’avis favorable du CNPN. Selon les résultats des enquêtes publiques, l’utilité publique n’aurait pas du être déclarée et les travaux n’auraient pas du être autorisés.

Le Conseil Général du Tarn et la Préfecture considèrent que les besoins de soutien d’étiage et l’augmentation de l’irrigation nécessitent la réalisation du barrage. Ils se fondent sur l’analyse réalisée en 2009 par la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) après qu’elle ait été nommée maître d’ouvrage délégué du projet (en 2008).

Le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet considère que cette analyse justifiant le projet est trompeuse car elle repose sur des données datant de 2001. La CACG n’a pas pris en compte les changements profonds intervenus depuis comme l’amélioration de l’état biologique du Tescou, la baisse significative des surfaces irriguées et l’évolution des assolements (moins de maïs sur le bassin). Selon le Collectif, le dimensionnement du projet serait ainsi au moins trois fois supérieur aux besoins actuels de stockage en eau.

L’investissement global est aujourd’hui estimé à 7.8 M€ HT. Le soutien à l’irrigation est donc, pour l’investissement, de l’ordre de 200 000 € par ferme sur des fonds publics.

En fonctionnement, les contribuables paieraient environ 600 000 €/an pendant 20 ans alors que la vingtaine d’irrigants paieraient eux 16 000 €/an (maximum 60€ / ha irrigué / an).

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“Le Royaume des Sorcières, voyage au coeur du féminin sacré”

La librairie Tapage présente : Le Royaume des Sorcières, voyage au cœur du féminin sacré.
Une conférence de Christian Doumergue, écrivain et conférencier, suivie d’une rencontre-dédicace autour de son dernier livre “Le Royaume des Sorcières”.


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Rendez-vous du 11 au 13 octobre 2024 à Labastide-Rouairoux, Tarn pour trois jours de fête, de partage et de rencontres. Et dès le 14 septembre pour des projections HORS LES MURS, sur les chemins du Tarn et de l’Hérault.

Communiqué de la LDH 81à propos de la Maison d’Arrêt d’Albi :

Communiqué de la section du Tarn de la Ligue des Droits de l’Homme

Le lundi 12 août, la LDH81, représentée par deux de ses membres, devait participer à
partir de 14h à la visite de la maison d’arrêt d’Albi sur invitation de la députée de la
deuxième circonscription du Tarn, Karen ERODI, accompagnée de son directeur de cabinet et de deux journalistes de France 3 Occitanie.
Peu après 15h, le Directeur de la maison d’arrêt d’Albi invitait les journalistes à suivre
Karen Erodi et son chef de cabinet tandis qu’il signifiait le refus de visite de sa hiérarchie aux membres de la LDH, estimés “persona non grata“.


Cette visite entrait dans la procédure de requête de la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP- SF), avec l’association pour la défense des droits des détenus (A3D), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), l’association des avocats pénalistes (ADAP), et le Conseil national des barreaux, auprès du juge des référés liberté du tribunal administratif de Toulouse. Cette requête visait à ce que soit ordonnée l’exécution de 20 mesures d’urgence nécessaires pour garantir des conditions de détention dignes au sein de la maison d’arrêt d’Albi à la suite du rapport de Contrôleur Général des lieux de privation de liberté (1)
.

L’ordonnance (N° 2404787) du 14 août 2024, prise par le juge des référés du Tribunal
Administratif de Toulouse, confirme la volonté de l’institution judiciaire de ne pas prendre de mesures, même élémentaires, pour améliorer la situation des détenus et les conditions de travail du personnel pénitentiaire.
Pour rappel, les maisons d’arrêt reçoivent les prévenus en détention provisoire avant
jugement, et les condamnés à une peine n’excédant pas 2 ans.
Ainsi, si la surpopulation carcérale de 167% est dénoncée, rien de semble être fait par la résoudre.
L’ordonnance prise le 14 août indique que “L’administration pénitentiaire ne dispose
d’aucun pouvoir de décision en matière de mises sous écrou, lesquelles relèvent
exclusivement de l’autorité judiciaire. Une maison d’arrêt est ainsi tenue d’accueillir, quel que soit l’espace disponible dont elle dispose, la totalité des personnes mises sous écrou par l’autorité judiciaire
“. Dans les faits, la pratique des juges des libertés est de maintenir très souvent la mise en détention. Cela confirme une politique de
l’enfermement, préjudiciable à la réinsertion, et contribue grandement à la
surpopulation carcérale.
Le juge des référés, dans son ordonnance, constate sans proposer de solution, ni même de mesures d’aménagement.

En théorie, la détention en maison d’arrêt, provisoire, doit respecter la dignité et préserver des conditions de vie décentes. Le rapport de la Contrôleure générale des privations de liberté, lors de sa visite de février 2023, comme les conclusions de l’Observatoire International des prisons, ont montré que tel n’était pas la réalité. Sans les nier, le communiqué, joint à l’ordonnance du juge, indique que les mesures préconisées « “sont d’ordre structurel, qui ne peuvent être mises en œuvre à bref délai. Il en va ainsi, à titre d’exemple, des demandes concernant l’installation de sanitaires supplémentaires, d’installation de la ventilation dans les cellules, de la rénovation des locaux de douches collectives, ou encore de la modification des ouvertures extérieures des cellules”.
La réponse faite par Eric MORETTI, dans son courrier du 11 mars 2024 à la Contrôleure Générale renvoie à janvier 2026 la réinstallation de douches, alors que lors de sa visite du 12 août 2024, la députée du Tarn Karen ERODI a relevé leur “état immonde” et la prolifération de moisissures (2).

Certaines demandes sont donc rejetées au motif que les carences invoquées ne peuvent être corrigées “dans un bref délai”. Brefs délais ? Il y a vingt ans, le Syndicat national pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS) de la maison d’arrêt, lors d’une visite de Philippe Folliot, alors député du Tarn, dénonçait déjà les conditions de travail du personnel pénitentiaire et l’état comme l’entretien des locaux (3).

Le même député,désormais sénateur, constatait la vétusté de la maison d’arrêt d’Albi dix ans après, en 2015 (4), à la suite de la visite du Contrôleur Général des lieux de privation de liberté du 11 au 14 février 2014, avec des conclusions similaires. Il faut attendre combien de
décennies pour que le “délai” ne soit pas “bref” ?
L’ordonnance du 14 août de la juge des référés du Tribunal Administratif de Toulouse n’est pas seulement un constat d’échec. C’est aussi la manifestation de la volonté de l’État, et en particulier de l’institution judiciaire, de « laisser pourrir », au sens propre comme au figuré, la situation des personnels comme des détenus de la maison d’arrêt d’Albi,

Après les ordonnances prises en France depuis plusieurs semaines, à Brest, à
Carcassonne, à Clermont-Ferrand, à Montpellier, à Nimes, comme au Puy-en-Velay, Albi n’est pas un cas isolé. C’est une politique « du pire », prise par un gouvernement
inexistant, puisque démissionné, qui ne peut être que le ferment de chaos et de possibles violences.
Sans nul doute, cette ordonnance fera l’objet d’un recours en appel de l’Observatoire
international des prisons (OIP) et des associations associées. Pour sa part la LDH ne peut que soutenir toute démarche de soutien aux mesures préconisées par l’OIP.

Albi le 16 août 2024.

1 Rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, sur la Maison d’arrêt

2 Sylvain Duchampt – FR3 Tarn Occitanie le 14/08/2024.
3 La Dépêche du Midi le 16/06/2004.
4 Michel Pech – FR3 le 09/06/2015.

Labastide – Rouairoux, Fête du fil, 17 et 18 août. . .

Retouvez-nous à Labastide Rouairoux ce weekend lors de la Fête du fil, du 17 au 18 août.

Pensez à covoiturer avec Mobicoop et le CIVAM Thoré Montagne pour vous y rendre!

Fête du Fil  23ème EDITION 

Samedi 17 et dimanche 18 Août 2024



Retrouvez les meilleurs moments des anciennes éditions de la ©Fête du Fil sur notre album photo !

©La Fête du Fil est une marque déposée à l’INPI

Mise à jour le 02/08/2024

La Fête du Fil

C’est le rendez-vous estival des passionné(e)s de loisirs créatifs et arts du fil.

Le 17 & 18 août, elle rassemble à Labastide-Rouairoux dans le Tarn (81): 70 exposants environs, et accueille  plus de 5000 visiteurs.

Elle est organisée par l’association Office Animation Bastidien

Contact:   06 79 49 65 66   lafetedufil@gmail.com

 La Fête du Fil est une marque déposée à l’INPI

Programme expositions,  programme  animations,  et visuels non contractu