S’ils nous dégagent, on revient !

arroser les chrysanthèmesLe Préfet du Tarn a écrit au Collectif des Bouilles ! Pour la première fois depuis le début de cette histoire, l’État nous adresse la parole, autrement qu’en lançant des gaz, en matraquant, en expulsant. On sait pas ce qui s’est passé dans leur tête. Si ça se trouve, y’a des repas végétariens à la cantine de la Pref’.

 

S’ils nous dégagent, on revient ! Appel à réoccupation potentielle de la ZAD du Testet Publié le janvier 29, 2015

 

Ami-e d’ici ou d’ailleurs, le projet initial de barrage de Sivens semble prendre la voie de l’abandon. Mais cette victoire n’est que très partielle car d’autres ouvrages hydrauliques ont été proposés par le ministère de l’écologie pour le site de Sivens. Les choix se sont appuyés plus sur les pressions diverses et une stratégie politicienne que sur le travail d’analyse et des arguments rationnels. Les solutions privilégiant un progrès social et humain ont été balayées pour laisser place uniquement aux solutions pseudo-techniques, s’intégrant comme à l’accoutumée dans la logique capitaliste d’un système dévastateur.

Lire la suite

Charlie Hebdo et… Le Lot en Action

Liberté de la presse : le LEA censuré à Cahors par le maire

Le Lot en Action, par Bluboux (Laurent Cougnoux), mis en ligne le 29 janvier 2014

image: http://www.lelotenaction.org/medias/images/f3.highres.png?fx=r_550_550

Blog LEA 1Insupportable d’entendre tous les barons de la politique parler de liberté de la presse, la larme à l’œil, la main sur le coeur… Jusque chez nous, à l’image du maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze, qui a pris la parole en public pour parler de la liberté de la presse lors du rassemblement à Cahors, au lendemain de l’attentat. Ce même Vayssouze qui est intervenu personnellement pour que le Lot en Action sorte des rayons de la médiathèque de Cahors…  Nous publions ci-dessous le “coup de gueule” publié dans le numéro qui sort en kiosque demain (30 janvier), ainsi que la copie d’un des courriers envoyés par nos lecteurs à la médiathque de Cahors.Le crépuscule des idiots

Bal tragique à Cahors : un mort !

Par l’Atra Bil R

La liberté de la presse est une et non négociable, sauf à Cahors… Oui-Oui (1), l’EDPT (élu du premier tour) nous a bavé un beau discours le 9 janvier dernier. L’émotion peut servir à faire remonter une popularité largement écornée par des prises de position impopulaires. L’exemple venant d’en haut. Voir les poses martiales de Flamby, le fromage mou de la république, que tous les politicards se sont empressés d’imiter : vive la presse, l’éducation, l’intégration et tout et tout… bref tout ce sur quoi ils se sont essuyés les pieds depuis quarante ans. Pour la liberté de la presse à Cahors c’est déjà gagné. On a le choix entre la « Détresse du Midi » et la « Maîtresse du Papy », mais le LEA n’est toujours pas mis à la disposition des lecteurs de la médiathèque de Cahors, malgré une mise à disposition gracieuse. Cherchez l’erreur. Bon, il est vrai que Charlie leur crachait à la gueule depuis quarante ans, mais malgré ça on pouvait le trouver dans les rayons. Il a fallu un attentat monstrueux pour que tout le monde, et surtout ceux qui ne pouvaient pas les blairer, deviennent d’un seul coup Charlie.

Lire la suite

L’utopie, y a que ça qui m’intéresse !

Faire part mariageEn guise d’introduction, j’aimerais savoir ce que pensent nos lecteurs et lectrices sur l’utopie de vivre dans un monde débarrassé de l’argent.

C’est à un authentique combat (pacifique) auquel je vous invite. Un combat contre soi-même. Puis le susciter chez les autres.

Avons-nous progresser depuis Diogène et sa lanterne : « je cherche un homme » ?

Alors… Eh bien, il y a les municipales : « aux urnes citoyen-ne-s ! »

Lire la suite

Un salaire à vie

106 page 5 Friot CastresSelon Bernard Friot, invité à Castres le 10 décembre dernier par un collectif d’organisations politiques et syndicales, RIEN DE PLUS FACILE !

Il suffit de supprimer les dividendes, de faire des travailleurs les propriétaires de leur entreprise, d’augmenter le taux des cotisations sociales et les salaires.

Il suffit de sortir de l’aliénation qui consiste à penser que les fonctionnaires, les femmes « au foyer » et les retraités ont des activités utiles, mais non productives. C’est faux ! s’exclame Friot.

Lire la suite

Une idée de révolution universelle pacifique

102 page 3 Travailler nuit gravementA brûle-pourpoint, un camarade des Alters, lors d’une communication hors de toute réunion politique a dit : « C’est pas vraiment un projet, c’est une idée qui m’a jailli dans l’esprit. Tu me diras ce que tu en penses. La pire des barbaries, c’est pas le fric ? N’est-il pas urgent de le supprimer ? Toute personne ayant un emploi, quel qu’il soit, ne serait pas rémunérée, mais en compensation aurait l’accès forcément gratos à tous les besoins vitaux. »

-Magnifique, camarade, tu dépasses Thomas More dans son mythe « Utopia » à la fin du XVème siècle. Ton idée est bouleversante au premier degré du terme, mais as-tu établi une liste des fameux « besoins vitaux » ?

-Bien sûr que non, il ne s’agit que d’une idée. Bien évidemment, j’ai une liste basique : chacun(e) aurait droit aux soins de santé selon la science médicale actuelle, un toit, une alimentation suffisante, l’instruction obligatoire… Il s’agit d’une liste tout à fait basique. C’est une idée, certes, mais j’y tiens au point où je voudrais en faire un projet. Il est bien certain que nos arrière-petits-enfants ne seront pas parvenus au top. Mais si toutefois d’autres pensent que cette idée peut se traduire par une construction d’un projet, il faut commencer hic et nunc (ici et maintenant). Je compte sur toi pour étayer ces besoins vitaux sur des valeurs bien supérieures. »

Mes chers camarades, si comme moi vous adhérez à un projet d’un tel idéal, manifestez-vous en élargissant ces besoins vitaux, comme je vais essayer de le faire moi-même.

Hubert GOURG

Confluences n° 102

 

Entendu sur les marchés

112 page 4 tester le changementLes 22 et 26 novembre, j’ai participé à une distribution de tract organisée par le Collectif Testet 81 à Castres, Place J. Jaurès et à Lameilhé.

Je vous livre – brut de décoffrage – quelques propos qui m’ont été renvoyés à la face et qui ne manquent pas de poser des questions sur le niveau d’information de nos concitoyen-ne-s…

Un agriculteur (retraité ? FNSEA ?) : Il faut de l’eau pour irriguer ! Il faut liquider les casseurs ! Vous vous dites intello ? Me montrant du doigt : L’intelligence, c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale !

Lire la suite

Résistance à l’Agression Publicitaire

arton358-370e2L’association de Résistance à l’Agression Publicitaire (RAP), Les Déboulonneurs et une dizaine d’autres associations appelaient le samedi 26 avril 2014 à une journée de mobilisation nationale (dans plusieurs villes) contre l’envahissement publicitaire par les nouvelles technologies de la communication, intitulée pour l’occasion « Festiv’Halte aux écrans numériques publicitaires ».

Lire la suite

FRALIB : pas un boulon ne sortira de cette usine !

110 page  4 fralibVoilà ce qu’avait déclaré Olivier Leberquier, délégué CGT au Comité d’entreprise de Fralib lors de l’annonce de la fermeture de cette usine de 170 salariés en septembre 2010. 1336 jours plus tard, cette prophétie est devenue réalité : les salariés de l’usine de conditionnement de thés et d’infusions de Gémenos (13) ont signé un accord avec le groupe Unilever qui leur permet de maintenir la production avec la SCOP TI.

Lire la suite

Il paraît…

Quand j’entends des gens bien nourris, bien vêtus, qui dorment au chaud me parler de fraternité alors que leur mode de vie et leurs actes les rendent complices de ce système producteur de misères… je me dis qu’il reste encore beaucoup de travail d’éducation et de pédagogie pour leur expliquer leurs responsabilités dans cet état de fait.

Il n’y a pas de fraternité dans une société hiérarchisée qui stipule clairement la supériorité des uns, des unes sur les autres au même titre qu’il n’y a ni liberté ni égalité tant que nous n’avons ni les mêmes droits ni les mêmes moyens d’exercer notre émancipation, notre autonomie.

Lire la suite

J’ai fait un rêve : un Conseil Général démocratique !

HémicycleCoup sur coup, fin février 2014, le Conseil Général du Tarn a pris deux décisions contraires « au minimum syndical » écologique, à une majorité voisine de celles qu’obtenait en son temps le Soviet Suprême d’URSS.

D’abord, l’assemblée départementale (46 conseillers généraux) s’est prononcée en faveur du barrage du Testet : 43 POUR, 1 CONTRE et 2 en faveur d’un moratoire. Avec un curieux processus de décision, « le sondage délibératif »[1]. Procédure pour le moins mal assimilée, puisque la décision intervient après un refus de la part de nos conseillers départementaux de participer à un débat contradictoire proposé par les deux collectifs qui, sur le terrain, s’opposent à ce projet. On notera aussi que la même assemblée avait adopté en 2011 la « Charte de Participation », afin, disait-on alors, de mettre en place une démocratie participative !

Lire la suite