Castres : l’univers poétique des troubadours

CASTRES : Conférence-diaporama L’univers poétique des Troubadours

Dès le 11ème siècle, le « miracle occitan » a gagné l’ensemble des pays de langue d’oc, Occitanie et Catalogne : c’est la naissance du Trobar.

Cette poésie lyrique, première poésie d’Europe en langue vernaculaire, centrée sur la « fin’amor », l’amour épuré, constitua une révolution : « Lorsque la poésie provençale inventa l’Amour courtois, ce fut sur le modèle du dévouement vassalique qu’elle conçut la foi du parfait amant. » (Marc Bloch, La Société féodale).

La conférence évoquera l’espace de la culture occitane, les différents genres poétiques ainsi que les principaux maîtres de cet art nouveau que nous connaissons par les « vidas ».

Il s’agit de grands seigneurs tels que Guilhèm IX, comte de Poitiers et duc d’Aquitaine, premier « Trobador » connu, ou au féminin, la « Trobairitz » Beatritz, comtesse de Die.

Mais aussi de lettrés de condition modeste. Ainsi du plus fameux d’entre eux, le Limousin Bernart de Ventadorn, du Toulousain Pèire Vidal, ou encore d’Arnaud de Maruèlh, accueilli à Burlats par Asalais, fille du comte de Toulouse.

Tous ces créateurs ont fait de l’occitan la langue de l’Europe cultivée des 12e et 13e siècles, servant de modèle aux “Trouvères” français, « Trobadores » de la péninsule ibérique, etc…

Conférence accompagnée d’illustrations sonores, avec texte occitan et traduction française, pour tout public aura lieu le samedi 29 février 2020, à 14h30, à la salle Jeanne Cabrol de la Maison des Associations (Place du 1er Mai – 81100 Castres).

Entrée gratuite.

En partenariat avec l’Université Pour Tous

et l’Institut d’Etudes Occitanes – Section Tarn.

Organisateur :Centre Occitan del País Castrés

« Ostal Azalais », 6 rue du Consulat – 81100 CASTRES 05 63 72 40 61 – azalais@wanadoo.fr

Laïcité et Marseillaise ?

À mesdames et messieurs les professeurs des collèges et lycées de France.

Suite à ma présence au conseil d’administration du collège Val-Cérou, où j’ai pris connaissance du programme de la journée du 9 décembre, dite « journée de la laïcité », je tenais à vous faire part de mes réflexions et remarques sur le contenu de cette journée, pour les 6° en particulier. J’ai effectivement été très surpris du choix de l’Éducation Nationale, pour aborder ces notions de vivre ensemble, de tolérance, d’égalité et de liberté de penser qu’incarne la laïcité, de vouloir illustrer ou chanter la Marseillaise. La Marseillaise qui est un chant, par excellence, partisan, guerrier, nationaliste et haineux. Étonnant choix que de brandir ce symbole sanglant comme représentation de la laïcité et du vouloir vivre ensemble. Dois-je vous rappeler que le nom original de ce chant est « Chant de guerre pour l’armée du Rhin » et qu’il a été écrit (en 1792 par Rouget de Lisle, officier du Génie militaire) spécialement pour fortifier et glorifier dans les esprits l’idée de patriotisme et de sacrifice, dans la guerre pour la Nation ? C’est un chant d’identité nationale et de rejet haineux des autres nations, avec qui la France était en guerre à l’époque, notamment l’Autriche. Ce chant n’illustre en rien la laïcité et le vouloir vivre ensemble, en rien !

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Ces gens qui « ne sont pas CHARLIE »… et dont je fais partie.

Dimanche 11 janvier 2015, 09h30, matin brumeux et pluvieux, de cette fine pluie qui semble pénétrer jusqu’à la chair et les os et cheviller le froid hivernal, au coeur. Cette bruine insidieuse, partout et régulière, 10919017_1584211315143519_4015708539644755395_nsans fin… qui vous cerne d’inconfort, comme le mal être qui a, depuis mercredi dernier, écorné les pages du GRAND LIVRE SACRÉ de ce dont il convient, unanimement, d’appeler et de rappeler le nom,« la liberté d’expression ».

 

Et en effet, partout où mes yeux se posent dans cet espace public détrempé, je tombe sur des vitrines flanquées du mot de solidarité (pas encore logo mais ça ne saurait tarder?!) « JE SUIS CHARLIE ».

 

Nous sommes à Castres, ville à la ligne politique municipale, mais pas seulement, fortement imbibée de « valeurs de droite », « une droite républicaine » bien sûr… donc anti-communautariste, pour les autres bien sûr, l’entre soi droitier étant, pour le reste des« gens d’ici » une règle d’or, bien que non avouée…

 

Imprimés blanc sur fond noir avec la typographie de CHARLIE HEBDO ou dessinés directement sur un bout de papier blanc, avec un simple crayon. Parfois avec des couleurs et du gribouillage « qui dépasse des lignes », dans lesquels on sent la patte d’un enfant dont on peut se demander ce qu’il a bien pu comprendre du pourquoi de ce dessin, et dont on peut légitimement douter qu’il en soit à l’initiative seul.

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Un nouveau Blog pour Confluences81

Confluences 81 : évolution et constance !abo2

 Confluences 81 est un petit « journal d’expression libre partagé par Les Alternatifs du Tarn » (c’est le sous-titre !). Il a commencé en mai 2014 sa 19ème année de parution ininterrompue !

Bref historique

Au mois d’avril 1996 paraît le n°1 de Confluences 81. Il est créé par le groupe politique Tarnais « Convention pour une Alternative Progressiste », lui-même issu des Comités Juquin. Avec la création des Alternatifs en 1998, la CAP adhère à ce nouveau mouvement et le groupe Tarnais continue à publier 6 fois par an un numéro allant de 4 à 8 pages. Progressivement le journal passe à 16 pages avec un dossier central de 4 pages, toujours sur un rythme bimestriel.

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Notre Dame des Landes : l’automne de tous les dangers

Sur le blog des Alternatifs de Loire-Atlantique

cet article a été rédigé pour Rouge & Vert, le journal national des Alternatifs

gardaremNDDLAu sortir d’un été plutôt calme, laissant enfin aux paysans et aux zadistes le temps de cultiver la terre et d’expérimenter des modes de vie alternatifs, la première salve est venue du Préfet de Loire Atlantique qui a pris trois arrêtés interdisant « tout transport de matériaux de construction, de carburant, d’explosifs, de produits inflammables et de feu d’artifice » sur les communes de Notre Dame des Landes et de Vigneux entre le 2 septembre et le 4 novembre. Exactement comme avant l’opération CESAR(1) de sinistre mémoire.

Car, côté gouvernemental, on fait de moins en moins semblant : si le Ministre des transports, M. Cuvillier, a reçu pour la première fois une délégation des opposants au projet d’aéroport – l’Acipa, l’Adeca, le collectif des pilotes et le CéDpa – pour affirmer que tous les engagements de l’Etat en matière de concertation et de respect des normes environnementales seront tenus, quelques jours plus tard, son collègue de l’environnement, Philippe Martin, affirmait sur Europe 1 « qu’à l’issue des consultations qui ont lieu actuellement, c’est un équipement qui devra se faire« .

Et en matière de consultation, c’est le Préfet de région qui est à la manoeuvre. Comme l’a rappelé Delphine Batho, l’ex-ministre de l’écologie vidée par Ayrault, sur le site écolo Reporterre le 11 septembre dernier, indique : »… les conclusions de la commission scientifique sont assez claires. La législation sur la zone humides fait que la méthode envisagée pour la compensation environnementale n’est pas possible. Si on suit la conclusion de la commission scientifique, en l’état, le projet d’aéroport ne peut pas être conforme à la loi sur l’eau ». Conséquence : le Préfet vient de nommer une nouvelle commission, immédiatement dénoncée par les associations de défense de l’environnement car elle n’intègre pas le moindre spécialiste de l’eau !

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