A brûle-pourpoint, un camarade des Alters, lors d’une communication hors de toute réunion politique a dit : « C’est pas vraiment un projet, c’est une idée qui m’a jailli dans l’esprit. Tu me diras ce que tu en penses. La pire des barbaries, c’est pas le fric ? N’est-il pas urgent de le supprimer ? Toute personne ayant un emploi, quel qu’il soit, ne serait pas rémunérée, mais en compensation aurait l’accès forcément gratos à tous les besoins vitaux. »
-Magnifique, camarade, tu dépasses Thomas More dans son mythe « Utopia » à la fin du XVème siècle. Ton idée est bouleversante au premier degré du terme, mais as-tu établi une liste des fameux « besoins vitaux » ?
-Bien sûr que non, il ne s’agit que d’une idée. Bien évidemment, j’ai une liste basique : chacun(e) aurait droit aux soins de santé selon la science médicale actuelle, un toit, une alimentation suffisante, l’instruction obligatoire… Il s’agit d’une liste tout à fait basique. C’est une idée, certes, mais j’y tiens au point où je voudrais en faire un projet. Il est bien certain que nos arrière-petits-enfants ne seront pas parvenus au top. Mais si toutefois d’autres pensent que cette idée peut se traduire par une construction d’un projet, il faut commencer hic et nunc (ici et maintenant). Je compte sur toi pour étayer ces besoins vitaux sur des valeurs bien supérieures. »
Mes chers camarades, si comme moi vous adhérez à un projet d’un tel idéal, manifestez-vous en élargissant ces besoins vitaux, comme je vais essayer de le faire moi-même.
Hubert GOURG
Confluences n° 102