Manuel Bompard et Adrien Quatennens étaient récemment venus faire entrer l’opposition au projet Terra2 dans l’arène électorale. JDI (DR)
Les opposants au projet sur la zone des Portes du Tarn étaient aux anges, vendredi 18 février. Ils annonçaient ainsi un “Coup de tonnerre sur la ZAC : le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse vient de suspendre l’exécution de l’arrêté du 6 mai 2021 autorisant la destruction d’espèces
protégées pour l’aménagement des travaux de la ZAC Les Portes du Tarn.”
“L’urgence à suspendre a été reconnue compte tenu des impacts sur les espèces protégées pouvant résulter des travaux en cours sur la ZAC”, poursuivent les opposants. “Par ailleurs, une motivation insuffisante a été retenue concernant la raison impérative d’intérêt public majeur. L’arrêté de 2021 omet en effet d’indiquer en quoi la dérogation accordée répondrait à cette raison impérative d’intérêt public majeur. Il faut désormais attendre le jugement sur le fond et les travaux doivent donc s’arrêter.”
Pour La France insoumise “Cette première victoire montre le bien fondé des arguments des opposants au projet de plateforme logistique géante TERRA2 et à ses nuisances. C’est toute l’orientation de cette zone qui doit être maintenant revue dans le cadre d’un véritable projet de territoire co-élaboré avec les citoyens et leurs organisations. “
Pour la SPLA des Portes du Tarn en revanche, “S’agissant de la décision du tribunal administratif de suspendre les travaux dans le cadre de ce référé
suspension, il s’agit d’une jurisprudence quasi-constante qui consiste à geler les travaux dans l’attente d’une décision sur le fond de l’affaire.
La S.P.L.A. “informe se pourvoir en cassation contre la décision du juge administratif, réaffirmant le fait que Les Portes du Tarn constituent un projet de territoire, conciliant économie et environnement : les précédents travaux engagés sur le barreau routier ont permis de supprimer 500 camions/jour du centre-ville de Saint-Sulpice ; par ailleurs Vinovalie ainsi que l’aire de service représentent déjà environ 140 emplois sur le site. Une dynamique qui doit se poursuivre” selon les dirigeants de la S.P.L.A. qui s’annoncent « confiants sur le jugement au fond du dossier en cours et dans l’attente, nous poursuivons notre mission. »
La S.P.L.A. “regrette que ce projet de long terme, porteurs d’activités économiques, de créations de richesse pour ce territoire tarnais et donc créateur d’emplois soit freiné.”