La grande presse (et pas seulement des associations des Droits de l’Homme) dénoncent le refus d’ouvrir les yeux de notre gouvernement et de l’UE.
- Les mineurs incarcérés en CRA
- les mineurs étrangers, dont la situation ne fait qu’empirer
- et ceux qui aident les étrangers ; Georges Gumpel qui a été sauvé en 1942 (il avait 5 ans) dit :”Si nous sommes en vie, c’est parce que des délinquants solidaires ont désobéi, nous ont cachés, nous ont nourris, en dépit des lois de Vichy et de l’occupant”
Voilà pourquoi samedi 8 avril 2017 nous manifesterons pacifiquement au cœur du marché de Mazamet, rue de Verdun, de 10h30 à 11 h30 comme nous le faisons depuis 7 ans avec 180 autres Cercles de Silence, en France.
L’engagement le plus symbolique du président de la République d’en finir avec la rétention des enfants a fait long feu : pas moins de 460 mineurs ont été enfermés dans un centre de rétention administrative en métropole entre 2012 et 2016 ; quelque 20 000 ont subi ce sort à Mayotte.
Paris s’était engagé, à l’automne 2015, à recevoir en deux ans 30 000 réfugiés arrivés en Grèce et en Italie, à ce jour, seuls 2 758 ont été transférés dans l’Hexagone, selon le décompte de la Commission européenne. (Médiapart)
Quant à la situation des mineurs non accompagnés, elle n’a fait qu’empirer au cours des dernières années. En Europe, ils sont des dizaines de milliers à avoir suivi la même route que leurs aînés pour échapper à la guerre ou à la misère. En chemin, les dangers sont pour eux décuplés. Sans parents, sans proches, ils s’en remettent au hasard des rencontres : une partie d’entre eux semble avoir disparu des radars des autorités européennes. En France, de janvier à novembre 2016, le ministère de la justice en a enregistré 6 400.
Comme les adultes, beaucoup sont contraints de dormir à la rue, notamment à Paris, avant de trouver un abri. (la Cimade)
Georges Gumpel : “Si nous sommes en vie, c’est parce que des délinquants solidaires ont désobéi, nous ont cachés, nous ont nourris, en dépit des lois de Vichy et de l’occupant en 1942”, proclame le texte, visible sur le site de l’Union juive française pour la paix (UJFP) » la Dépêche 20 avril 2017.
Abaissement de l’âge du relevé d’empreinte à 6 ans
Il est évident qu’en l’état actuel du texte, les garanties légales ne sont pas suffisantes pour qu’un relevé d’empreintes et de données soit réalisé à l’égard des mineurs à partir de 6 ans dans la protection des droits de ceux-ci et de l’intérêt supérieur de l’enfant.
Transmis par Eric Vergniol