Maria « Pita » Mayor Fernàndez de la Camara (1560-1643)
Certains vous diront sans doute que les armes, les batailles, les guerres sont une affaire d’hommes. Des valeurs telles que la virilité, le courage, l’intrépidité sont requises pour cet art. Et ces valeurs là, et bien voyez-vous, on dit qu’elles sont « masculines ». On prendra pour preuve les faibles effectifs de femmes au sein des armées officielles, au sein des groupes de guérilla (même si les certitudes prennent du plomb dans l’aile avec les combattantes kurdes qui luttent vaillamment contre Daech !), mais on ne se posera pas la question des interdits et des obstacles qui ont longtemps empêché les femmes d’accéder à de telles fonctions. On ne vous parlera pas non plus du nombre impressionnant de femmes militaires violées au sein de l’armée française ou au sein de l’armée des USA (toutes les 3 heures, une militaire étasunienne est violée). Elles seront sans doute considérées comme victimes collatérales d’un corps de métier rude, viril, qui a ses propres règles, dont celle de l’omerta… Aucun nom d’héroïne guerrière ne leur viendra à la bouche, si ce n’est peut-être Jeanne d’Arc ! Comme tout et son contraire a déjà été écrit sur Jeanne la Lorraine, je ne m’y attarderai pas. D’autant que j’ai tendance à éviter les personnages admirés et récupérés par l’Extrême Droite Catholique !