St. Lhomme : triple procès, triple victoire !

Pour mémoire, constatant que l’UFC-QueChoisir prétend sur tous les supports (journaux, radios, tv) que l’on ne peut refuser le compteur Linky, ce qui est totalement mensonger (des milliers de gens le font tous les jours !), j’ai accusé la direction de cette association de trahir les citoyens (rabaissés au rang de “consommateurs”), de s’être compromise avec les fournisseurs d’énergie et avec Enedis dans le cadre de l’opération “Énergie moins chère ensemble” et de fait d’avoir “organisé sa propre corruption”, s’empêchant au passage de s’opposer à la pose des Linky, cqfd. (cf http://refus.linky.gazpar.free.fr/linky-ufc-que-trahir.htm)

Pour m’étouffer financièrement (ce qui a été évité grâce au soutien de nombre d’entre vous, merci encore infiniment !), la direction de la richissime UFC-QC a lancé pas moins de quatre procédures en justice à mon encontre : une rapide (dite “citation directe”) et trois procédures avec constitution de partie civile, procédures longues et chères pour lesquelles j’ai été convoqué à Paris à trois dates différentes par trois juges d’instruction, aboutissant à 3 mises en examen, le tout pour un seul et même article de ma plume ! Ouf !

Concernant la citation directe, j’ai gagné en première instance et j’allais gagner en appel… mais une “boulette” administrative a fait que mon avocat et moi étions absents, ce qui a permis à UFC de mentir de façon inouïe sans contradiction possible. Cela s’est soldé par une saisie de 3173 euros sur mon compte (qui m’ont été remboursés par mon association, l’Observatoire du nucléaire, elle même abondée par vos soutiens, merci encore et toujours).

Mais le plus important était le résultat du grand “triple procès” pour lequel, outre l’UFC-QC en tant que telle, j’étais attaqué aussi par Mme Chesnais (journaliste à QueChoisir) et M. Mouchnino (chargé de mission à l’UFC), ces deux derniers étant bien entendu mobilisés par leur direction dans le but de me couler triplement…

J’ai gagné les trois procès en première instance (cf http://refus.linky.gazpar.free.fr/ufc-deboutee-mai2020.htm ) le 5 mars 2020, mais les perdants ont fait appel, peut-être dans l’espoir de gagner, mais assurément pour continuer à me coûter cher.

Un an plus tard, le 4 mars 2021, après le procès en appel qui a eu lieu le 28 janvier, le triple arrêt de la Cour d’appel est tombé : j’ai encore gagné ! Vous trouverez ci-joint deux des jugements, le troisième étant de peu d’intérêt : la procédure concernant M. Mouchnino était tellement ridicule que son avocat l’a convaincu de renoncer à l’appel, ce que la Cour s’est logiquement contentée de constater.

Si vous lisez attentivement le jugement concernant l’UFC, vous verrez que mes propos sont considérés comme diffamatoires. C’est une subtilité du droit français : on part du principe que les propos sont diffamatoires pour démontrer que, finalement, ils sont justifiés et ne peuvent donc être condamnés. C’est ce qui s’est passé tant en première instance qu’en appel.

Cependant, grassement subventionnée et pouvant donc se permettre de gaspiller beaucoup d’argent, la direction de l’UFC-QC et son séide Mouchnino ont décidé de se pourvoir en cassation ! Le marathon judiciaire va donc continuer… Mais le plus grave est que, toute actualité étant étouffée par le Covid, ces jugements vont probablement passer inaperçus, ce qui va permettre à la direction de l’UFC de faire comme si de rien n’était et de ne  renoncer ni à sa collusion avec les fournisseurs d’énergie et Enedis, ni à ses mensonges sur le Linky…