
Albi : mineurs isolés étrangers

Après deux années de déploiement à marches forcées du compteur/capteur Linky par ENEDIS et ses bataillons de poseurs sous-traitants, force est de constater que ce soi-disant “concentré de technologie” fait souvent l’objet d’articles de presse évoquant les mésaventures vécues par des usagers ayant accepté ou subi son installation.
Pourtant, les pouvoirs publics soutiennent inconditionnellement le prétendu saut technologique (qui est loin d’être avéré) incarné par ce capteur Linky dont la généralisation est inscrite dans une loi de transition dite écologique. D’ailleurs, les autorités territoriales y participent cyniquement en attaquant sans états d’âme au Tribunal administratif les élus soucieux de leurs administrés, qui osent braver le conformisme pro-Linky ambiant en prenant des arrêtés restrictifs face à cet acharnement à vouloir imposer un objet connecté dans le sanctuaire de la vie privée que sont les logements.
Marinaleda une nouvelle fois en danger…
Une certaine « mode Marinaleda », à gauche, est plutôt passée, tout comme a quasiment passé le Chiapas, l’EZLN et le sous-commandant Marcos… Le « tourisme révolutionnaire », fût-il bien intentionné, solidaire, a fondu comme neige au soleil et montré ses limites. Le « tourisme politique » s’évapore, les problèmes restent, retombent souvent dans la pénombre médiatique, sur ceux qui en souffrent le plus… Réactiver les « réseaux solidaires » n’est pas facile. Une fois de plus, Marinaleda est en danger et il faut la sauver. Sa population, ses élus, en appellent à une solidarité redoublée.
Juan Manuel Sanchez Gordillo, maire depuis 1979 de ce « pueblo» (village) andalou agricole insoumis, de 2 800 habitants, autogéré par sa population, vient de nous confirmer que, ce qu’il appelle « l’utopie concrète » de Marinaleda, est une nouvelle fois menacée. En effet, le gouvernement socialiste andalou de Susana Diaz a perdu le soutien de « la droite troglodyte ». PSOE et CIUDADANOS viennent de mettre fin à la gestion, ensemble, pendant trois ans, de la « communauté » (gouvernement régional). Rappelons que CIUDADANOS, contrairement aux efforts des médias pour le présenter comme « centriste », reste un parti bien de droite, à la couenne droitière endurcie. La machine à recycler le néo-franquisme a tenté de siphonner le parti populaire, pendant que le PSOE andalou draguait à droite.
J’en ai parlé à quelques un.e.s, j’ai fait analyser mes urines pour voir si elles contiennent du glyphosate, le 1er aout dernier en Ariège… j’attends les résultats, pour notamment m’associer à une plainte collective contre Monsento et Bayer… (à ce propos, y a du nouveau : https://www.mediapart.fr/journal/economie/110818/roundup-monsanto-lourdement-condamne-aux-etats-unis?utm_source=article_offert&utm_medium=email&utm_campaign=TRANSAC&utm_content=&utm_term=&xts=&xtor=EPR-1013-%5Barticle-offert%5D&xtloc=&url=&M_BT=52656453228 )
En Ariège: La campagne continue ! Plus de 200 personnes sont inscrites pour le prélèvement d’urines, dont plus de 150 avec plainte.
50 personnes portant plainte ont fait leurs analyses Mercredi 1 août. La plainte a été déposée le 15 juin 2018 par 8 faucheurs qui avaient déjà fait leurs analyses.
Le 19 juillet 2018, le Premier Ministre a déclaré d’utilité publique le projet d’autoroute à péage Castres – Toulouse. Depuis des années, à chaque étape de ce dossier validée par les services de l’État, le collectif PACT rappelle les arguments qui font que ce projet n’est pas la réponse adaptée aux besoins de notre territoire et aux enjeux de l’époque. L’impact sur la santé et l’environnement est largement négatif, les destructions de terres agricoles et de zones naturelles sont irréversibles, le coût supporté par les collectivités territoriales est sans précédent, le péage de 15 euros est injuste, les déviations existantes gratuites deviendront payantes et les villages retrouveront le trafic routier d’avant…
Mais le plus inacceptable c’est qu’à une époque où les engagements mondiaux pour le climat poussent à la sobriété, les décideurs refusent toujours de demander aux services de l’État d’étudier un aménagement sur place de la RN 126. Pourtant au regard de la pré-étude de cet aménagement, présentée lors de l’enquête publique et financée par des collectivités opposées au projet autoroutier, cette solution est la plus à même de répondre, économiquement et écologiquement, à l’intérêt général.
De l’aveu même du responsable national du déploiement des compteurs communicants Linky, la “course” avec les hackers est “sans fin”.
DAMIEN MEYER VIA GETTY IMAGES
Élu en 1993 maire de Bovel, 613 habitants, je m’oppose au déploiement des compteurs communiquant Linky de la société Enedis. Depuis qu’en 2017 mon conseil municipal a délibéré, et que nous avons fait appel du jugement annulant notre délibération, des dizaines de gens me téléphonent ou m’écrivent, certificats médicaux à l’appui, pour me dire qu’ils sont malades, ne sachant plus à quel saint, à quelle justice, à quel élu se vouer pour obtenir le droit de vivre dans un environnement sain (NDLR : à l’heure actuelle, les études scientifiques montrent que les compteurs n’ont pas plus d’impact sur la santé que les anciens compteurs).
Non, non, vous ne rêvez pas, nous ne sommes pas à la mi-Carême, mais pourquoi se priver d’un carnaval en juin ? HEIN ? Alors, cochez la date sur vos agendas !
Spectacle gratuit.
Pour que ce soit plus drôle, arrivez déguiséEs !
Et pour que ce soit encore plus drôle, habillez-vous de vert fluo !
Le 31 mai se tiendra à Amiens le troisième round du procès de la ferme-usine des 1000 vaches. Six militants de la Confédération paysanne sont poursuivis au civil pour leur action syndicale de démontage d’éléments de la salle de traite en mai 2014. Une action collective et non violente d’alerte de la société sur les dangers de l’industrialisation de l’agriculture.
Lors de l’audience en appel, la justice a reconnu cet acte comme « relevant d’une action de lanceurs d’alerte ». Pourtant, après l’audience pénale, la ferme-usine réclame près de 200.000 € de « dédommagement » aux militants !
Quelle mauvaise blague ! Alors qu’un paysan sur quatre gagne moins de 600 € par mois, on va demander à des syndicalistes de dédommager une ferme-usine, qui se gave sur le dos de tous les paysans ! Cette ferme-usine qui affiche clairement que sa production principale est celle de fumier et de lisier destinés à la méthanisation, plaçant le lait comme un sous-produit des déjections animales, est le symbole même de la dérive qui, avec la connivence des industriels de la filière laitière, met les paysannes et les paysans sur la paille. 1000 vaches dans un hangar, ce n’est pas notre conception du bien-être animal.
Cinéma Le Lido à Castres
(2/4 quai Miredames, 81100 CASTRES)
Avec le soutien d’ATTAC Tarn, de Confluences 81
et du groupe libertaire ELAFF.
Projection-débat du film en présence du réalisateur Yannis Youlountas :