Fichage des élèves

A Béziers ou ailleurs, c’est tout le fichage des élèves dans l’Éducation Nationale qu’il faut dénoncer !

Un tollé massif et justifié contre Ménard

L’annonce par le maire de Béziers Robert Ménard d’un fichage des écoliers dans sa ville, étiquetés « musulmans » selon leur prénom, provoque à juste titre un tollé massif. Non seulement cette pratique est illégale par rapport à la loi Informatique et Libertés de 1978, mais elle constitue aussi un laboratoire nauséabond des pratiques que l’extrême droite est capable de mettre en œuvre quand elle accède au pouvoir. La ministre de l’Éducation Nationale, le premier ministre et le président de la République ont manifesté leur vive indignation, ce dernier déclarant en particulier que le fichage des enfants à l’école est contraire aux valeurs de la République.

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Charlie Hebdo et… Le Lot en Action

Liberté de la presse : le LEA censuré à Cahors par le maire

Le Lot en Action, par Bluboux (Laurent Cougnoux), mis en ligne le 29 janvier 2014

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Blog LEA 1Insupportable d’entendre tous les barons de la politique parler de liberté de la presse, la larme à l’œil, la main sur le coeur… Jusque chez nous, à l’image du maire de Cahors, Jean-Marc Vayssouze, qui a pris la parole en public pour parler de la liberté de la presse lors du rassemblement à Cahors, au lendemain de l’attentat. Ce même Vayssouze qui est intervenu personnellement pour que le Lot en Action sorte des rayons de la médiathèque de Cahors…  Nous publions ci-dessous le “coup de gueule” publié dans le numéro qui sort en kiosque demain (30 janvier), ainsi que la copie d’un des courriers envoyés par nos lecteurs à la médiathque de Cahors.Le crépuscule des idiots

Bal tragique à Cahors : un mort !

Par l’Atra Bil R

La liberté de la presse est une et non négociable, sauf à Cahors… Oui-Oui (1), l’EDPT (élu du premier tour) nous a bavé un beau discours le 9 janvier dernier. L’émotion peut servir à faire remonter une popularité largement écornée par des prises de position impopulaires. L’exemple venant d’en haut. Voir les poses martiales de Flamby, le fromage mou de la république, que tous les politicards se sont empressés d’imiter : vive la presse, l’éducation, l’intégration et tout et tout… bref tout ce sur quoi ils se sont essuyés les pieds depuis quarante ans. Pour la liberté de la presse à Cahors c’est déjà gagné. On a le choix entre la « Détresse du Midi » et la « Maîtresse du Papy », mais le LEA n’est toujours pas mis à la disposition des lecteurs de la médiathèque de Cahors, malgré une mise à disposition gracieuse. Cherchez l’erreur. Bon, il est vrai que Charlie leur crachait à la gueule depuis quarante ans, mais malgré ça on pouvait le trouver dans les rayons. Il a fallu un attentat monstrueux pour que tout le monde, et surtout ceux qui ne pouvaient pas les blairer, deviennent d’un seul coup Charlie.

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YES WEEK-END – Une génération de salariés pro-travail dominical pas si spontanée

(Photo AFP / KENZO TRIBOUILLARD)
(Photo AFP / KENZO TRIBOUILLARD)

Leur dispositif médiatique est parfaitement rodé. Les employés de Leroy Merlin et Castorama qui souhaitent travailler le dimanche sont en effet parés d’un slogan accrocheur (“Yes week-end”), de porte-parole efficaces et de toute la panoplie de communication (t-shirts, banderoles, affiches) pour faire entendre leurs arguments alors que quatorze magasins Castorama et Leroy Merlin d’Ile-de-France ont ouvert dimanche 29 septembre, malgré une décision de justice leur imposant la fermeture.

Le Huffington Post revient sur la création de leur collectif, “les bricoleurs du dimanche”, lancé en décembre 2012 et dont l’objectif est de “mobiliser l’opinion publique et faire bouger le gouvernement” sur le principe du travail dominical.

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Le projet de loi Hamon sur l’économie sociale et solidaire.

IMG_6362Il est traditionnel que la gauche gouvernementale s’intéresse à l’Economie Sociale et Solidaire. Le gouvernement Jospin avait ainsi introduit la Société Coopérative d’Intérêt Collectif dans la législation. Benoît Hamon, ministre délégué, se montre plus ambitieux avec un projet de loi-cadre sur l’ESS. Présenté au Conseil des ministres du 17 juillet 2013, ce projet vise à étendre le périmètre de l’ESS en y intégrant des sociétés de capitaux qui respecteraient certaines règles pour le moins floues.Imposant document de 96 pages, ce projet de loi se décompose en neuf titres. Le premier porte sur « la définition du champ de l’ESS ». Le second sur « des dispositions favorisant la transmission d’entreprises à leurs salariés ». Les quatre titres suivants portent sur chacune des différentes structures qui

Notre Dame des Landes : “une cause nationale”

 411“Si ceux pour qui les mots ’crise écologique’ veulent dire quelque chose perdent cette bataille, si cet aéroport se faisait, le mouvement écologique en serait aussi durablement affaibli qu’il l’avait été, en 1977, par les événements de Creys-Malville.
Le lourd silence de Cécile Duflot, de José Bové, de Daniel Cohn-Bendit, de Nicolas Hulot et de tant d’autres sommités, le désintérêt des médias, la passivité d’Europe Ecologie Les Verts, le « courage fuyons » des élus PS informés des enjeux écologiques, l’apathie de la grande majorité des associations environnementales, le désir si manifeste de tout ce joli monde de tourner la page n’y font rien : ce qui s’est déroulé cette semaine et se poursuit ces jours-ci autour de Notre Dame des Landes, en Loire-Atlantique, est vital, crucial, essentiel.
Si ceux pour qui les mots « crise écologique » veulent dire quelque chose perdent cette bataille, si cet aéroport se faisait, le mouvement écologique en serait aussi durablement affaibli qu’il l’avait été, en 1977, par les événements de Creys-Malville.

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Qui nie le vent sème la tempête

DES_MA1-300x300Gérard BASTIDE, les lecteurs de Confluences 81 le connaissent bien, ainsi que ses articles et ses dessins. Maire adjoint de Labastide-Rouairoux, vice-président du Parc Régional du Haut-Languedoc, il fait ici le point sur la “crise” qui agite, depuis quelques mois, cette collectivité. 

Pour compléter et permettre une meilleure compréhension du sujet, nous faisons suivre cet article par un compte-rendu d’une réunion organisée sur le sujet par Sortir du Nucléaire Tarn. 

A ceux qui seraient tentés de croire à la mort annoncée du Parc, je suis heureux d’affirmer que le rapport d’autopsie n’est pas pour demain, que le Parc du Haut-Languedoc fêtera l’an prochain ses 40 ans, qu’il se porte plutôt bien et vient de faire l’objet d’un quasi-plébiscite : Après 3 ans d’élaboration, des centaines de réunions,  119 communes sur les 121 du périmètre d’étude ont approuvé la nouvelle charte, 19 communautés de communes, com d’agglo et autres conseils généraux. Sur 20. Un quasi-plébiscite. Où est donc le problème ?

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Projet du barrage de Sivens : une tentative de passage en force !

MARBRUne lutte pour l’Eau fait rage, ici dans le Tarn, à BARAT !

En cette fin mai, les informations « glanées » ci et là sur le projet de barrage dans la vallée de Barat semblent indiquer que des décisions ont été prises en « haut lieu »…

En effet, l’enquête publique concernant ce projet serait programmée pour cet été ! Pour être précis entre le 14 juillet et le 15 août prochains…

Le Collectif pour la Sauvegarde de la Zone Humide du Testet dénonce le déni de démocratie auquel correspond cette volonté de « faire passer en force » ce projet contre lequel plus de 700 citoyens se sont élevés (pétition lancée fin 2011) et plus de 200 amoureux de la nature qui s’étaient rassemblés sur la zone en octobre 2011.

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On dit au peuple grec qu’il a une dette mais personne ne sait d’où elle est issue ni ce que l’on paie

1-greek-protests21-300x211Entretien avec Sofia Sakorafa, députée de Syriza, la gauche radicale et unitaire grecque 

Sofia Sakorafa est députée de Syriza.
Elle est aussi la parlementaire qui a obtenu le plus de suffrages (parmi tous les élus tous partis confondus. Cet interview a été réalisé par Gemma Saura et publié le 17 mai dans le quotidien espagnol La Vanguardia, traduction de Cécile Lamarque. Un poster de Hugo Chávez décore le bureau de Sofia Sakorafa (Trikala, 1957) dans le quartier de Exarchia, aux façades couvertes de graffitis anarchistes. Ex-députée du Pasok, elle fait partie de la coalition de gauche radicale Syriza et est la parlementaire qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages le 6 mai. Ancienne lanceuse de javelot médaillée olympique, elle fut la première membre du Pasok à se rebeller et fut expulsée suite à son vote contre le premier plan d’ajustement. « Je ne pouvais pas rester au sein d’un parti qui a viré à droite et a appliqué une politique néolibérale qui rompt avec sa tradition et son programme ». « Il faut faire la lumière sur la partie de la dette qui est illégale et illégitime. »

Syriza est une coalition de groupes divers, dont certains défendent la sortie de l’euro. Ne devraient-ils pas être unis sur un thème si crucial ? C’est très sain qu’il y ait des opinions différentes au sein d’un parti. L’antithèse, c’est le Parti communiste, qui maintient une ligne dogmatique que personne ne peut discuter. Au sein de Syriza, beaucoup d’opinions coexistent. Nous discutons et quand nous décidons d’une position, tous la respectent.

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