
Gérard BASTIDE, les lecteurs de Confluences 81 le connaissent bien, ainsi que ses articles et ses dessins. Maire adjoint de Labastide-Rouairoux, vice-président du Parc Régional du Haut-Languedoc, il fait ici le point sur la “crise” qui agite, depuis quelques mois, cette collectivité.
Pour compléter et permettre une meilleure compréhension du sujet, nous faisons suivre cet article par un compte-rendu d’une réunion organisée sur le sujet par Sortir du Nucléaire Tarn.
A ceux qui seraient tentés de croire à la mort annoncée du Parc, je suis heureux d’affirmer que le rapport d’autopsie n’est pas pour demain, que le Parc du Haut-Languedoc fêtera l’an prochain ses 40 ans, qu’il se porte plutôt bien et vient de faire l’objet d’un quasi-plébiscite : Après 3 ans d’élaboration, des centaines de réunions, 119 communes sur les 121 du périmètre d’étude ont approuvé la nouvelle charte, 19 communautés de communes, com d’agglo et autres conseils généraux. Sur 20. Un quasi-plébiscite. Où est donc le problème ?
Des habitants de Calderdale en Angleterre semblent avoir mis leur imagination et leurs bras de jardiniers au pouvoir, au moins à l’échelon local. Moquez vous des rosbifs et pourtant chez eux, ce ne sont plus les villes qui s’installent à la campagne comme dans la boutade d’Alphonse Allais mais la campagne et les cultures potagères qui s’installent en ville : dans les jardinières des arrêts d’autobus, sur les quais de la gare, dans les cours de récréation et jusque dans les cimetières. Le but de tout ça ? Servir d’exemple et encourager les habitants à cultiver les petits
Une lutte pour l’Eau fait rage, ici dans le Tarn, à BARAT !
En cette fin mai, les informations « glanées » ci et là sur le projet de barrage dans la vallée de Barat semblent indiquer que des décisions ont été prises en « haut lieu »…
En effet, l’enquête publique concernant ce projet serait programmée pour cet été ! Pour être précis entre le 14 juillet et le 15 août prochains…
Le Collectif pour la Sauvegarde de la Zone Humide du Testet dénonce le déni de démocratie auquel correspond cette volonté de « faire passer en force » ce projet contre lequel plus de 700 citoyens se sont élevés (pétition lancée fin 2011) et plus de 200 amoureux de la nature qui s’étaient rassemblés sur la zone en octobre 2011.
Entretien avec Sofia Sakorafa, députée de Syriza, la gauche radicale et unitaire grecque
Syriza est une coalition de groupes divers, dont certains défendent la sortie de l’euro. Ne devraient-ils pas être unis sur un thème si crucial ? C’est très sain qu’il y ait des opinions différentes au sein d’un parti. L’antithèse, c’est le Parti communiste, qui maintient une ligne dogmatique que personne ne peut discuter. Au sein de Syriza, beaucoup d’opinions coexistent. Nous discutons et quand nous décidons d’une position, tous la respectent.
Une économie parallele pour changer la valeur symbolique de l’argent.
Bien donc tout d’abord il s’agit ici de prendre l’économie au sens large. L’économie comme une partie de l’organisation sociale, autrement dit l’économie en tant que normes et valeurs qui regissent un certain nombre d’interactions humaines.
La creation d’une économie parallele, qui peut complémenter l’économie de marché, je pense que c’est vers cela qu’il faut tendre. Imaginons un travail de deux jours par semaine, obligatoire ou non, dans les services publics, chacun travaillant pour le bien collectif, et recevant en contre partie de quoi vivre décemment. Nous aurions donc deux economies, une basee sur deux jours de travail, et l’autre sur les trois autres jours, cela permettant une redistribution évitant la charité, permettant à tous, en tant que citoyen d’être “employés” par la société, de se sentir utile, et d’être rétribué en tant que citoyen fournissant du temps et non plus de la force de travail, ca paraît rien comme ça mais c’est déjà beacoup, être payé pour son temps et non pour sa force de travail, élimine la compétitivité au travail, an effet il n’est plus question de travailler plus vite ou plus dur que les autres mais la même durée.
Ce système fait face à plusieurs problèmes, outre le fait qu’il remet en cause la place même du travail au sein de la société capitaliste ainsi que les relations chômeurs – travailleurs.