Dialogue 2 : un petit déjeuner « relocalisé »
De jeunes rappeurs ayant animé la nuit de l’auberge jusqu’à fort tôt le matin, Jacques et son Maître s’installèrent au soleil de la terrasse pour déjeuner avant de reprendre la route. L’aubergiste leur apporta une tranche de lard fumé et deux œufs frits de production locale. Café, tartines et beurre à volonté. Jacques s’étirait de plaisir et son Maître retrouva le sourire.
Jacques : Rien de tel qu’un petit déjeuner paysan pour vous remettre d’une folle nuit !
Son Maître : à 10 € par personne, service compris. Nous sommes encore loin de la gratuité dont parlions hier !
Jacques : Certains refusent le terme « gratuité » et préfèrent l’expression « libre accès aux biens essentiels ».
Son Maître : Qu’est-ce que cela change ?
Jacques : Mon bon Maître, cela suppose que chaque citoyen a le devoir de contribuer par son travail à ce libre accès de tous aux biens essentiels…