se prépare au kiosque de Puylaurens le 25 septembre !
Magiciens, musiciens, clowns, danseurs…
tous sont attendus à 19h au kiosque de Puylaurens !
Petites restaurations sur place !
On vous attend et merci de faire tourner l’info !!!
Après le succès retentissant rencontré au théâtre “Le Colombier” aux Cabannes et à Cahuzac sur Vère, la Cie “Le non-sens du poil” a le plaisir de vous présenter de nouveau sa comédie musicale burlesque tout public :
MITTERRAND AVANT LE 10 MAI 1981…
“MITTERRAND c’est du gâchis pour longtemps” pouvait-on lire sur des murs à Aix en Provence au lendemain de mai 68 ; Treize ans plus tard il était élu assez confortablement président de la république…
Né en 1916 à Jarnac il passe sa jeunesse dans un milieu de bourgeoisie riche assez conservateur , fréquente les écoles catholiques privées avant de monter en 1934 à Paris le bac en poche pour mener de front des études de droit de science politique et de littérature ; il loge alors chez les pères maristes , fait partie des “volontaires nationaux” (Croix de feu) et entretient des relations avec certains membres de la “Cagoule”; on ne trouve pas cependant chez lui de trace d’antisémitisme ! Il s’inscrit en 37 dans “l’infanterie coloniale” où il rencontre Georges DAYAN socialiste qui deviendra l’ami de sa vie ! Soldat en 39 fait prisonnier en 40 il s’évade en décembre 41 et rejoint Vichy à la fin de l’année au commissariat au reclassement des prisonniers de guerre ; cet organisme comme bien d’autres placé au début sous la houlette de PETAIN passe assez rapidement sous l’influence de la Résistance. En juin 42 on le retrouve au château de Mont Maur “centre d’accueil pour prisonniers” au pied du Dévoluy (1) base arrière du futur maquis du Vercors, en compagnie de ROSANVALLON et de KLARSFELD.
Les premiers pas de la réflexion sur l’avortement thérapeutique en France.
Assez récemment, le 29 juin 2015, le Mozambique dépénalisait l’avortement (en même temps qu’il dépénalisait les relations homosexuelles). L’occasion pour moi de donner un coup de projecteur sur une femme oubliée dans la longue histoire de la lutte pour l’accès à l’avortement en France, Louyse Bourgeois. Elle est née en 1563 et décédée en 1636. En 1594, elle épouse Martin Boursier, un chirurgien, élève d’Ambroise Paré. En novembre 1598, elle obtient son diplôme de sage-femme et acquiert rapidement une renommée auprès des dames de la cour. Elle accouche la reine Marie de Médicis à six reprises. Elle est rétribuée 500 couronnes pour la naissance d’un garçon et 300 pour la naissance d’une fille.
En 1609, elle publie « Observations diverses sur la stérilité, perte de fruits, fécondité, accouchements et maladies des femmes et enfants nouveau-nés, », qui est considéré comme un des 1ers ouvrages d’obstétrique écrits par une femme (après celui attribué à Cléopâtre VII d’Égypte et ceux de la médecienne Trotula de Salerne au XI° siècle). Dans cet ouvrage, elle avoue avoir eu recours à des avortements thérapeutiques pour sauver la vie de la mère. Acte alors inacceptable ! Une cinquantaine d’années avant la publication de cet ouvrage, le roi Henri II promulguait son Édit de février 1556 qui obligeait les femmes et les veuves à se déclarer quand elles se trouvaient enceintes et réservait la peine de mort aux personnes qui se rendaient coupables d’infanticide (et par extension, d’avortement). On peut aussi voir dans cet Édit une tentative du pouvoir royal de reprendre au clergé la responsabilité de gérer l’avortement, longtemps « chasse gardée » des tribunaux ecclésiastiques.