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L’an 01 ? (suite)
Bonjour !
Faut-il continuer à produire tout comme avant ?
Faut-il continuer à être payéEs au lance-pierres ?
Faut-il s’esquinter la santé avec des horaires de dingue ?
On arrête tout et on réfléchit ?
Tarn Alternatives et Autogestion.
Les chimpanzés du futur
Pièces et main d’œuvre Grenoble écrit : Une société automatisée est une société de contrainte. Si l’arme des humains contre la tyrannie est leur capacité de commencer quelque chose de nouveau, c’est-à-dire de penser et non de déduire, alors les Chimpanzés du futur doivent retrouver et cultiver cette capacité.
Désobéissons aux algorithmes.
Brisons les chaînes numériques (et les smartphones).
le 11 avril 2020
“Je commence déjà à m’habituer”
Rhinocéros Eugène Ionesco – éd.Gallimard 1972
(extrait)
DUDARD : Alors toujours là à rester barricadé chez vous. Allez-vous mieux, mon cher ?
BERENGER : Excusez-moi, je ne reconnaissais pas votre voix. […]
DUDARD : Ma voix n’a pas changé. Moi j’ai bien reconnu la vôtre.
BERENGER : Excusez-moi, il m’avait semblé… en effet votre voix est bien la même. Ma voix non plus n’a pas changé, n’est-ce pas ?
DUDARD : Pourquoi aurait-elle changé ?
BERENGER : Je ne suis pas un peu… un peu enroué ?
DUDARD : Je n’ai pas du tout cette impression. […] s’installant dans le fauteuil. Vous ne vous sentez toujours pas bien ? Vous avez toujours mal à la tête ? Il montre le bandage de Bérenger.
Ohé les bisounours, va falloir atterrir !
Un dimanche pascal pas tout à fait comme les précédents, les médias bénis oui-oui ne se privent pas de vous le seriner…
Pâques au balcon …
Et sans doute ont-ils raison pour ce qui est de la météo ! Tous les soirs à 20 h sur les balcons des HLM on applaudit les soignantEs. « Ça fait chaud au cœur » et « ça met la larme à l’œil » rapportent ces derniers, tout attendris. Tiens, moi chocolatier (plutôt que de jeter la marchandise) je vais leur offrir des chocolats ! C’est de saison !
Profitant de la résurrection ambiante, le sieur Roux de Bézieux, ci-devant patron du MEDEF, appelle à bien intégrer la priorité des priorités : « relancer l’économie » dès la sortie du confinement, afin de rattraper le temps perdu… « Relancer » pas « reconstruire », encore moins « révolutionner » ! Propos à peine atténués le lundi de Pâques par l’un de ses lieutenants suite au coup de gueule du boss de la CFDT. (Si même lui s’y met ! …)
… et l’été au charbon ?
Alters Echos, un grand “petit journal” !
ALTERS ECHOS, quésaco?
Si vous l’aviez demandé en 2008, la réponse était : un journal papier, associatif militant, fondé sur l’écologie, la solidarité et l’altermondialisme. C’est toujours le cas mais pas sur le même support, vous vous en doutez ! Porté par un cluster de personnes aux horizons différents mais communs, vivant de ses seuls abonnés et ventes au numéro, sans aucune subvention, ouverts à tout rédacteur qui partage ses valeurs originelles, il retrace les initiatives alternatives au système actuel en dénonçant la mondialisation libérale, l’accumulation capitaliste, le réchauffement climatique, bref le libéralisme et le cloisonnement social. Or aujourd’hui, cloisonnés, on l’est, et il s’agit d’en sortir. Par le haut, tout en continuant à réfléchir et agir collectivement, et à publier.
A quoi sert l’O.M.S. ?
Jean-François (38) écrit : Alors qu’à la sortie de la Seconde Guerre mondiale a été crée l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), face à la guerre déclarée par un virus cette institution se montre aujourd’hui incapable de planifier la production et la distribution des besoins médicaux des 194 États qui en sont membres. Il faut savoir que ces derniers ne lui ont jamais donné les moyens : En effet, par exemple en 2018-2019, son budget n’était que de 4,4 milliards de dollars*, soit 57 cents de dollar par habitant ! Fait aggravant, les États ne fournissent que 51% des recettes de l’OMS▼.
Au nom du pluralisme, taisez-vous pendant 30 ans !
Georges (81) nous invite à lire une déclaration Acrimed, qui invite les économistes à gages, les chroniqueurs et les éditocrates qui depuis trente ans chantent les louanges du libéralisme, à se taire au nom du pluralisme comme de la décence la plus élémentaire.