Il faudra changer l’échelle des valeurs

Le jour d’après ?

Nicole (68) écrit :

Oui la preuve est faite aujourd’hui que le travail invisibilisé et méprisé des femmes est le fondement essentiel de la vie et de la survie de la société et qu’il va falloir changer l’échelle de la valeur, comme il faudra changer l’organisation de l’activité humaine, l’organisation du travail et l’organisation de la société, c’est le moment et c’est indispensable pour stopper la spirale d’autodestruction de l’humanité.

Quelque part dans le Tarn sud …

Quelque part dans le Tarn Sud, une famille de trois enfants (dont un bébé de trois mois) s’est retrouvée à la rue en pleine période de trêve hivernale. Des membres du MRAP RESF groupe de CASTRES ont alors alerté à plusieurs reprises le 115 (service de SAMU Social dépendant de la préfecture) , Ils ont également recherché des solutions auprès de potentiels hébergeurs solidaires. Pendant 2 semaines le 115 répond qu’il n’y a pas de solution.

Lire la suite

Appel à dons du RESF Castres

Vous avez choisi de faire un don au “RESF 81 Castres”, merci !

Le don qui nous est le plus précieux, vous l’aurez compris, c’est celui de votre engagement, de votre détermination à aider les enfants et les jeunes scolarisés, leurs parents avec papiers ou sans-papiers, à empêcher pour ces derniers leur arrestation, leur détention, leur expulsion injuste. Intervenir auprès des autorités, ce qui implique des accompagnements dans les préfectures d’Albi, Toulouse et aussi Montauban, les nombreuses photocopies demandées par les diverses administrations ainsi que l’hébergement de ceux qui sont poursuivis et notamment en hiver.

Lire la suite

On les engraisse comme des cochons

La rage !

Georges (81) cite un passage de Pas de dividendes pour 2020, ni jamais, proposé par Daniel Mermet sur le site de “Là bas ci j’y suis”, en ligne (accès  libre ).

On les engraisse comme des cochons. A la différence c’est qu’au final les cochons on les mange, on en fait de la saucisse, du jambon, des rôtis ou du pâté.

La dissolution pixel après pixel

Le jour d’après ?

Armelle ( 81) écrit : Si intérêt pour Confluences, intéressant texte de Bruno Latour. Extraits :
“Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise”
A la demande de “bon sens” : « Relançons le plus rapidement possible la #production », il faut répondre par un cri : « Surtout pas ! ». La dernière des choses à faire serait de reprendre à l’identique tout ce que nous faisions avant.
Etre interrupteurs de globalisation : commencer à imaginer la suspension du système de production. Commencer à imaginer concrètement les “gestes barrières” contre chaque élément d’un mode de production dont nous ne souhaitons pas la reprise.

Il ne s’agit pas de reprendre ou d’infléchir un système de production, mais de #sortir_de_la_production comme principe unique de rapport au monde. Il ne s’agit pas de révolution, mais de dissolution, pixel après pixel.

Lire la suite

Vers une société nouvelle ?

Le jour d’après ?

Candida Rouet (81) écrit : Tout le monde en parle de ce futur dé-confinement ! Simple sortie de crise ou mutation complète de nos modes de vie ?

Il ne s’agira pas seulement de continuer à se laver fréquemment les mains ! Le changement de nos habitudes sanitaires ne suffira pas à éloigner le Covid ou ses successeurs.

Il s’agit de réfléchir dès maintenant à un changement complet de notre société humaine.

Au niveau écologique, si l’on veut garder une planète vivable, il va falloir sortir de la société du numérique et basculer sur un mode de vie économe de nos ressources : entre autres choses, faire une croix sur nos mobiles et autres Smartphones ainsi que sur les objets du numérique, mais pas que … De façon générale, mettre en place une consommation responsable, bio, protectrice de la nature, de proximité.

Au niveau social, on ne pourra plus faire se côtoyer (de loin quand même !) les super riches et les hyper pauvres qui manquent des moyens les plus élémentaires de survie. Une répartition juste des ressources, en France comme au niveau mondial, ne pourra être évitée, sous peine de mort. Il faudra instituer et réaliser dans les faits le droit à des services vitaux, le droit à la santé, à l’éducation et à la culture, à la liberté de penser et de s’exprimer sans risquer le « gazage » et les dégâts de l’artillerie de répression sociale.

On ne pourra pas éviter une réflexion approfondie sur l’argent et le système bancaire. On ne pourra pas, non plus, faire l’économie d’une réflexion sur le système capitaliste, ni sur la nécessité et les moyens d’en sortir.

Au niveau démocratique, la question n’est pas de savoir s’il faut ou non reprendre les élections municipales au 1er tour ou simplement organiser le 2nd tour et quand. La démocratie représentative a fait son temps et la preuve de sa nocivité.

Il faudra définir qui décide. Non plus des éluEs renvoyéEs ou non dans leurs foyers à la fin de leur mandat, mais un autre mode de décision, autogestionnaire, donnant un véritable pouvoir collectif de décision au minimum aux personnes concernées par les nouvelles mesures à prendre…

P.S. : Ce petit mot, juste pour lancer la discussion ?

Suivi individuel généralisé

J’ai la rage !

Jean-Marc (81) écrit :

Ceux  nous gouvernent nous préparent une application destinée à se substituer à la fameuse auto attestation de sortie

Cette application, comme beaucoup d’applications, nous rend traçables. A la différence que celle-ci est conçue au nom de la santé publique et que la traçabilité devient d’un coup légale et banale. De cette manière… au nom du bien commun le suivi individuel peut-être généralisé sans qu’il soit nécessaire qu’il y ait de commission rogatoire. On va pouvoir savoir combien de fois vous êtes sorti, la durée  et où.  Cela va permettre à  nos amis les flics de mieux cibler les délinquants.

Lire la suite

La mondialisation capitaliste a fait son oeuvre !

J’ai la rage !

Anne-Marie (06) écrit :De bonnes lectures de plus : https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-23-printemps-2020/ dont l’intro :

“Surtout, ne croyons pas que le Covid-19 nous soit tombé dessus sans crier gare. Les conditions de sa prolifération et de sa propagation mondiale étaient réunies. Et nous le savions. La mondialisation capitaliste avait fait son œuvre. La circulation sans entraves du capital à la recherche du meilleur profit et le plus rapide avait aboli les frontières pour les marchandises et fait exploser les transports. La division du travail exacerbée avait fragmenté les « chaînes de valeur » au point de faire perdre toute autonomie aux économies locales et nationales. Il n’est donc pas étonnant que les nouvelles « routes de la soie » pas seulement chinoises, qui sillonnent dans tous les sens les mers et les territoires, soient devenues les canaux de transmission de toutes les merdes du monde : non seulement des virus mais aussi de la camelote dont une bonne partie ne répond à aucun besoin vital et seulement à l’exigence de valorisation du capital”.

Trump et les masques

J’ai la rage !

Candida Rouet (81) écrit : Il se murmure que les U.S.T. (United States of Trump) auraient détourné de leur destination Européenne des cargaisons de masques en les payant un poil plus cher que le prix convenu dans le contrat initialement négocié.

C’est sans doute ce que la “dure loi du marché capitaliste” appelle : “La concurrence libre et non faussée” !