Action de solidarité Palestine ce  samedi 18 octobre à 11h à ALBI :

Afin de rendre visible la lutte du peuple palestinien, nous proposons une action de communication festive et non violente.
Tout d’abord nous souhaitons appeler la mairie d’Albi à afficher le drapeau palestinien sur la façade, à l’exemple d’autres mairies.
 – Nous organisons également un rassemblement pour instituer symboliquement un jumelage citoyen entre la ville d’Albi et Gaza. Ce sera l’occasion d’un rassemblement festif et local.
–  Nous rejoindrons la chorale qui y sera présente comme chaque samedi depuis le mois de juin, et nous nous rendrons ensuite sur les lieux du rassemblement par une petite marche en chantant, avec drapeaux et banderoles pour un jumelage symbolique et citoyen entre Albi et Gaza. Prises de parole et chants pourront alterner.


Retrouvons-nous nombreux, samedi 18 à 11h
 au marché couvert d’Albi. (entrée côté cathédrale).


“Collectif Tarnais pour une Paix juste et durable en Palestine”

premiers signataires: AFPS , CP81, LDH, NPA, LFI, PEPS, FSU, CGT Tarn, Solidaires, FOéduc, le mouvement de la Paix, 4ACG …

merci de diffuser largement sur vos réseaux


Pour suivre l’actualité  :  Espoir et vigilance

. Par AFPS & CP81

L’annonce du cessez-le- feu à Gaza, ainsi que de la libération des captifs tant israéliens que palestiniens, ne peut que susciter l’espoir de voir se dessiner enfin un avenir de paix dans la région.
Mais il convient malheureusement de douter, pour l’instant et en l’absence de garanties suffisantes, qu’un accord passé entre Netanyahou et Trump, notables l’un et l’autre pour leur mépris total du droit international, puisse aboutir à une paix durable alors qu’on les sait soucieux de dominer la région et tout particulièrement la terre de Palestine.
Le premier volet de l’accord stipule un cessez-le-feu, la libération de tous les otages israéliens et de moins de 15 % des prisonniers politiques palestiniens. Parallèlement est exigé le désarmement du Hamas, sans aucune référence à un quelconque calendrier quant au retrait des forces israéliennes.
Le deuxième volet concerne l’avenir de la bande de Gaza, un avenir pensé sans les premiers concernés que sont les Palestiniens. La question de la Cisjordanie, dépecée par les colons et en proie à l’épuration ethnique, est passée sous silence. Les Palestiniens apparaissent ainsi comme mis sous tutelle de l’ Occident, incarné par un Tony Blair de sinistre mémoire, au service d’un projet colonial et au mépris du droit international. Un retour d’un siècle en arrière à l’époque des mandats français et britanniques sur une région à se partager.
L’espoir naissant ne doit pas masquer, donc, notre inquiétude quant à la suite, Israël ayant rompu tous les accords de cessez-le-feu depuis ces deux dernières années. Le risque est grand que l’espoir se referme comme un piège sur le peuple palestinien, pris entre le business plan de Trump, qui ne connaît guère d’autre logique que celle des affaires, et le souhait de « finir le travail » de Nétanyahou, qui doit d’ailleurs donner des gages à la tendance la plus extrême de son gouvernement.
C’est dire que la persistance et l’accentuation de la pression populaire sont plus que jamais nécessaires afin que les accords actuels ne s’avèrent pas un marché de dupes, afin que cessent l’occupation, la colonisation, l’apartheid, afin que l’autodétermination des Palestiniens et le droit au retour des réfugiés soient assurés.

Aucune paix ne sera possible sans justice  
!